Séminaires

Chaque année une série de séminaires du CHSG présente des travaux récents sur l’histoire ou la sociologie de la gauche .

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

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Les communistes italiens et le colonialisme (1926-1956) – Giulio Fugazzotto – Séminaire du 25 octobre 2023, 18h-20h

Ce mercredi 25 octobre 2023 (18h-20h), pour son premier séminaire de l’année académique 2023-2024, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches accueillera Giulio Fugazzotto (doctorant en histoire contemporaine à l’Université d’Urbino, Carlo Bo et chercheur visiteur au CHSG) pour un exposé intitulé « Au service d’une révolution globale? Le parti communiste italien et le colonialisme (1926-1956) »

Depuis sa fondation, le Parti communiste italien (PCI) s’est intéressé à la question coloniale, en organisant des « missions » dans les colonies italiennes, en tissant des liens avec les mouvements anticoloniaux en Afrique et en promouvant des réseaux de solidarité avec les populations colonisées. 

Lors de ce séminaire, Giulio Fugazzotto retracera les lignes d’évolution d’une politique développée par le parti italien entre le milieu des années 1920 et la seconde moitié des années 1950, à travers l’étude des cas de la Tunisie, de l’Égypte et de la Corne de l’Afrique.

L’exposé sera suivi d’un échange avec le public.

Gratuit et ouvert à tou.tes.

Télécharger l’affiche en cliquant ici

Lieu : Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, Salle Henri Janne, 15ème étage, S15.331, avenue Jeanne à 1050 Ixelles. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

Nous contacter : chsg@ulb.be

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Ana Fernandez Asperilla, La politisation des immigrés espagnols en Belgique au XXème siècle – Séminaire du 24 février 2023 (12h-14h).

Pour son second séminaire de l’année académique 2022-2023, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera Ana Fernandez Asperilla (Universidad Complutense – Madrid) pour un exposé (suivi d’un échange avec le public) sur La politisation des immigrés espagnols en Belgique au XXème siècle.

Tout au long du XXème siècle des Espagnols sont venus vivre en Belgique, soit pour y travailler soit pour s’y soustraire à des persécutions politiques et parfois pour ces deux raisons emmêlées.

Manifestation contre l’état d’exception en Espagne (1969) – Foto del Centro Documentación de las Migraciones (Fundacion 1° de Mayo – Madrid).

Lors de périodes de dictature, ils ont découvert en Belgique la démocratie (relative) qui y était en vigueur.
Ils ont contribué à donner aux Belges une image de la situation politique de leur pays.
En Belgique ils ont poursuivi les combats politiques qui avaient obligés certains d’entre eux à l’exil.

L’exposé présentera des exemples de cette politisation qui, lors du franquisme, « contamina » largement l’émigration économique espagnole.

Après la fin de la dictature, cette politisation intense alla en s’effaçant et en prenant des formes nouvelles jusqu’à nos jours.

Ana Fernandez Asperilla est historienne (Universidad Complutense – Madrid).
Elle peut être considérée comme la meilleure spécialiste de l’histoire des Espagnols en Belgique. Elle leur a consacré des ouvrages entiers ( cf Mineros, sirvientas y militantes ) mais a beaucoup écrit aussi sur l’émigration espagnole en général (cf La patria en la maleta, avec Josè Babiano) Son dernier ouvrage (Emigrar despues de la crisis) est consacré à l’émigration récente des Espagnols.

Lieu : Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, Salle Rokkan, S12.234. 44 avenue Jeanne à 1050 Ixelles. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

Nous contacter : chsg@ulb.be

Lien vers l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/707471724171315/

André Gorz, critique du travail et philosophe du temps libéré Conférence de Willy Gianinazzi, le 21 novembre 2022, 18h, à l’ULB

Le lundi 21 novembre 2022, le premier séminaire du CHSG de l’année académique 2022-2023 accueillera Willy Gianinazzi, auteur d’une récente biographie d’André Gorz (1923-2007), parue aux éditions La Découverte.

Historien, auteur d’ouvrages sur le syndicalisme révolutionnaire, a été chercheur associé à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine pour le fonds André Gorz. Lors de ce séminaire, il retracera le parcours de l’un des penseurs les plus clairvoyants et innovants de la critique du capitalisme contemporain. Marqué par les pensées de Marx, Husserl, Sartre et Illich, Gorz pose la question fondamentale du sens de la vie et du travail.
Né Gerhart Hirsch à Vienne, ce « métis inauthentique » étudie en Suisse, avant d’opter pour la France. Penseur existentialiste, autodidacte, il révise constamment ses façons de voir, sans craindre d’explorer de nouveaux territoires théoriques. Anticapitaliste, marxiste d’un type nouveau, il est très proche de l’extrême gauche italienne et incarne l’esprit de 68.
Il est aussi l’un des premiers artisans de l’écologie politique et de la décroissance. Une pensée en mouvement, au service de l’autonomie, du temps libéré, de l’activité créatrice et du bien-vivre.

Entrée gratuite.
Lieu : Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, auditoire UB.5.132 (Square Groupe G). Voir plan : https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

Contact : chsg@ulb.be
Site internet : https://chsg.ulb.be

Histoire du gauchisme – L’héritage de Mai 68

Avec Philippe Buton, 10/03/2022 (12h-14h)

Dans le cadre des séminaires du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB, nous accueillerons Philippe Buton (Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Reims) qui viendra nous parler de son dernier livre Histoire du gauchisme – l’héritage de Mai 68 (éd. Perrin, 2021, 560p.).

Mai 68. Sous les pavés, le gauchisme. En à peine quelques semaines, ce courant politique devient le porte-parole de la jeunesse et partant de toute une génération. Sous cette bannière se rassemblant les mouvances anarchiste, maoïste et trotskyste, divisées en de multiples groupes qui émergent à la fin des années 1960 (Gauche prolétarienne, Ligue communiste, ORA, OCI, PCMLF…). Mais derrière ce gauchisme politique se déploie aussi tout un gauchisme culturel, avide de secouer le vieux monde et de changer la vie. Que reste-t-il aujourd’hui dans notre société de cette force politique et de ces aspirations libertaires ?
Dans cette synthèse historique totalement inédite, Philippe Buton répond à cette question et à bien d’autres avec une grande clarté. Retraçant l’aventure du gauchisme, il montre que ce mouvement a certes été uni, notamment autour d’une croyance en une révolution proche et radicale, mais aussi profondément divisé par une multitude de querelles.

Le séminaire est organisé avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Où ? Salle Geremek, à l’Institut d’études européennes, Université libre de Bruxelles, 39 Avenue F.D. Roosevelt, 1050 Ixelles. Voir : Plan d’accès

Quand ? Jeudi 10 mars, de 12h à 14h

Entrée gratuite.

Nous contacter : chsg@ulb.be – +3226503386

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La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie

Avec P.-E. Babin – jeudi 24 mars 2022 (18h-20h), ULB

Le 24 mars 2022, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB et l’Institut Marcel Liebman auront le plaisir d’accueillir Paul-Emmanuel Babin (Faculté de droit de l’Université de Lille) pour une conférence sur le thème « La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? – Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie » :

Écrire l’Histoire d’un réseau de l’ombre revient à le sortir de l’oubli. A l’aube du soixantenaire de l’indépendance de l’Algérie, quel est le sens que nous pouvons donner au combat des Belges aux côtés des Algériens ? Faut-il parler d’oppositions intellectuelles, de résistance belge ou bien encore de « Justes » par rapport au colonialisme ? Doit-on au contraire considérer qu’en Belgique, il ne s’agissait que d’une minorité placée aux marges d’un conflit ? D’un côté la dimension européenne du combat des Algériens et d’un autre côté, le choix assumé de militants de gauche, invitent à restituer les enjeux de ce « Front du Nord », dont les rangs sont à présent clairsemés. 

Où ? Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, local NA4 203 (square Jean Servais, le bâtiment NA est accolé au bâtiment de la bibliothèque des Sciences humaines – Simone Veil. https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

!! Inscription vivement recommandée !! (Nombre de places limitées, premiers inscrits, premiers servis) : https://framaforms.org/inscription-conference-les-reseaux…

Conférence organisée avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles.

Nous contacter : chsg@ulb.be ou +32(0)2/650.33.86

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!!! ANNULÉ !!! Notre second séminaire de l’année 2021-2022 se tiendra le mardi 7 décembre 2021 de 18h à 20h. Nous accueillerons Anne Mathieu (Maîtresse de conférences, Université de Lorraine, Etudes culturelles, Nancy) pour un exposé autour de « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge« .

Présentation de la conférence :

Journaliste importante de l’entre-deux-guerres, militante pionnière du droit des étrangers et précurseure de l’anticolonialisme, Magdeleine Paz (1889-1973) fut également une figure de l’antistalinisme et la cheville ouvrière de la campagne pour la libération du célèbre écrivain et intellectuel Victor Serge.

Cette conférence s’appuiera sur les articles qu’elle publia dans divers périodiques pour dénoncer l’emprisonnement de Victor Serge ainsi que sur sa correspondance avec Marcel Martinet, ancien responsable littéraire de L’Humanité, essayiste et écrivain. Autant de textes qui n’ont été republiés qu’en 2015 assortis d’un choix de ces lettres pour la première fois rendues accessibles, dans l’anthologie que Anne Mathieu a consacrée à Magdeleine Paz[1]. La conférence analysera ces textes et lettres mais aussi les autres que sa recherche a exhumés, au travers d’une analyse discursive thématique, lexicale et rhétorique.

Une analyse qui montrera comment Magdeleine Paz s’est opposée à la toute-puissance du parti communiste français et soviétique et combien elle a été pour son époque une rebelle et une figure courageuse. Elle est pourtant demeurée largement dans les coulisses de l’Histoire des intellectuels, tout juste mentionnée dans les ouvrages qui rendent compte de cette fameuse « affaire ».

Informations pratiques :

Séance ouverte à toutes et tous, sur inscription (nombre de places limitées à la capacité de l’auditoire, par ordre d’inscription, maximum 50). Règles sanitaires en vigueur à l’Université : port du masque obligatoire toute la durée de la conférence. Gel hydroalcoolique à disposition à l’entrée.

Lien pour l’inscription : https://framaforms.org/inscription-chsg-magdeleine-paz-et-laffaire-victor-serge-anne-mathieu-1636720853

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302

Dossier Magdeleine Marx au RGASPI, 495 270 7840
(PAZ Magdeleine [MARX Magdeleine, née LEGENDRE Magdeleine])

[1] Magdeleine Paz, Je suis l’étranger. Reportages, suivis de documents sur l’Affaire Victor Serge, Textes réunis, annotés et présentés par Anne Mathieu, Biographie chronologique par Anne Mathieu, Paris, éditions de la Thébaïde, décembre 2015, 396 p.

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches a le plaisir de vous annoncer la reprise de ses séminaires en présentiel.

Jeudi 14 octobre 2021 (18h-20h) : « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 » par Lucas Raucq – Présidence de séance : Jean Puissant.

Pour le premier séminaire de l’année académique 2021-2022, nous accueillerons Lucas Raucq (Historien, ULB) pour un exposé sur le thème « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 ». La discussion sera animée par Jean Puissant (professeur honoraire, ULB), notamment auteur de L’évolution du mouvement ouvrier socialiste dans le Borinage (Académie royale de Belgique, 1982)

« Durant l’été 1861, l’effervescence règne dans ce petit bout de Belgique qu’est le Borinage : étroit réduit industriel glissé entre la frontière française et le chef-lieu de la province de Hainaut, Mons. En effet, une goutte d’eau bien atypique vient de faire déborder le vase de la résilience maintes fois éprouvée de la classe ouvrière locale et l’a poussée à l’émeute : l’affichage de règlements d’atelier sur les murs de ses charbonnages !

Sur ces affiches, les « maîtres de fosses » ont inscrit ce qu’ils appellent « le bon ordre industriel », en fait les normes de travail qu’ils souhaitaient voir s’appliquer dans le quotidien des travaux miniers. Ce nouvel ordre des choses, les ouvriers et ouvrières ne semblent pourtant pouvoir l’encadrer, il froisse au plus haut point leur sens du juste et de l’injuste, ainsi que leur autonomie jusque-là relativement sauvegardée sur les lieux de leur labeur…

La grève et les émeutes qui l’accompagnèrent ébranlèrent la société belge de l’époque et suscita des débats pionniers – mais mort-nés – quant aux questions du droit et de la règlementation du travail.

Cet événement et ses répercussions ont laissé en outre à l’historien de multiples indices sur ce qui constituait la norme et le normal au travail à la fois aux yeux du maître et à ceux de l’ouvrier charbonnier : un point d’accès vers ce qui composait les cultures respectives de ces deux classes sociales ? »

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302

Lien vers l’événement Facebook : https://fb.me/e/2D4pJ1Kg6

Entrée gratuite, ouvert à tou.tes 

Contact : francine.bolle@ulb.be

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Programme des séminaires jusque décembre 2020

LE SÉMINAIRE DU 10 DÉCEMBRE (AVEC LUCAS RAUCQ ET JEAN PUISSANT) EST MALHEUREUSEMENT REPORTÉ A UNE DATE ULTÉRIEURE QUI VOUS SERA COMMUNIQUÉE ICI ET VIA NOS DIFFÉRENTS CANAUX DE DIFFUSION. MERCI POUR VOTRE COMPRÉHENSION.

La vidéo du séminaire en ligne du 3 novembre est accessible dans l’onglet « enregistrement » de notre site internet.

En raison de l’aggravation de la situation sanitaire, le séminaire du 3 novembre sur « La Commune des Lumières. Portugal 1917-18, une utopie libertaire » avec Jean Lemaitre, aura lieu EN LIGNE, il sera diffusé EN DIRECT sur Facebook (pour le rejoindre, il suffit de cliquer sur la case « Rejoindre l’événement » ci-dessus ou copier dans la barre de recherche de votre navigateur l’adresse suivante : https://www.facebook.com/143293272817126/posts/983077805505331/« ) et sur Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=ijkFYOBo8bg).Vous pourrez poster vos questions à notre invité dans les commentaires.Ce séminaire en ligne est l’occasion d’une collaboration avec Radio Campus (émission « Histoire de savoir ») . Invité : Jean Lemaitre – Animation : Francine Bolle (CHSG, ULB), Déborah Fabré (Radio Campus) et Nicolas Verschueren (CHSG, ULB).

Le mardi 3 novembre 2020, de 18h à 20h, en ligne (voir ci-dessus), nous accueillerons Jean Lemaître (enseignant retraité, journaliste et écrivain, administrateur au CArCoB) qui viendra nous parler de son dernier ouvrage paru en janvier 2020 (éditions Otium/envie De Lire) « La commune des Lumières » : La Commune des lumières au Portugal fut, en 1917, une expérience de réalisation d’un projet de vie communautaire se réclamant de l’anarcho-communisme. Malgré sa brièveté et le peu de traces écrites qu’elle a léguées, elle a durablement marqué les populations de l’Alentejo. La figure de celui qui en fut le principal instigateur, António Gonçalves Correia, pionner du naturisme et des pédagogies nouvelles, sa vie et ses combats demeurent une référence pour l’ensemble des composantes du mouvement révolutionnaire au Portugal, et ce bien au-delà de celles se réclamant de la tradition libertaire. Jean Lemaître explore cet héritage, entre reportage et fiction, sans négliger les rares archives disponibles. : une expérience de vie communautaire se réclamant de l’anarcho-communisme menée dans la région de l’Alentejo au Portugal, à partir de 1918, et à son instigateur A.G. Correia, pionnier du naturisme et des pédagogies nouvelles.

Lien vers le direct sur Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=ijkFYOBo8bg). Pas de compte requis pour regarder, mais pour poster des questions dans les commentaires il faut se connecter (donc avoir/créer un compte gmail)

Lien vers l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/275625873512202/?acontext=%7B%22event_action_history%22%3A[%7B%22mechanism%22%3A%22surface%22%2C%22surface%22%3A%22create_dialog%22%7D]%2C%22source%22%3A5%7D

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LE SÉMINAIRE DU 10 DÉCEMBRE (AVEC LUCAS RAUCQ ET JEAN PUISSANT) EST MALHEUREUSEMENT REPORTÉ A UNE DATE ULTÉRIEURE QUI VOUS SERA COMMUNIQUÉE ICI ET VIA NOS DIFFÉRENTS CANAUX DE DIFFUSION. MERCI POUR VOTRE COMPRÉHENSION.

Le jeudi 10 décembre 2020 (18h-20h), à l’ULB, nous accueillerons Lucas Raucq (Historien, ULB) pour une conférence sur le thème « Emeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 ». Jean Puissant (historien, professeur émérite de l’ULB) présidera la séance et animera la discussion.

Le jeudi 10 décembre 2020 (18h-20h), à l’ULB, nous accueillerons Lucas Raucq (Historien, ULB) pour une conférence sur le thème « Emeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 ». Jean Puissant (historien, professeur émérite de l’ULB) présidera la séance et animera la discussion.

Si la situation sanitaire le permet – infos : L’accès reste gratuit et ouvert à tou.tes, mais il faudra préalablement vous inscrire : de préférence par mail à l’adresse : chsg@ulb.ac.be ou par téléphone au 02/650.33.86 (laissez votre nom et prénom sur le répondeur, si vous souhaitez avoir une confirmation, laissez nous votre n° de téléphone et nous vous rappellerons). Afin de respecter les règles de distanciation physique, le nombre de places disponible sera hélas limité. Nous rappelons que le port du masque est obligatoire sur tout le campus, en intérieur et en extérieur. Merci pour votre compréhension.

« Durant l’été 1861, l’effervescence règne dans ce petit bout de Belgique qu’est le Borinage : étroit réduit industriel glissé entre la frontière française et le chef-lieu de la province de Hainaut, Mons. En effet, une goutte d’eau bien atypique vient de faire déborder le vase de la résilience maintes fois éprouvée de la classe ouvrière locale et l’a poussée à l’émeute : l’affichage de règlements d’atelier sur les murs de ses charbonnages ! Sur ces affiches, les « maîtres de fosses » ont inscrit ce qu’ils appellent « le bon ordre industriel », en fait les normes de travail qu’ils souhaitaient voir s’appliquer dans le quotidien des travaux miniers. Ce nouvel ordre des choses, les ouvriers et ouvrières ne semblent pourtant pouvoir l’encadrer, il froisse au plus haut point leur sens du juste et de l’injuste, ainsi que leur autonomie jusque-là relativement sauvegardée sur les lieux de leur labeur… La grève et les émeutes qui l’accompagnèrent ébranla la société belge de l’époque et suscita des débats pionniers – mais mort-nés – quant aux questions du droit et de la règlementation du travail. Cet événement et ses répercussions ont laissé en outre à l’historien de multiples indices sur ce qui constituait la norme et le normal au travail à la fois aux yeux du maître et à ceux de l’ouvrier charbonnier : un point d’accès vers ce qui composait les cultures respectives de ces deux classes sociales ? »

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Mardi 10 mars 2020, à 18h : « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » – Par Christian Phéline

Le 10 mars (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera Christian Phéline, co-auteur avec Agnès Spiquel-Courdille, de l’ouvrage « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » (Gallimard, 2017 – 394 pages).

Lors de ce séminaire, notre invité évoquera donc le bref – et méconnu – engagement d’Albert Camus au Parti communiste algérien :

« À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son « goût de la justice », adhère à ce qui deviendra l’année suivante le Parti communiste d’Algérie (PCA) et s’attache à la création d’une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail.

L’expérience, où il s’était promis de « garder les yeux ouverts », ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l’écrivain à l’égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd’hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfm publié de l’ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Camus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s’être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l’Étoile nord-africaine ; et qu’en ce temps de procès de Moscou, la mesure s’inscrit dans une longue série d’exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu’après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les « Libéraux » de l’après-1954.

Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d’une culture méditerranéenne et attentes d’une algérianité pluraliste, en même temps qu’il côtoie « l’absurde et l’inutile » auxquels, face aux réalités d’appareil, s’expose un engagement sincère. »-

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre (sans inscription) et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : lien vers l’événement Facebook

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Mardi 18 février à 18h :
De quoi Gramsci est-il le nom en France ? par Anthony Crezegut (Centre d’Histoire Sciences Po, Paris)

Le 18 février (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB aura le plaisir d’accueillir l’historien Anthony Crezegut (Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris) pour un exposé sur le thème de la réception des écrits de Gramsci en France :

« En 2020 la cote de la marque “Gramsci” est au plus haut sur les marchés de biens symboliques en France, et en période d’hyperinflation on peut craindre une dévaluation à terme de cette « monnaie d’échange ».

Sa « valeur d’usage » reste toutefois élevée. Ainsi si elle a été usée prématurément par les présidents Mitterrand, Giscard d’Estaing ou Chirac dans leurs projets de socialisme démocratique en dialogue avec l’eurocommunisme, néo-libéralisme ou néo-conservatisme proches de la « nouvelle droite » via des entrepreneurs politico-médiatiques divers, elle a été recyclée récemment par les présidents Sarkozy, Hollande ou Macron dans l’optique de la « bataille des idées » ou « culturelles », qui sont souvent des spectres de Gramsci alimentés par la fameuse polémique des années 1970 autour de la Nouvelle droite.

De cet auteur plus souvent cité que lu en France, de l’aveu de Foucault, il reste l’impression qu’il sert de marqueur identitaire sur la base d’une production imaginaire, si ce n’est fantasmatique où le projet de Gramsci – une analyse réflexive sur sa propre condition d’intellectuel face à la rupture avec les couches subalternes et le désastre de la gauche face au fascisme – semble en arrière-plan. Ce qui l’emporte en France reste un projet d’affirmation d’une politisation du pouvoir spirituel (intellectuel) ou de spiritualisation du pouvoir temporel (politique), afin de conquérir l’autorité morale, la suprématie métapolitique dans la société. ».

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : lien événement facebook

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ANNULÉ !!!! Jeudi 19 décembre 2019, 18h : Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge – Anne Mathieu (Université de Lorraine)

Le jeudi 19 décembre 2019 (18h-20h), le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera Anne Mathieu (Université de Lorraine) pour un exposé suivi d’une discussion avec la salle sur le thème « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge » :

Journaliste importante de l’entre-deux-guerres, militante pionnière du droit des étrangers et précurseure de l’anticolonialisme, Magdeleine Paz (1889-1973) fut également une figure de l’antistalinisme et la cheville ouvrière de la campagne pour la libération du célèbre écrivain et intellectuel Victor Serge.

La conférence analysera ses textes et lettres mais aussi les autres que sa recherche a exhumés, au travers d’une analyse discursive thématique, lexicale et rhétorique. Une analyse qui montrera comment Magdeleine Paz s’est opposée à la toute-puissance du parti communiste français et soviétique et combien elle a été pour son époque une rebelle et une figure courageuse. Elle est pourtant demeurée largement dans les coulisses de l’Histoire des intellectuels, tout juste mentionnée dans les ouvrages qui rendent compte de cette fameuse « affaire ».

Anne Mathieu (Université de Lorraine) est directrice de la revue ADEN. Collaboratrice régulière au Monde diplomatique. D’abord spécialiste de Paul Nizan et de Jean-Paul Sartre journalistes et polémistes, Anne Mathieu est ensuite devenue spécialiste de Magdeleine Paz et de Simone Téry journalistes. Ses travaux concernent surtout actuellement les intellectuels-journalistes antifascistes pendant la guerre d’Espagne et ses prémisses (1934-1939), sur lesquels elle a mené une recherche pionnière.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Bâtiment NA, 4ème niveau, local NA4.303, Campus du Solbosch, entrée par le square Jean Servais (accès via avenue Antoine Depage ou avenue Paul Heger, 1050 Ixelles. Le bâtiment NA jouxte le grand bâtiment blanc de la bibliothèque des Sciences humaines) : plan

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux. Lien vers l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/336109600596770/

Vous trouverez également l’agenda de nos activités sur le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches :  http://chsg.ulb.ac.be/actualites

La chute du Mur de Berlin : de l’événement à l’histoire (lundi 18 novembre, à 18h)

A partir du visionnage de reportages réalisés en 1989, les journalistes Jean-Marie Chauvier et Willy Estersohn viennent témoigner de leur expérience des événements de novembre 1989.

📆 Date : 18/11/2019
⌚ Heure : 18:00
📍 Lieu : Université libre de Bruxelles – AW1.121, voir Plan du campus (entrée par le Square Jean Servais)

Entrée libre – ouvert à tou.te.s

Personne de contact : Nicolas Verschueren | niversch@ulb.ac.be

Programme des séminaires CHSG 2019-2020


Séminaire CHSG – mardi 7 mai 2019 (de 18h à 20h)

 Travail syndical et influence du PCB au sein de la FGTB liégeoise dans les années 1970-1980

avec Robin Bruyère (historien, Université de Liège, Prix CArCoB 2017)

Pour son cinquième et dernier séminaire de l’année académique, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera ce mardi 7 mai 2019 (18h-20h) le lauréat du Prix du CArCoB 2017, l’historien liégeois Robin Bruyère pour un exposé sur le thème « Travail syndical et influence du PCB au sein de la FGTB liégeoise dans les années 1970-1980 » :

« Crise économique, restructurations d’entreprises et de « secteurs nationaux », grandes vagues de luttes sociales, victoire politique et progression idéologique du néo-libéralisme: les années 1970 et 1980 mettent les forces de gauche à rude épreuve, tant les partis politiques que les organisations syndicales.

Alors que tout prédisait un « lent et inévitable » effondrement du communisme en Belgique des années 1960 aux années 1990, on constate une croissance de l’influence communiste dans les syndicats en région liégeoise durant ces mêmes années. Plusieurs grandes luttes sociales dans le bassin liégeois furent dirigées ou purent compter sur le soutien indéfectible du Parti Communiste et de ses militants syndicaux. Comment expliquer cette influence communiste dans la FGTB? Quel est l’ethos d’un syndicaliste communiste de l’époque, ses modes d’action ? ».

Extrait du rapport du Jury du Prix CArCoB 2017 : « Le travail de Robin BRUYÈRE déploie une problématique et un questionnement d’une très grande ampleur, qu’il aborde au travers d’une enquête minutieuse portant sur les textes et les témoignages. Il donne la parole à ceux qui ne l’ont que rarement et sauve de la sorte la trace d’acteurs de terrain, le plus souvent négligés par l’histoire des organisations. Il définit ainsi des types d’engagements qui varient selon les options politiques et idéologiques et, montre-t-il, également à l’intérieur d’un même parti. Il pose parfaitement l’évolution des générations. Il ose aborder la question d’un « ethos » des militants communistes et en constate la variété. Il établit le lien entre les gens qui pensent et les gens qui font, allant ainsi au cœur de la question : « qu’est-ce que la politique ? ». Son engagement personnel qui affleure sans hypocrisie, ne compromet en rien son analyse. » (Eric Geerkens, promoteur de ce travail de master qui s’est abstenu dans la discussion de ce dossier).

Comme lors de chaque séminaire, l’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Arthur Doucy, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles) : plan

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : https://www.facebook.com/events/336109600596770/

Vous trouverez également l’agenda de nos activités sur le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches :  http://chsg.ulb.ac.be/actualites


Quatrième séminaire du cycle 2019, le jeudi 4 avril 2019 (de 18h à 20h)

Conférence-discussion

Une pasionaria rouge, L’extraordinaire destin de Milda Bulle

(éd. Creaphis, décembre 2018, 127 p., 12 euros).

avec Christian Bromberger

(anthropologue, professeur émérite à l’université d’Aix-Marseille, ancien directeur de l’Institut français de recherche en Iran et membre de l’Institut universitaire de France).

« Milda est une figure remarquable, aujourd’hui oubliée, de la révolution russe et des premières années du régime soviétique. Partie d’un hameau de Courlande, en Lettonie, devenue militante, puis combattante les armes à la main lors de la guerre civile dans le Caucase, passée par l’Iran pour y enfiévrer une révolution, gradée (elle fut la première, ou une des premières, à porter le titre de Kombrig, équivalent à général de brigade), décorée, apparatchik dans les organes du pouvoir à Moscou, féministe, oratrice, auteure d’ouvrages de propagande, promotrice de la culture, de deux théâtres et d’un opéra, dans la République de Bachkirie (entre la Volga et les monts d’Oural), elle fut en 1938 victime des purges staliniennes. On évoquera les étapes de cette trajectoire tumultueuse, les raisons de l’oubli de ce personnage méconnu, les leçons que l’on peut tirer de cette destinée hors du commun« .

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Henri Janne, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 15ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles, voir Plan.

Voir aussi l’événement créé sur Facebook pour l’occasion :https://www.facebook.com/events/2027804617331794/. N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts ainsi qu’à nous suivre sur la page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/CentreHistoireSociologiedesGauches/  Le programme complet des séminaires de l’année 2019 est disponible sur notre site internet : http://chsg.ulb.ac.be/actualites

Par ailleurs, veuillez déjà noter dans vos agendas le séminaire organisé par le Groupe de contact FNRS “Travail et émancipation sociale”, sur le thème : « Le travail aujourd’hui : quelles luttes et mobilisations ? Quelles représentations collectives ? Au nom de quoi ? », qui se tiendra le 29 avril 2019, de 14h à 17h30, à l’Université libre de Bruxelles, salle Henri Janne, 15ème étage de l’Institut de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 BruxellesEntrée libre.

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Troisième séminaire du Cycle 2019, le jeudi 21 mars (18h-20h)

Conférence-débat :

Guillaume DUROU (Québec), « L’exception confirme la force : penser la violence d’État aujourd’hui à partir des expériences ouvrières du 19eme siècle au Québec« 

Pour son troisième séminaire de l’année, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB a l’honneur d’accueillir, en collaboration avec AmericaS (http://msh.ulb.ac.be/equipes/americas/), le professeur de sociologie Guillaume Durou, de la Faculté Saint-Jean de l’Université d’Alberta, Canada.

En juin 1878, la ville de Québec est le théâtre d’une grève violente provoquant la mobilisation policière et militaire la plus importante depuis les rébellions républicaines de 1837 et 1838. Le chaos qui règne fait craindre alors une Commune. Cet épisode ne fait pourtant pas exception puisque l’État fera appel à l’armée tout au long du 19e siècle afin de préserver l’ordre social. Cette présentation se divise en trois axes. D’abord, il s’agira de proposer une analyse diachronique des grèves et du mouvement ouvrier québécois au 19e siècle en prenant soin d’insister sur les épisodes de violence entre l’État et les travailleurs. Ensuite, en présentant quelques évènements à partir de cas spécifiques, il sera possible de dévoiler une dynamique de la répression intimement liée à la transition au capitalisme canadien. Enfin, nous nous interrogerons sur les violences aujourd’hui à travers le prisme de l’histoire et de la sociologie.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Arthur Doucy, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles : voir Plan).

Voir aussi l’événement créé sur Facebook pour l’occasion : https://www.facebook.com/events/270821627148887/ . N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts ainsi qu’à nous suivre sur la page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/CentreHistoireSociologiedesGauches/

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Second séminaire du Cycle 2019, le mardi 12 mars (18h-20h)

Projection du film :

Stan et Ulysse, l’esprit inventif (de Benjamin Hennot)

(2018 YC ALIGATOR FILM-RTBF-WIP-GSARA)

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur ainsi que Bénédicte Rochet (historienne, Université de Namur) sur le thème « La Résistance : mémoire criblée, mémoire ciblée ».

Synopsis du film

Bruxelles 1940. André, 16 ans, rejoint Marcel qui en compte 18. Tous deux s’engagent dans un groupe de Résistance très autonome, le Groupe D du Service Hotton, et se rebaptisent l’un Stan, l’autre Ulysse.

En 1942, ils installent un maquis dans la région de Chimay et Couvin. La population les soutient, l’Occupant les craint. Et pour cause : le « sabotage und widerstandgruppe Franckson » multiplie les coups d’éclat.

Attaques de locomotives, incendies de dépôts de bois-carburant, hold-up, duels au revolver, embuscades meurtrières, neutralisation de bourgmestres rexistes, coupures du câble Berlin-Paris, fusils et poudres en tous genres : Stan & Ulysse, l’esprit inventif inaugure au sein du documentaire un sous-genre inédit : le Western-Wallonie de Francophonie (WWF), ou western-documentaire, ou encore tutoriel apache.

Stan et Ulysse nous racontent une aventure qui sent la poudre et le plastic, où la plus noble éthique se mêle à la plus narquoise des ironies.

Entrée GRATUITE – ULB, Maison des Arts, 56 avenue Jeanne, 1050 Ixelles. Cliquez ici pour voir le plan

Lien vers l’évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/1076047025912052/

Plus d’informations concernant le film sur le site : https://www.stanetulysse.com/a-propos


Premier séminaire du cycle 2019 le mardi 12 février (de 18h à 20h)

Avec Esteban Sierra Alvarez (historien, Université libre de Bruxelles)

Les mobilisations en Belgique autour de Sacco et Vanzetti

(l’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle)

Sacco et Vanzetti sont deux ouvriers anarchistes italo-américains, accusés à tort de crime (ils seront réhabilités en 1977 par la justice américaine) dans un climat de xénophobie et de chasse aux révolutionnaires. Ils sont condamnés à mort mais des actions de solidarité s’organisent pour eux dans le monde entier. En Belgique, cette solidarité ne parvient pas à être unitaire: la gauche, fraîchement recomposée à la suite de la Révolution russe, dévoile à travers cette affaire ses divisions et agit en ordre dispersé. Sacco et Vanzetti passent à la chaise électrique le 23 août 1927.

L’entrée au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s. Il se déroulera à la Salle Arthur Doucy, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles : voir Plan).

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Séminaire du jeudi 3 mai 2018 – 18h-20h

Stéfanie PREZIOSO (Université de Lausanne)

Pour une histoire transnationale des opprimés en guerre

Rencontre autour du livre « Contre la guerre 14-18 : résistances mondiales et révolution sociale » (éd. La Dispute, juin 2017).

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Docteure en Histoire, Professeure associée à la Faculté des sciences sociales et politique de l’Université de Lausanne, Membre du Centre de recherche interdisciplinaire sur l’international, Stefanie Prezioso a mené, entre autres, de nombreuses recherches sur la Première Guerre mondiale.

Elle vient de publier « Contre la guerre 14-18 : résistances mondiales et révolution sociale » (La Dispute, 2017), une anthologie de textes de résistances à la guerre qui parcoure les luttes des mondes ouvriers, des peuples opprimés et des mouvements féministes en guerre, à l’échelle internationale et qui ont tendance à être oubliées voire « éradiquées » des champs de la recherche historique. Cela implique, à ses yeux, d’assumer une option historiographique nouvelle, de s’inscrire dans une démarche de résistance à la fin présumée du « paradigme de la dissidence », c’est-à-dire de cette histoire politique, économique et sociale, accusée de « victimiser » les soldats et de donner trop de poids aux refus et à la révolte.

Lors de ce séminaire, elle propose ainsi de questionner le présent en résistant à l’air d’un temps qui favorise aujourd’hui le lissage rétrospectif des formidables conflits de « l’Âge des extrêmes » et dissimule les grands carrefours des décennies écoulées.

Stéfanie Prezioso sera par ailleurs interviewée en direct, le même jour à 14h, dans l’émission « Un jour dans l’histoire » (RTBF La Première).

Le séminaire est ouvert à tou.te.s et l’entrée est libre. Il se tiendra sur le Campus du Solbosch, Bâtiment S, salle Arthur Doucy, 12ème étage, Institut de sociologie de l’Université libre de Bruxelles, 44 avenue Jeanne. (voir plan : https://www.ulb.ac.be/campus/solbosch/plan-S.html). Attention, des travaux sont en cours Avenue Franklin Roosevelt, le campus est accessible en voiture uniquement via l’avenue Buyl)

Lien vers l’événement facebook.

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Séminaire du jeudi 26 avril (18h)

Anticléricalisme et anarchisme en Egypte avant 1914 

par Costantino PAONESSA,

Chercheur post-doctorant membre du LaRHis, Université Catholique de Louvain (UCL)

« Depuis la deuxième moitié du XIXème siècle et jusqu’à la fin de la Grande Guerre, de nombreux militants internationalistes, anarchistes et socialistes ont été entraînés dans la vague d’émigration italienne au Sud et à l’Est de la Méditerranée. En Egypte, en particulier, un important groupe de militants italiens émigres/exilés constituèrent le plus important centre anarchiste du bassin de la Méditerranée, parfaitement intégré dans le réseau global des mouvements radicaux du temps. Après une brève présentation de l’histoire du mouvement anarchiste en Egypte, ce séminaire abordera les luttes et les campagnes d’information et de sensibilisation anticléricales menées, en Egypte, par des groupes laïques et/ou athées italiens de l’époque, notamment anarchistes. »

Le séminaire est ouvert à tou.te.s et l’entrée est libre. Il se tiendra sur le Campus du Solbosch, Bâtiment S, salle Arthur Doucy, 12ème étage, Institut de sociologie de l’Université libre de Bruxelles, 44 avenue Jeanne. (voir plan : https://www.ulb.ac.be/campus/solbosch/plan-S.html). Attention, des travaux sont en cours Avenue Franklin Roosevelt, le campus est accessible en voiture uniquement via l’avenue Buyl)

Lien vers l’événement facebook

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Séminaire du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB

Jeudi 29 mars (18-20h)

avec

Simon Hupkens (Ulg) 

La ligue révolutionnaire des travailleurs 1971-1984: les trotskystes belges à la recherche d’une homogénéité politique

Pour ce troisième séminaire 2018 du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB, nous accueillerons Simon Hupkens (Ulg) pour une conférence-discussion sur « La ligue révolutionnaire des travailleurs 1971-1984: les trotskystes belges à la recherche d’une homogénéité politique ».

Le séminaire est ouvert à tou.te.s et l’entrée est libre. Il se tiendra sur le Campus du Solbosch, Bâtiment S, salle Arthur Doucy, 12ème étage, Institut de sociologie de l’Université libre de Bruxelles, 44 avenue Jeanne. (voir plan : https://www.ulb.ac.be/campus/solbosch/plan-S.html). Attention, des travaux sont en cours Avenue Franklin Roosevelt, le campus est accessible en voiture uniquement via l’avenue Buyl)

Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur notre le site internet du CHSG, sur l’événement facebook ainsi que sur l’invitation en pièce jointe. Le séminaire suivant aura lieu le jeudi 26 avril (18-20h) avec comme orateur Costantino Paonessa (UCL) sur le thème de l’ « Anticléricalisme et anarchisme en Egypte avant 1914 »

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Jeudi 8 mars 2018 (18h-20h) : Michel ROGER (EHESS, Paris), À la gauche du trotskisme, les Oppositionnels communistes en France et en Belgique (1928-1940)

Pour son séminaire du jeudi 8 mars 2018 (18h-20h), le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB a le plaisir d’accueillir Michel ROGER (EHESS, Paris) pour une conférence-discussion intitulée « À la gauche du trotskisme, les Oppositionnels communistes en France et en Belgique (1928-1940) »

Michel Roger est historien. Sa thèse, soutenue à L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, portait sur l’histoire de la Gauche communiste italienne. Après des travaux sur la fraction de gauche du Parti bolchevik en 1918 (la Revue Kommunist publiée chez Smolny), sur la Gauche communiste russe (le Groupe ouvrier du PCUS de Miasnikov) et sur la Gauche communiste belge (Hennaut), il vient de publier (2017) un nouvel ouvrage intitulé « Envers et contre tout », qui retrace le parcours des communistes « oppositionnels » de France et de Belgique, ne se reconnaissant pas uniquement dans le léninisme mais dont les groupes, actifs surtout dans les années ’20 et ’30, ont apporté une autre vision politique que celle, mieux connue, du trotskisme.

Le séminaire est ouvert à tou.te.s et l’entrée est libre. Il se tiendra sur le Campus du Solbosch, Bâtiment S, salle Arthur Doucy, 12ème étage, Institut de sociologie de l’Université libre de Bruxelles, 44 avenue Jeanne. (voir plan : https://www.ulb.ac.be/campus/solbosch/plan-S.html). Attention, des travaux sont en cours Avenue Franklin Roosevelt, le campus est accessible en voiture uniquement via l’avenue Buyl)

Vous trouverez également toutes les informations nécessaires sur l’événement facebook créé à cet effet. Le séminaire suivant aura lieu le jeudi 29 mars (18-20h), avec comme conférencier Simon Hupkens (Ulg) – « La ligue révolutionnaire des travailleurs 1971-1984 : les trotskystes belges à la recherche d’une homogénéité politique »

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Séminaires du CHSG : 22 février 2018 (18h-20h) – François BELOT (ULB), intitulée « Quelle marge de manœuvre pour un ministre communiste en Belgique ? L’expérience du ministre communiste Jean Terfve à la Libération » :

« Au lendemain de la Libération, des communistes entrent dans divers gouvernements d’Europe occidentale. En Belgique, le Parti communiste (PCB), qui a récolté plus de 12% aux élections de février 1946, envoie quatre de ses dirigeants au gouvernement. Jean Terfve se voit ainsi confier, en avril 1946, le portefeuille de la Reconstruction. Il est chargé de la réparation matérielle du pays et de l’élaboration des statuts à octroyer aux résistants et aux victimes de la guerre. Depuis la négociation des portefeuilles et jusqu’à sa démission onze mois plus tard, Jean Terfve, tout comme ses trois autres camarades, est confronté à de nombreuses difficultés et à de véritables actes de sabotage, de la part de ses adversaires catholiques comme de ses partenaires gouvernementaux, qui le contraignent à modifier ses projets.

Cette participation communiste au gouvernement belge n’est pas sans ouvrir des réflexions tout-à-fait actuelles quant à la très étroite marge de manœuvre que peuvent avoir des partis de gauche s’ils acceptent de participer au pouvoir. »

Nous aurons le plaisir d’accueillir comme « discutant » de cette séance, Luis Angel BERNARDO Y GARCIA, auteur d’une thèse de doctorat sur « Le Ventre des Belges. « Miracle économique » et restauration des forces de travail. Origines et développement de la politique alimentaire du second immédiat après-guerre (1914-1948) » (ULB, 2014-2015).

Le séminaire se déroulera à la salle Henri Janne, 15ème étage de l’Institut de Sociologie (Bât.S), ULB, 44 avenue Jeanne, 1050 Bruxelles. Entrée libre.

Le séminaire suivant aura lieu le jeudi 8 mars (18-20h), avec comme invité Michel Roger (EHESS, Paris), « À la gauche du trotskisme, les Oppositionnels communistes en France et en Belgique (1928-1940) » – Salle Arthur Doucy, Bâtiment S, 12ème étage.

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« La présence communiste dans les entreprises belges de l’après-guerre », Séminaire CHSG, mardi 30 mai à 18h

Comme chaque année, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG) de l’ULB organise en 2017 une série de séminaires, ouverts à tous.

Le mardi 30 mai 2017, de 18h à 20h, nous accueillerons Adrian Thomas (Master en Histoire, ULg) qui nous propose un exposé (suivi d’une discussion avec la salle) sur « La présence communiste dans les entreprises belges de l’après-guerre » :

« Le 23 mai 1948, Edgar Lalmand, n° 1 du Parti communiste de Belgique (PCB), soupire, affligé, à son Comité central désorienté : « Dans l’histoire de notre Parti, même aux jours les plus sombres, les militants du Parti communiste n’ont jamais manifesté à l’égard du mouvement syndical une telle indifférence ». Trois semaines plus tôt, la Fédération Générale du Travail de Belgique (FGTB) réunie en congrès s’était résolue à démettre tous les permanents syndicaux communistes des instances dirigeantes du syndicat. Ce mouvement, enclenché depuis plusieurs mois, se généralise en province : presque tous les syndicalistes membres du Parti communiste perdent leur(s) mandat(s) dans l’année 1948. Cette FGTB, que les communistes avaient cofondée à peine trois ans plus tôt en obligeant les socialistes à les rejoindre par fusion de leurs dissidences, s’était retournée contre eux. Retour à la situation antebellum, où le PC était perçu par presque tous comme un paria de la classe ouvrière, un parti de l’étranger qu’il fallait absolument tenir à distance. Pourtant, rien n’était joué durant ces années méconnues d’immédiat après-guerre où jamais des révolutionnaires n’eurent autant d’influence en Belgique. »

Une présentation synthétique des conclusions de son mémoire de Master est disponible sur le lien suivant: http://www.ihoes.be/PDF/IHOES_Analyse155.pdf

Le séminaire se déroulera à la salle Arthur Doucy, 12ème étage de l’Institut de Sociologie (Bât.S, local 12.123), ULB, 44 avenue Jeanne, 1050- Bruxelles). Entrée libre.

L’annonce du séminaire est disponible sur le site du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches  ainsi que sur la nouvelle page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/events/815816591907328/

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« Le droit à la paresse, programme de Gauche ? » Séminaire CHSG, mardi 9 mai à 18h

Le mardi 9 mai 2017, de 18h à 20h, nous accueillerons Michel Majoros (Historien, chercheur et auteur du Droit à la paresse vu de Belgique, un siècle de renoncements et d’espoirs, à paraître) qui nous propose un exposé (suivi d’une discussion avec la salle) sur la question du « droit à la paresse » hier et aujourd’hui, vu de Belgique :

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« Suite logique du Capital de Marx, le texte de Paul Lafargue Le droit à la paresse, positive la paresse et l’érige en droit naturel. Or, la doxa de gauche entend convertir sa base sociale, les travailleurs, au prosélytisme du travail, valeur quasi- religieuse partagée avec la droite.

Depuis l’instauration légale des 8 heures, les avancées sur le temps de travail – congés payés, réduction de la durée hebdomadaire du travail, etc.– résultent de mouvements inattendus, jusqu’à l’insoumission, comme le réfractariat sous l’occupation, la désertion des ateliers lors de l’hiver 1960-61, et depuis 68, des allergies au travail, des précarités revendiquées, des expressions artistiques qui chantent la paresse gratuite, alors que le marché s’empare du temps libéré. Aujourd’hui, la croissance montre ses impasses, le fanatisme du travail s’écroule en burn-out planétaire.

Est-il possible de construire une histoire sociale qui inclue le droit à la paresse ? Un programme politique qui résiste, avec une créativité alternative, aux saccages du productivisme ? »

Le séminaire se déroulera à la salle Arthur Doucy, 12ème étage de l’Institut de Sociologie (Bât.S, local 12.123), ULB, 44 avenue Jeanne, 1050- Bruxelles). Entrée libre.

Un dernier séminaire est prévu au printemps 2017 (mêmes heures, même local), le mardi 30 mai 2017, de 18h à 20h, avec Adrian THOMAS (Master en Histoire, Ulg) sur le thème de « La présence communiste dans les entreprises belges de l’après-guerre »

L’annonce du séminaire est disponible sur la nouvelle page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/events/1543858735692750/

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« Qu’est devenue la Gauche israélienne aujourd’hui ? »

Thomas VESCOVI (Chercheur, Paris VIII)

Séminaire du CHSG – Mardi 28 mars 2017, de 18h à 20h.

Comme chaque année, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG) de l’ULB organise en 2017 une série de séminaires, ouverts à tous.

Le premier de ces séminaires se tiendra le mardi 28 mars 2017, de 18h à 20h. Thomas Vescovi (diplômé de Paris VIII), dont les travaux de recherche portent sur le Proche-Orient, et qui est un bon connaisseur de la société juive israélienne, y fera un exposé sur la situation de la gauche israélienne aujourd’hui :

 » Le soutien de l’URSS à la création d’Israël en 1948 montre à quel point cet Etat incarnait un espoir pour les gauches européennes au Moyen-Orient. Entre le mythe des kibboutz et l’espoir d’un socialisme oriental, la gauche israélienne n’est jamais parvenue à transformer ces espérances en réalité concrète. Loin d’avancer en bloc homogène, la gauche israélienne a cependant été au cœur des principaux actes de rapprochement avec le voisin palestinien. De l’échec du processus d’Oslo à l’hégémonie politique de Benjamin Netanyahu, en passant par la Seconde Intifada et la montée des mouvements d’extrême droite, les progressistes israéliens ne semblent plus en capacité de peser politiquement.

Qu’en est-il réellement ? Qu’est-ce qu’être de gauche en Israël aujourd’hui ? Comment les fractures du passé impactent les discours politiques de la gauche israélienne aujourd’hui ? »

Le séminaire se déroulera à la salle Arthur Doucy, 12ème étage de l’Institut de Sociologie (Bât.S, local 12.123), ULB, 44 avenue Jeanne, 1050- Bruxelles). Entrée libre.

Deux autres séminaires sont prévus en 2017 (voir affiche ci-dessous).

Le CHSG a désormais sa propre page Facebook, n’hésitez pas à nous suivre…

Séminaires2017Fin

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Séminaire du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches

Le jeudi 16 juin 2016, à 18h, Salle Henri Janne (Institut de Sociologie de l’ULB, 15e niveau, avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles)

La naissance du nucléaire belge et la peur du rouge
Pour un développement de la science nucléaire belge : négociations diplomatiques avec les États-Unis et le Royaume-Uni (1954-1959)

Les négociations entre la Belgique et les deux puissances anglo-saxonnes au sujet du développement de la science nucléaire belge furent difficiles. Euratom joua un rôle important dans ces négociations. En ce qui concerne la Belgique, les discussions autour du Traité d’Euratom ont été en partie une couverture pour l’AIEA et l’USAEC. En effet, elles permirent pour des raisons politiques d’éviter provisoirement le transfert d’informations sensibles à des scientifiques belges considérés comme communistes ou sympathisants.

Yoanna ALEXIOU a obtenu une maîtrise en Histoire à l’ULB en septembre 2015. Son mémoire portait sur l’Institut Interuniversitaire des Sciences Nucléaires, créé en 1947. Cela lui a permis d’analyser les relations diplomatiques que la Belgique entretenait avec les deux grandes puissances anglo-saxonne durant une période clé pour le développement de la science nucléaire : la guerre froide. Désormais attachée de recherche au Services des Archives de l’ULB, Yoanna se consacre toujours à l’histoire des sciences en participant à un projet de valorisation des Archives et des comptes rendus scientifiques des Instituts Internationaux de Physique et de Chimie Solvay.

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Affiche des séminaires de l’année 2016 organisés par le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches

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Prochains séminaires les 19 mai et 16 juin (de 18h à 20h) !!

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Jeudi 28 avril de 18h à 20h

Séminaire du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches   

« Les communistes au pouvoir ou la politique alimentaire du ministre Edgar Lalmand (1945-1947) »

Au cours du second immédiat après-guerre qui correspond grosso modo au temps de pénurie alimentaire mondiale s’achevant en 1948, les communistes qui participent au pouvoir vont se voir attribuer le lourd portefeuille du Ravitaillement.

Luis Angel Bernardo y Garcia est archiviste de L’État aux Archives générales du Royaume à Bruxelles. Il a défendu en 2015 une thèse de doctorat à l’ULB consacrée aux politiques alimentaires en Belgique en temps de guerre et de sortie de guerre.

Le séminaire se déroulera à la salle Doucy, bâtiment S (Institut de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050- Bruxelles), 12ème étage, local 123

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Séminaire du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG) de l’ULB 

Jeudi 17 mars 2016, de 18h à 20h 

« Les travailleurs turcs sont aussi des êtres humains ». Les grèves des mineurs turcs dans l’industrie charbonnière belge (1963-1990), par Mazyar Khoojinian

Le premier séminaire de l’année 2016 du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG) de l’ULB se tiendra le jeudi 17 mars 2016.

Mazyar Khoojinian, docteur en histoire contemporaine de l’ULB, nous fera un exposé sur un aspect de sa thèse :

« Les travailleurs turcs sont aussi des êtres humains ». Les grèves des mineurs turcs dans l’industrie charbonnière belge (1963-1990),

A rebours de l’image d’une main-d’œuvre immigrée docile et malléable, l’immigration turque organisée à destination de l’industrie charbonnière belge à partir de 1963 s’est très tôt distinguée par une série de mouvements de grève portant autant sur leurs conditions de travail que sur leur situation extraprofessionnelle. L’exposé analysera l’évolution des conflits sociaux initiés, soutenus et/ou vécus par les ouvriers mineurs turcs  de la première moitié des années 1960 au début des années 1980.

Le séminaire se déroulera à la salle Doucy (S12-123 ; 12ème étage de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050- Bruxelles) de 18 à 20 heures.

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 Séminaire du Centre d’histoire et de sociologie des gauches (CHSG)

Jeudi 7 mai 2015 de 18 à 20 heures

Le dernier séminaire du Centre d’histoire et de sociologie des gauches (CHSG) pour ce semestre aura lieu le jeudi 7 mai 2015 de 18 à 20 heures

Deux jeunes historiens nous feront part des recherches qu’ils ont développées dans leur récent mémoire.

Rémy Bersipont, « L’organe de presse du Parti Communiste de Belgique durant l’entre-deux-guerres ».

L’histoire de la presse communiste est loin d’avoir été un long fleuve tranquille : changements de périodicité, problèmes financiers, difficultés de trouver un lectorat…

En 2014, Rémy Bersipont a défendu à l’UCL un mémoire en histoire qui analyse le modèle de presse développé par le journal francophone du PCB.

Lucie Boute, « Willy Peers, itinéraire politique d’un médecin communiste ».

Willy Peers est devenu un personnage symbolique de la lutte pour la dépénalisation de l’avortement en Belgique, mais on relève très rarement qu’il était un communiste convaincu.

Lucie Boute a consacré son mémoire en histoire, défendu à l’ULB en 2014, à retracer les liens politiques de Peers avec le PCB. Elle a aussi créé une exposition sur Willy Peers pour la Faculté de médecine de l’ULB.

Institut de sociologie, salle Doucy, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050-Bruxelles