L’espéranto, une langue commune pour la gauche de demain ? Séminaire avec Tabatha Fabri le jeudi 13 novembre 2025 (18h-20h, ULB)

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches organise un séminaire le 13 novembre 2025 L’espéranto, une langue commune pour la gauche de demain ?  avec Tabatha Fabri. Introduction de la séance par Kristine Tytgat (VUB, présidente de la Fédération belge de l’espéranto / Belga Esperanto-Federacio).

L’espéranto est une langue internationale créée en 1887 par un Juif polonais. Dès le début, l’espéranto est créé comme un projet philosophie et politique pour faire passer des idées de pacifisme et d’internationalisme et de solidarité entre les peuples. Mais quels sont ses liens avec les mouvements de gauche ? En quoi l’espéranto pourrait être une langue commune pour la gauche ? 

 L’espérantisme est composé de divers mouvements et sous-mouvements. Le mouvement qui nous intéresse est le mouvement espérantiste ouvrier, engagé pour des valeurs de gauche, en principal l’opposition au nationalisme. 

La conférence consistera en un panorama historique en trois temps.  

  • La période anarchiste espérantiste (1904-1908), représentée par la communauté bruxelloise L’Expérience.  
  • L’association anationale mondiale SAT (à partir de 1921) et de la correspondance qu’elle organise avec le monde entier, y compris entre Bruxelles et l’Union Soviétique, tout en affirmant un rejet radical et spécifique du nationalisme.  
  • Enfin, l’après Seconde Guerre mondiale, afin de comprendre les enjeux du revirement neutralisant d’un mouvement qui cherche à se reconstruire après une interdiction. 

 
La conférence ne s’arrête pas sur le panorama historique. La conclusion et le débat nous permettront d’ouvrir la question de l’anti-impérialisme et des contre-hégémonies linguistiques et culturelles. 


Tabatha Fabri est historienne, diplômée d’un Master à l’ULB. Son mémoire, intitulé L’internationalisme et la langue internationale “espéranto” : L’internationalisme, le sennaciismo et la nation dans les mouvements espérantistes d’extrême-gauche à Bruxelles (1904–1972), défendu en 2023-2024 sous la direction de Nicolas Verschueren, explore les liens entre idéologies internationalistes et pratiques politiques dans les milieux militants espérantistes. Actuellement doctorante à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), elle poursuit ses recherches sur l’espérantisme de gauche, en élargissant cette fois le cadre géographique de son étude. Ses travaux interrogent les dynamiques transnationales, les réseaux militants et les usages politiques de la langue espéranto dans les mouvements ouvriers. Elle a présenté ses recherches dans plusieurs congrès espérantistes, tels que Retoso, Virtuala Kongreso, SAT Kongreso, ainsi qu’aux Journées des jeunes historiens. Elle interviendra également au colloque Langues et Savoirs où elle présentera le rôle de l’espéranto comme outil pour une vision alternative de l’internationalisme. 

Kristine Tytgat est philologue en langues germaniques et slaves, elle a enseigné à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), au département de linguistique appliquée jusqu’en 2018. Elle préside la Fédération belge de l’espéranto / Belga Esperanto-Federacio.

Le séminaire est organisé avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Le séminaire aura lieu le jeudi 13 novembre 2025 à l’ULB, Campus du Solbosch, bâtiment S, salle Henri Janne, 15ème étage, S.S.15.331

Plan du Campus: https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

Entrée libre

Lien vers l’événement Facebook : https://fb.me/e/5egsq9eN4

Publication du dernier dernier numéro des cahiers Jean Jaurès « Le « modèle »belge. Une inspiration pour le mouvement ouvrier européen (1870 -1930) »

Le dernier n° des cahiers Jaurès « Le « modèle » belge. Une inspiration pour le mouvement ouvrier européen (1870-1930) » est désormais disponible à l’adresse suivante:  Le « modèle » belge. Une inspiration pour le mouvement ouvrier européen (1870-1930) – Fondation Jean-Jaurès

Cette publication, coordonnée par Martin Georges (membre de notre Institut), reprend les actes de la journée d’étude autour du socialisme belge, tenue le 15 mars 2024 à l’ULB. Elle a été coorganisée par l’institut Marcel Liebman, l’unité de recherche Mondes modernes et contemporains de l’Université libre de Bruxelles (MMC – ULB), le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG), ainsi que la Société d’études jaurésiennes, grâce au soutien du Fonds national de la recherche scientifique belge (FNRS), de l’ULB-Faculté de Philosophie et Sciences sociales, de la Fondation Jean Jaurès et du centre Bibliothèque et archives de l’Institut Emile Vandervelde

L’objectif de cette journée d’étude fut d’étudier la représentation et la place du mouvement ouvrier belge dans l’espace européen. Plutôt qu’une étude de cas classique, centrée sur les composantes du mouvement ouvrier, les intervenants et intervenantes ont cherché à élargir la focale pour étudier, questionner, analyser, la place imaginaire et effective qu’occupa le mouvement ouvrier belge dans un cadre inter– et transnational.

Table des matières complète du numéro :

– Introduction, Jean Puissant et Martin Georges

– Exceptionnalité du socialisme belge dans le mouvement ouvrier international (1885-1914), Martin Georges

– Le « parti modèle » de la Deuxième internationale ? Influence du Parti ouvrier belge (POB/BWP) et de ses coopératives sur les organisations socialistes, Hendrik Defoort, Martin Georges

– Les rapports entre le Parti ouvrier belge et les syndicats avant la Première Guerre mondiale : un modèle belge ?, Francine Bolle

– Le POB face à la question congolaise dans une perspective internationale (1907-1908), Elisa Marcobelli

– Le mouvement ouvrier belge et l’OIT durant l’entre-deux-guerres :histoire d’une affinité élective, Adeline Blaszkiewicz-Maison

– Les Belges au cœur du Bureau socialiste international : d’un hommage à un bras de fer, 1900-1914, Andrea Benedetti

– Giacomo Matteotti dans l’ombre de Jean Jaurès ? Perspectives sur les symboles politiques dans le monde socialiste belge d’entre-deux-guerres, Jeoffrey Liénart

– Le « modèle » caché : socialistes belges et français au temps de Jaurès, Christophe Prochasson

« Atelier des archives : Enquête et requête d’une résistance communiste » Vendredi 17 octobre 2025 (16h-18h) au Centre des Archives du communisme en Belgique

Ecoute collective et discussion autour du podcast d’Anouchka Trocker, Marie Chartron et Jean-Michel Chaumont, réalisé à partir du dossier (archives du Parti Communiste Français) de la résistante Claire Couesnon.

Atelier coorganisé par le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG) de l’ULB et le Centre des Archives du communisme en Belgique (CArCoB).

Présentation :

« Malgré mon amertume et mon désespoir, écrit Claire Couesnon en février 1944 dans une longue lettre au Parti Communiste Français, je vous préviens que mon mari a été exécuté par erreur et que le traître sévit encore. J’exige aussi que l’honneur de Paul Couesnon soit rétabli. »

Fondée sur cette lettre saisissante, l’émission retrace le parcours en résistance de Paul et Claire et aborde également les répercussions pour leur fille Maryvonne, née en 1942 et dont le témoignage a été recueilli pour la réalisation du podcast. On découvre chez ces militants communistes une intensité d’engagement et de loyauté aujourd’hui difficilement concevable alors qu’elle était chose courante il y a quelques décennies à peine. Faut-il s’en réjouir ou le déplorer ? On peut à tout le moins en prendre acte.

Paul, mari exécuté de Claire, et sa fille Maryvonne, été 1943, quelques mois avant l’exécution de Paul

Informations pratiques :

Lieu : CArCoB, Rue de la Caserne 33 (1er étage), 1000 BRUXELLES

Inscription obligatoire : contact@carcob.eu (nombre de places limitées à 20 personnes)

Il y a 100 ans, le fascisme italien dévoilait son vrai visage : « L’assassinat le 10 juin 1924 de Giacomo Matteotti, député socialiste » – Mercredi 5 juin 2024, à l’ULB, 9h30-16h)

L’exposition sur Matteotti et la Belgique est présentée dans la Bibliothèque de Sciences Humaines de l’ULB jusqu’au 3 juillet 2024 inclus (!! Attention !! fermeture de la bibliothèque pour inventaire du 24 au 27 juin 2024, l’exposition n’est donc pas accessible cette semaine-là) : Bâtiment NB, au coin de l’av. Héger et du Square Servais, Campus du Solbosch, voir plan du campus (accès PMR)

!! Informations pratiques et lien d’inscription (gratuite mais obligatoire) ci-dessous !!

Le fascisme s’installe en Italie à la suite de la « Marche sur Rome » de 1922.  Le régime s’est imposé à coups de violences et d’assassinats, mais le roi confie le pouvoir à Mussolini. Le nouveau régime est bien perçu par la droite qui y voit un énergique « retour à l’ordre ».

À l’étranger, la personne de Mussolini est largement caricaturée comme celle d’un César de pacotille, ridicule mais sans danger.

L’enlèvement et l’assassinat du député socialiste Matteotti, qui s’était opposé à Mussolini à la Chambre et avait contesté le résultat des élections qui venaient de se dérouler dans un climat de violence, signent donc un électrochoc pour l’opinion publique.

Le crime commandité par Mussolini ébranle temporairement le régime fasciste mais précède de peu son renforcement, l’établissement officiel de la dictature et la fin de la monarchie parlementaire.

Les deux camps sont désormais clairement séparés.

Matteotti n’est certes pas la première victime du fascisme mais en devient le symbole.

À l’étranger, et notamment en Belgique, un véritable culte lui est voué dès que sa mort est connue. On lui consacre un monument, des rues et même une chanson en wallon !

La journée d’études qu’organise le CHSG de l’ULB le 5 juin se centrera sur les mobilisations des différents milieux politiques et philosophiques belges par rapport à ce fait majeur de l’histoire italienne et les comparera avec les autres mobilisations en souvenir du martyr de l’antifascisme.

Programme de la journée

9h30 : Accueil

10h-12h Matinée (présidence de séance : Francine Bolle, ULB)

  • 10 h : Introduction : »Pourquoi se souvenir de l’assassinat de Matteotti, symbole des victimes du fascisme italien ?  » (Anne Morelli, ULB)
  • 10h30 : « Qu’est-ce qu’un martyr politique au début du XXe siècle?  » (Pierre Marie Delpù, ULB)
  • 11 h : « Le souvenir de Giacomo Matteotti à l’étranger » (Giacomo Colaprice, Università di Bari)
  • 11h30 :  » Les socialistes belges et le « culte » de Matteotti » (Joffrey Liénart, Bibliothèque et Archives de l’Institut Emile Vandervelde)

12h : Pause-déjeuner

13 h: Visite de l’exposition sur Matteotti et la Belgique présentée dans la Bibliothèque de Sciences Humaines de l’ULB

14h-16h : Après-midi (présidence de séance : Cécile Piret, ULB)

  • 14 h:  » La réaction des communistes belges face à l’assassinat » (François Belot, CARCOB)
  • 14h30: « La Franc-maçonnerie italienne et Giacomo Matteotti » (Fulvio Conti- Università di Firenze)
  • 15h :  » La mémoire de Matteotti en Italie après le fascisme » (Stefano Gallo, CNR et Directeur scientifique de la Bibliothèque Franco Serantini)
  • 15h30 : Débat

16 h: Clôture des travaux

Informations pratiques

Lieu : Université libre de Bruxelles, Salle H. Janne, 15ème étage de l’Institut de sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 – Bruxelles

Inscription (gratuite mais obligatoire) via le lien : Inscription Journée d’étude 5 juin 2024 à l’ULB – centenaire de l’assassinat de Matteotti | Framaforms.org

La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? – Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie – avec P.-E. Babin – jeudi 24 mars 2022 (18h-20h), ULB

Le 24 mars 2022, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB et l’Institut Marcel Liebman auront le plaisir d’accueillir Paul-Emmanuel Babin (Faculté de droit de l’Université de Lille) pour une conférence sur le thème « La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? – Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie ».

Écrire l’Histoire d’un réseau de l’ombre revient à le sortir de l’oubli. A l’aube du soixantenaire de l’indépendance de l’Algérie, quel est le sens que nous pouvons donner au combat des Belges aux côtés des Algériens ? Faut-il parler d’oppositions intellectuelles, de résistance belge ou bien encore de « Justes » par rapport au colonialisme ? Doit-on au contraire considérer qu’en Belgique, il ne s’agissait que d’une minorité placée aux marges d’un conflit ? D’un côté la dimension européenne du combat des Algériens et d’un autre côté, le choix assumé de militants de gauche, invitent à restituer les enjeux de ce « Front du Nord », dont les rangs sont à présent clairsemés. »

Où ? Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, local NA4 203 (square Jean Servais, le bâtiment NA est accolé au bâtiment de la bibliothèque des Sciences humaines – Simone Veil. https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

!! Inscription vivement recommandée !! (Nombre de places limitées, premiers inscrits, premiers servis) : https://framaforms.org/inscription-conference-les-reseaux…

Conférence organisée avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles.

!!! ANNULÉ !!! Séminaire : « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge », par Anne Mathieu (7 décembre 2021, 18h-20h)

En raison de la situation sanitaire, nous sommes contraints d’annuler ce séminaire. Nous espérons pouvoir le reporter au printemps prochain.

Notre second séminaire de l’année 2021-2022 se tiendra le mardi 7 décembre 2021 de 18h à 20h. Nous accueillerons Anne Mathieu (Maîtresse de conférences, Université de Lorraine, Etudes culturelles, Nancy) pour un exposé autour de « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge ».

Présentation de la conférence :

Journaliste importante de l’entre-deux-guerres, militante pionnière du droit des étrangers et précurseure de l’anticolonialisme, Magdeleine Paz (1889-1973) fut également une figure de l’antistalinisme et la cheville ouvrière de la campagne pour la libération du célèbre écrivain et intellectuel Victor Serge.

Cette conférence s’appuiera sur les articles qu’elle publia dans divers périodiques pour dénoncer l’emprisonnement de Victor Serge ainsi que sur sa correspondance avec Marcel Martinet, ancien responsable littéraire de L’Humanité, essayiste et écrivain. Autant de textes qui n’ont été republiés qu’en 2015 assortis d’un choix de ces lettres pour la première fois rendues accessibles, dans l’anthologie que Anne Mathieu a consacrée à Magdeleine Paz[1]. La conférence analysera ces textes et lettres mais aussi les autres que sa recherche a exhumés, au travers d’une analyse discursive thématique, lexicale et rhétorique.

Une analyse qui montrera comment Magdeleine Paz s’est opposée à la toute-puissance du parti communiste français et soviétique et combien elle a été pour son époque une rebelle et une figure courageuse. Elle est pourtant demeurée largement dans les coulisses de l’Histoire des intellectuels, tout juste mentionnée dans les ouvrages qui rendent compte de cette fameuse « affaire ».

Informations pratiques :

Sur inscription (nombre de places limitées, par ordre d’inscription, maximum 30). Port du masque obligatoire toute la durée de la conférence. Gel hydroalcoolique à disposition à l’entrée.

Lien pour l’inscription : https://framaforms.org/inscription-chsg-magdeleine-paz-et-laffaire-victor-serge-anne-mathieu-1636720853

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302


[1] Magdeleine Paz, Je suis l’étranger. Reportages, suivis de documents sur l’Affaire Victor Serge, Textes réunis, annotés et présentés par Anne Mathieu, Biographie chronologique par Anne Mathieu, Paris, éditions de la Thébaïde, décembre 2015, 396 p.

Séminaire « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 », avec Lucas Raucq et Jean Puissant – jeudi 14 octobre 2021 (18h-20h)

!!!! Inscriptions jusqu’au jeudi 14 octobre, 16h, à l’adresse suivante :

https://framaforms.org/inscription-chsg-jeudi-14-octobre-2021-a-18h-emeutes-autonomie-ouvriere-prehistoire-du-droit-du

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches a le plaisir de vous annoncer la reprise de ses séminaires en présentiel.

Pour le premier séminaire de l’année 2021-2022 qui se tiendra le jeudi 14 octobre 2021 de 18h à 20h, nous accueillerons Lucas Raucq (Historien, ULB) pour un exposé sur le thème « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 ».

La discussion sera animée par Jean Puissant (professeur honoraire, ULB), notamment auteur de L’évolution du mouvement ouvrier socialiste dans le Borinage (Académie royale de Belgique, 1982)

« Durant l’été 1861, l’effervescence règne dans ce petit bout de Belgique qu’est le Borinage : étroit réduit industriel glissé entre la frontière française et le chef-lieu de la province de Hainaut, Mons. En effet, une goutte d’eau bien atypique vient de faire déborder le vase de la résilience maintes fois éprouvée de la classe ouvrière locale et l’a poussée à l’émeute : l’affichage de règlements d’atelier sur les murs de ses charbonnages !

Sur ces affiches, les « maîtres de fosses » ont inscrit ce qu’ils appellent « le bon ordre industriel », en fait les normes de travail qu’ils souhaitaient voir s’appliquer dans le quotidien des travaux miniers. Ce nouvel ordre des choses, les ouvriers et ouvrières ne semblent pourtant pouvoir l’encadrer, il froisse au plus haut point leur sens du juste et de l’injuste, ainsi que leur autonomie jusque-là relativement sauvegardée sur les lieux de leur labeur…

La grève et les émeutes qui l’accompagnèrent ébranlèrent la société belge de l’époque et suscita des débats pionniers – mais mort-nés – quant aux questions du droit et de la règlementation du travail.

Cet événement et ses répercussions ont laissé en outre à l’historien de multiples indices sur ce qui constituait la norme et le normal au travail à la fois aux yeux du maître et à ceux de l’ouvrier charbonnier : un point d’accès vers ce qui composait les cultures respectives de ces deux classes sociales ? »

Lien vers l’événement Facebook : https://fb.me/e/2D4pJ1Kg6

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302

La conférence est ouverte à toutes et tous, GRATUITE, mais sur inscription (le nombre de places est limité à la capacité du local, par ordre d’inscription. Vous serez averti.e par mail si nous dépassons la capacité d’accueil de la salle et que votre inscription ne peut plus être prise en compte) : https://framaforms.org/inscription-chsg-jeudi-14-octobre-2021-a-18h-emeutes-autonomie-ouvriere-prehistoire-du-droit-du

Règles sanitaires en vigueur à l’Université : port du masque obligatoire toute la durée de la conférence. Gel hydroalcoolique à disposition à l’entrée.

Contact : chsg@ulb.be

La Commune de Paris, il y a 150 ans. Quelles relectures aujourd’hui ? Du 26 avril au 16 mai 2021 – Colloque en ligne & exposition en plein air

!!Méthode de connexion aux conférences en ligne (du 3 mai au 8 mai)!!

La participation aux conférences ne demande aucune inscription préalable.

Il est possible de suivre les conférences :

– Sur notre chaine Youtube (aucune ouverture de compte n’est nécessaire) :

-> Pour suivre en direct la conférence du vendredi 7 mai (Session 3, avec Chloé Leprince et Quentin Deluermoz), cliquez sur : https://youtu.be/x8s04SRicuc

-> Pour suivre en direct la conférence du samedi 8 mai (Session 4, avec Dominique Villaeys-Poirré et Eric Toussaint), cliquez sur https://youtu.be/cL8p9SDgeNk

-> pour (re)voir la conférence du lundi 3 mai (Session 1, avec Jean-Louis Robert, Laure Godineau et Marc César), il vous suffit de cliquer sur le lien suivant : https://youtu.be/JnFnpmSz-Sw

-> pour (re)voir la conférence du mercredi 5 mai (Session 2, avec Jean-Michel Dufays et Francis Sartorius) le lien est le suivant : https://youtu.be/WFH8LUyNjdM

– Sur nos pages Facebook de l’Institut Marcel Liebman et du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches : les annonces des conférences du lundi 3 mai et mercredi 7 mai sont déjà publiées (si vous avez un compte Facebook, vous pouvez dès à présent demander qu’un rappel vous soit envoyé en cliquant sur le bouton prévu à cet effet).

Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

***

Depuis l’écrasement de la Commune de 1871, des dizaines d’ouvrages ont été consacrés à son histoire. Mais chaque époque pose des questions différentes face à cet événement exceptionnel qui annonçait les révolutions du XXème siècle.

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et l’Institut Marcel Liebman, se proposent de donner la parole à des chercheurs et à des militants qui interrogent de manière novatrice la Commune et sa répression.

Tandis qu’une offensive conservatrice demande de ne plus évoquer le souvenir de la Commune, nous avons choisi de nourrir la réflexion sur cet événement fondateur à travers un colloque organisé sous la forme d’une série de conférences en ligne.

En clôture du colloque et en collaboration avec La Maison du Livre, nous vous proposons également une soirée littéraire autour de la Commune.  

Le colloque sera accompagné de l’exposition « Vive la Commune ! », visible en plein air sur l’avenue Paul Héger (Campus du Solbosch). Cette exposition retrace l’histoire de la Commune à travers des photographies actuelles de Paris, sur lesquelles des artistes ont dessiné les acteurs (imaginaires) de la Commune. L’exposition a été conçue, avec le soutien du Collectif Krasnyi, par Sixtine d’Ydewalle, doctorante sur le communalisme, les dessinateurs Manu Scordia et Thibaut Dramaix et le photographe Karim Brikci-Nigassa.

L’exposition a été montée avec le soutien de la Commission culturelle (ULB-Culture) et l’aide logistique de l’Association des Cercles Étudiants.

Le colloque est organisé avec le soutien financier du FNRS et de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Du 26 avril au 16 mai : Exposition en plein air « Vive la Commune »

Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, en haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires)

Lundi 26 avril :  17h30 – Inauguration de l’exposition

Intermède musical par « Le chant des Cerises » (Chansons contestataires d’hier et d’aujourd’hui)

Emission spéciale « Histoire de savoir » sur Radio Campus.  

Table de presse en collaboration avec les Presses universitaires de Bruxelles (PUB) avec une sélection d’ouvrages récents de nos intervenants au colloque.

!!! Inscription (obligatoire!) inauguration exposition en plein air « Vive la Commune! » !!!

Elle débutera à 17h30 jusque 19h à l’ULB, dans le haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires) en présence des artistes qui l’ont conçue. Elle se fera dans le respect des normes sanitaires, c’est-à-dire par groupes de 10 personnes maximum, avec port du masque obligatoire. Chaque personne inscrite recevra un mail avec une lettre (A,B,…) correspondant au groupe où elle sera attendue. Certains commenceront la visite de l’exposition par le haut de l’avenue Héger, d’autres en sens inverse.

!!! IMPORTANT !!! Si vous comptez nous rejoindre, envoyez un mail de réservation à : anne.morelli@ulb.be

Colloque académique en ligne du lundi 3 mai au samedi 8 mai 2021

(En soirée de 17h à 18h30)

Lundi 3 mai (présidence : Nicolas Veschueren)

  • 17h : Histoire et mémoire de la Commune – Jean-Louis Robert (professeur émérite, Université Paris 1 et président d’honneur des Amies et Amis de la Commune)
  • 17h30 : Relecture de la Commune, écrire l’histoire de la Commune de Paris – Marc César (enseignant et chercheur à l’Université Paris 13) et Laure Godineau (maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 13)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mercredi 5 mai (présidence de séance : Anne Morelli)

  • 17h – Les francs-maçons et la Commune – Jean-Michel Dufays (Historien, Haute Ecole Bruxelles-Brabant)
  • 17h30 – Les proscrits de la Commune présents en Belgique, des personnalités très diverses – Francis Sartorius (Historien, auteur du livre Les Communards en exil. Etat de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs 1871-1880)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai (présidence de séance : Francine Bolle)

  • 17h – De la figure de la « pétroleuse » à la conquête d’une souveraineté dans l’évènement, les femmes dans la Commune de Paris – Chloé Leprince (journaliste à France Culture, réédition de Les « Pétroleuses » d’Edith Thomas chez Folio en mars 2021, étudiante ENS- EHESS).
  • 17h30 – Une histoire mondiale de la Commune – Quentin Deluermoz (professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris, laboratoire ICT)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai à 20h15 : Rencontre avec le Collectif Krasnyi (en ligne, par l’UPJB)

  • à 20h15, l’Union des progressistes juifs de Belgique organise, en lien avec le colloque, une rencontre en ligne avec des membres du Collectif Krasnyi qui viendront, entre autres, présenter l’exposition « Vive la Commune ! », visible à l’ULB (en plein air) du 27 avril au 16 mai 2021. Plus d’informations seront prochainement disponibles sur la page : Agenda | UPJB.    

Samedi 8 mai (présidence de séance : Gabriel Maissin)

  • 17h – Rosa Luxemburg et la Commune de Paris – Dominique Villaeys-Poirré (auteure du Blog « Comprendre avec Rosa Luxemburg »)
  • 17h30 – Un militant du XXIème siècle peut-il encore s’inspirer des solutions préconisées par la Commune ? L’exemple de la dette et du crédit –Eric Toussaint (docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mardi 11 mai : soirée de clôture à la Maison du Livre

!!! Etant donné que la situation sanitaire empêche la tenue de cet événement en présentiel, celui-ci est reporté à l’automne prochain !!!

(Rue de Rome 24-28 – 1060 Bruxelles)

Soirée littéraire autour de la Commune(Sous réserve de possibilité d’organisation en présentiel)

Avec Paul Lidsky (écrivain, auteur de « Les écrivains contre la Commune – Suivi de Les artistes pour la Commune », éd. La Découverte, rééd. augm. 2021) et Paul Aron (professeur de littérature et théorie littéraire à l’Université Libre de Bruxelles)

Lectures de textes sur la Commune (par Isabelle Dumont, comédienne).

Informations pratiques

Les conférences auront lieu en ligne en direct et seront diffusées simultanément sur Youtube, sur la page Colloques-conférences Replay – YouTube  (la création d’un compte n’est pas nécessaire) et sur Facebook (les événements seront annoncés sur les pages du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et de l’Institut Marcel Liebman). Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

Pour l’inauguration de l’exposition et la soirée de clôture, les informations pratiques et modalités d’inscriptions dépendront des règles sanitaires en vigueur et seront donc communiquées au plus tard la semaine précédant ces événements.

Extrait de l’exposition "Vive la Commune !"

Extrait de l’exposition Vive la Commune !

De quoi Gramsci est-il le nom en France ? – Anthony Crezegut (Centre d’Histoire Sciences Po, Paris) – Séminaire CHSG, mardi 18 février à 18h

Le 18 février (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB aura le plaisir d’accueillir l’historien Anthony Crezegut (Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris) pour un exposé sur le thème de la réception des écrits de Gramsci en France :

« En 2020 la cote de la marque “Gramsci” est au plus haut sur les marchés de biens symboliques en France, et en période d’hyperinflation on peut craindre une dévaluation à terme de cette « monnaie d’échange ».

Sa « valeur d’usage » reste toutefois élevée. Ainsi si elle a été usée prématurément par les présidents Mitterrand, Giscard d’Estaing ou Chirac dans leurs projets de socialisme démocratique en dialogue avec l’eurocommunisme, néo-libéralisme ou néo-conservatisme proches de la « nouvelle droite » via des entrepreneurs politico-médiatiques divers, elle a été recyclée récemment par les présidents Sarkozy, Hollande ou Macron dans l’optique de la « bataille des idées » ou « culturelles », qui sont souvent des spectres de Gramsci alimentés par la fameuse polémique des années 1970 autour de la Nouvelle droite.

De cet auteur plus souvent cité que lu en France, de l’aveu de Foucault, il reste l’impression qu’il sert de marqueur identitaire sur la base d’une production imaginaire, si ce n’est fantasmatique où le projet de Gramsci – une analyse réflexive sur sa propre condition d’intellectuel face à la rupture avec les couches subalternes et le désastre de la gauche face au fascisme – semble en arrière-plan. Ce qui l’emporte en France reste un projet d’affirmation d’une politisation du pouvoir spirituel (intellectuel) ou de spiritualisation du pouvoir temporel (politique), afin de conquérir l’autorité morale, la suprématie métapolitique dans la société. ».

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : lien événement facebook

La chute du Mur de Berlin : de l’événement à l’histoire – 18 novembre – 18h

A partir du visionnage de reportages réalisés en 1989, les journalistes Jean-Marie Chauvier et Willy Estersohn viennent témoigner de leur expérience des événements de novembre 1989.

📆 Date : 18/11/2019
⌚ Heure : 18:00
📍 Lieu : Université libre de Bruxelles – AW1.121, voir Plan du campus (entrée par le Square Jean Servais)

Entrée libre – ouvert à tou.te.s

Personne de contact : Nicolas Verschueren | niversch@ulb.ac.be