Il y a 100 ans, le fascisme italien dévoilait son vrai visage : « L’assassinat le 10 juin 1924 de Giacomo Matteotti, député socialiste » – Mercredi 5 juin 2024, à l’ULB, 9h30-16h)

!! Informations pratiques et lien d’inscription (gratuite mais obligatoire) ci-dessous !!

Le fascisme s’installe en Italie à la suite de la « Marche sur Rome » de 1922.  Le régime s’est imposé à coups de violences et d’assassinats, mais le roi confie le pouvoir à Mussolini. Le nouveau régime est bien perçu par la droite qui y voit un énergique « retour à l’ordre ».

À l’étranger, la personne de Mussolini est largement caricaturée comme celle d’un César de pacotille, ridicule mais sans danger.

L’enlèvement et l’assassinat du député socialiste Matteotti, qui s’était opposé à Mussolini à la Chambre et avait contesté le résultat des élections qui venaient de se dérouler dans un climat de violence, signent donc un électrochoc pour l’opinion publique.

Le crime commandité par Mussolini ébranle temporairement le régime fasciste mais précède de peu son renforcement, l’établissement officiel de la dictature et la fin de la monarchie parlementaire.

Les deux camps sont désormais clairement séparés.

Matteotti n’est certes pas la première victime du fascisme mais en devient le symbole.

À l’étranger, et notamment en Belgique, un véritable culte lui est voué dès que sa mort est connue. On lui consacre un monument, des rues et même une chanson en wallon !

La journée d’études qu’organise le CHSG de l’ULB le 5 juin se centrera sur les mobilisations des différents milieux politiques et philosophiques belges par rapport à ce fait majeur de l’histoire italienne et les comparera avec les autres mobilisations en souvenir du martyr de l’antifascisme.

Programme de la journée

9h30 : Accueil

10 h : Introduction : »Pourquoi se souvenir de l’assassinat de Matteotti, symbole des victimes du fascisme italien ?  » (Anne Morelli, ULB)

10h30 : « Qu’est-ce qu’un martyr politique au début du XXe siècle?  » (Pierre Marie Delpù, ULB)

11 h: « Le souvenir de Giacomo Matteotti à l’étranger » (Giacomo Colaprice, Università di Bari)

11h30 :  » Les socialistes belges et le « culte » de Matteotti » (Joffrey Liénart, Bibliothèque et Archives de l’Institut Emile Vandervelde)

12h : Pause-déjeuner

13 h: Visite de l’exposition sur Matteotti et la Belgique présentée dans la Bibliothèque de Sciences Humaines de l’ULB

14 h:  » La réaction des communistes belges face à l’assassinat » (François Belot, CARCOB)

14h30: « La Franc-maçonnerie italienne et Giacomo Matteotti » (Fulvio Conti- Università di Firenze)

15h :  » La mémoire de Matteotti en Italie après le fascisme » (Stefano Gallo, CNR et Directeur scientifique de la Bibliothèque Franco Serantini)

15h30: Débat

16 h: Clôture des travaux

Informations pratiques

Lieu : Université libre de Bruxelles, Salle Jeanne, 15ème étage de l’Institut de sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 – Bruxelles

Inscription (gratuite mais obligatoire) via le lien : Inscription Journée d’étude 5 juin 2024 à l’ULB – centenaire de l’assassinat de Matteotti | Framaforms.org

La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? – Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie – avec P.-E. Babin – jeudi 24 mars 2022 (18h-20h), ULB

Le 24 mars 2022, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB et l’Institut Marcel Liebman auront le plaisir d’accueillir Paul-Emmanuel Babin (Faculté de droit de l’Université de Lille) pour une conférence sur le thème « La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? – Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie ».

Écrire l’Histoire d’un réseau de l’ombre revient à le sortir de l’oubli. A l’aube du soixantenaire de l’indépendance de l’Algérie, quel est le sens que nous pouvons donner au combat des Belges aux côtés des Algériens ? Faut-il parler d’oppositions intellectuelles, de résistance belge ou bien encore de « Justes » par rapport au colonialisme ? Doit-on au contraire considérer qu’en Belgique, il ne s’agissait que d’une minorité placée aux marges d’un conflit ? D’un côté la dimension européenne du combat des Algériens et d’un autre côté, le choix assumé de militants de gauche, invitent à restituer les enjeux de ce « Front du Nord », dont les rangs sont à présent clairsemés. »

Où ? Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, local NA4 203 (square Jean Servais, le bâtiment NA est accolé au bâtiment de la bibliothèque des Sciences humaines – Simone Veil. https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

!! Inscription vivement recommandée !! (Nombre de places limitées, premiers inscrits, premiers servis) : https://framaforms.org/inscription-conference-les-reseaux…

Conférence organisée avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles.

!!! ANNULÉ !!! Séminaire : « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge », par Anne Mathieu (7 décembre 2021, 18h-20h)

En raison de la situation sanitaire, nous sommes contraints d’annuler ce séminaire. Nous espérons pouvoir le reporter au printemps prochain.

Notre second séminaire de l’année 2021-2022 se tiendra le mardi 7 décembre 2021 de 18h à 20h. Nous accueillerons Anne Mathieu (Maîtresse de conférences, Université de Lorraine, Etudes culturelles, Nancy) pour un exposé autour de « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge ».

Présentation de la conférence :

Journaliste importante de l’entre-deux-guerres, militante pionnière du droit des étrangers et précurseure de l’anticolonialisme, Magdeleine Paz (1889-1973) fut également une figure de l’antistalinisme et la cheville ouvrière de la campagne pour la libération du célèbre écrivain et intellectuel Victor Serge.

Cette conférence s’appuiera sur les articles qu’elle publia dans divers périodiques pour dénoncer l’emprisonnement de Victor Serge ainsi que sur sa correspondance avec Marcel Martinet, ancien responsable littéraire de L’Humanité, essayiste et écrivain. Autant de textes qui n’ont été republiés qu’en 2015 assortis d’un choix de ces lettres pour la première fois rendues accessibles, dans l’anthologie que Anne Mathieu a consacrée à Magdeleine Paz[1]. La conférence analysera ces textes et lettres mais aussi les autres que sa recherche a exhumés, au travers d’une analyse discursive thématique, lexicale et rhétorique.

Une analyse qui montrera comment Magdeleine Paz s’est opposée à la toute-puissance du parti communiste français et soviétique et combien elle a été pour son époque une rebelle et une figure courageuse. Elle est pourtant demeurée largement dans les coulisses de l’Histoire des intellectuels, tout juste mentionnée dans les ouvrages qui rendent compte de cette fameuse « affaire ».

Informations pratiques :

Sur inscription (nombre de places limitées, par ordre d’inscription, maximum 30). Port du masque obligatoire toute la durée de la conférence. Gel hydroalcoolique à disposition à l’entrée.

Lien pour l’inscription : https://framaforms.org/inscription-chsg-magdeleine-paz-et-laffaire-victor-serge-anne-mathieu-1636720853

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302


[1] Magdeleine Paz, Je suis l’étranger. Reportages, suivis de documents sur l’Affaire Victor Serge, Textes réunis, annotés et présentés par Anne Mathieu, Biographie chronologique par Anne Mathieu, Paris, éditions de la Thébaïde, décembre 2015, 396 p.

Séminaire « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 », avec Lucas Raucq et Jean Puissant – jeudi 14 octobre 2021 (18h-20h)

!!!! Inscriptions jusqu’au jeudi 14 octobre, 16h, à l’adresse suivante :

https://framaforms.org/inscription-chsg-jeudi-14-octobre-2021-a-18h-emeutes-autonomie-ouvriere-prehistoire-du-droit-du

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches a le plaisir de vous annoncer la reprise de ses séminaires en présentiel.

Pour le premier séminaire de l’année 2021-2022 qui se tiendra le jeudi 14 octobre 2021 de 18h à 20h, nous accueillerons Lucas Raucq (Historien, ULB) pour un exposé sur le thème « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 ».

La discussion sera animée par Jean Puissant (professeur honoraire, ULB), notamment auteur de L’évolution du mouvement ouvrier socialiste dans le Borinage (Académie royale de Belgique, 1982)

« Durant l’été 1861, l’effervescence règne dans ce petit bout de Belgique qu’est le Borinage : étroit réduit industriel glissé entre la frontière française et le chef-lieu de la province de Hainaut, Mons. En effet, une goutte d’eau bien atypique vient de faire déborder le vase de la résilience maintes fois éprouvée de la classe ouvrière locale et l’a poussée à l’émeute : l’affichage de règlements d’atelier sur les murs de ses charbonnages !

Sur ces affiches, les « maîtres de fosses » ont inscrit ce qu’ils appellent « le bon ordre industriel », en fait les normes de travail qu’ils souhaitaient voir s’appliquer dans le quotidien des travaux miniers. Ce nouvel ordre des choses, les ouvriers et ouvrières ne semblent pourtant pouvoir l’encadrer, il froisse au plus haut point leur sens du juste et de l’injuste, ainsi que leur autonomie jusque-là relativement sauvegardée sur les lieux de leur labeur…

La grève et les émeutes qui l’accompagnèrent ébranlèrent la société belge de l’époque et suscita des débats pionniers – mais mort-nés – quant aux questions du droit et de la règlementation du travail.

Cet événement et ses répercussions ont laissé en outre à l’historien de multiples indices sur ce qui constituait la norme et le normal au travail à la fois aux yeux du maître et à ceux de l’ouvrier charbonnier : un point d’accès vers ce qui composait les cultures respectives de ces deux classes sociales ? »

Lien vers l’événement Facebook : https://fb.me/e/2D4pJ1Kg6

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302

La conférence est ouverte à toutes et tous, GRATUITE, mais sur inscription (le nombre de places est limité à la capacité du local, par ordre d’inscription. Vous serez averti.e par mail si nous dépassons la capacité d’accueil de la salle et que votre inscription ne peut plus être prise en compte) : https://framaforms.org/inscription-chsg-jeudi-14-octobre-2021-a-18h-emeutes-autonomie-ouvriere-prehistoire-du-droit-du

Règles sanitaires en vigueur à l’Université : port du masque obligatoire toute la durée de la conférence. Gel hydroalcoolique à disposition à l’entrée.

Contact : chsg@ulb.be

De quoi Gramsci est-il le nom en France ? – Anthony Crezegut (Centre d’Histoire Sciences Po, Paris) – Séminaire CHSG, mardi 18 février à 18h

Le 18 février (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB aura le plaisir d’accueillir l’historien Anthony Crezegut (Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris) pour un exposé sur le thème de la réception des écrits de Gramsci en France :

« En 2020 la cote de la marque “Gramsci” est au plus haut sur les marchés de biens symboliques en France, et en période d’hyperinflation on peut craindre une dévaluation à terme de cette « monnaie d’échange ».

Sa « valeur d’usage » reste toutefois élevée. Ainsi si elle a été usée prématurément par les présidents Mitterrand, Giscard d’Estaing ou Chirac dans leurs projets de socialisme démocratique en dialogue avec l’eurocommunisme, néo-libéralisme ou néo-conservatisme proches de la « nouvelle droite » via des entrepreneurs politico-médiatiques divers, elle a été recyclée récemment par les présidents Sarkozy, Hollande ou Macron dans l’optique de la « bataille des idées » ou « culturelles », qui sont souvent des spectres de Gramsci alimentés par la fameuse polémique des années 1970 autour de la Nouvelle droite.

De cet auteur plus souvent cité que lu en France, de l’aveu de Foucault, il reste l’impression qu’il sert de marqueur identitaire sur la base d’une production imaginaire, si ce n’est fantasmatique où le projet de Gramsci – une analyse réflexive sur sa propre condition d’intellectuel face à la rupture avec les couches subalternes et le désastre de la gauche face au fascisme – semble en arrière-plan. Ce qui l’emporte en France reste un projet d’affirmation d’une politisation du pouvoir spirituel (intellectuel) ou de spiritualisation du pouvoir temporel (politique), afin de conquérir l’autorité morale, la suprématie métapolitique dans la société. ».

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : lien événement facebook

La chute du Mur de Berlin : de l’événement à l’histoire – 18 novembre – 18h

A partir du visionnage de reportages réalisés en 1989, les journalistes Jean-Marie Chauvier et Willy Estersohn viennent témoigner de leur expérience des événements de novembre 1989.

📆 Date : 18/11/2019
⌚ Heure : 18:00
📍 Lieu : Université libre de Bruxelles – AW1.121, voir Plan du campus (entrée par le Square Jean Servais)

Entrée libre – ouvert à tou.te.s

Personne de contact : Nicolas Verschueren | niversch@ulb.ac.be

L’actualité de Rosa Luxemburg, dialogue entre politique et histoire

Colloque international – 25 & 26 avril 2019

(Université libre de Bruxelles et Maison du Livre)

L’année 2019 sera celle du centenaire de l’assassinat de Rosa Luxemburg. Diverses activités commémoratives sont déjà annoncées un peu partout en Europe et dans le monde. A cette occasion, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (Université libre de Bruxelles), la Maison du Livre, le Centre des Archives du Communisme en Belgique, l’Institut Marcel Liebman et la Formation Léon Lesoil coorganisent un colloque de réflexion critique autour de quatre thèmes majeurs qui ont marqué la pensée et l’action de Rosa Luxemburg : la « fin du capitalisme », la « Démocratie radicale », l’ « Auto-détermination des peuples et impérialisme » et la question de la « grève générale ».

Au-delà de l’aspect commémoratif, il s’agira surtout d’interroger de poser, par le biais d’interventions de spécialistes internationaux issus de diverses disciplines (historiens, politologues, philosophes, économistes et sociologues), la question de l’originalité et de l’actualité de la pensée de Rosa Luxemburg, un siècle après sa mort.

Programme

Jeudi 25 avril (Maison du Livre, rue de Rome 24, 1060 Saint-Gilles)

18h-18h30 : Lionel Richard (Professeur émérite, Université de Picardie Jules-Verne, auteur de nombreux livres sur la culture allemande du XXe siècle, collaborateur au Magazine littéraire et au Monde diplomatique), « Dimension culturelle de la révolution en Allemagne – rôle de Spartakus »

18h30-19h : Martine Leibovici (Maitre de conférences-HDR émérite en philosophie politique, Université Paris Diderot-Paris 7), « Rosa Luxemburg et le côté formel de la démocratie »

19h-20h : Pause repas (bar et petite restauration sur place)

20h – Projection du film « Rosa Luxemburg » de Margarethe von Trotta (Allemagne, 1986, 123min.)

Vendredi 26 avril (Campus du Solbosch, ULB)

Matinée (Salle Henri Janne, 15è ét. de l’Institut de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles : plan)

9h-9h30 – Exposé introductif : « Socialisme et révolution en Allemagne », par Antoine Chollet (Université de Lausanne, Institut d’études politiques, historiques et internationales) ;  

9h30- 10h30 : « Capitalisme, impérialisme, globalisation : les apports de Rosa Luxemburg » – Présidence : Gabriel Maissin (économiste, UCL)  

  • Prof. Marlyse Pouchol (Université de Reims et membre du Clersé CNRS, UMR 8019, Université de Lille 1), « Accumulation du capital et impérialisme selon Rosa Luxemburg »
  • Dr. Jelle Versieren (Universiteit Antwerpen) « La dialectique du capital chez Rosa Luxemburg et la phase actuelle de la financiarisation » (Rosa Luxemburg: the dialectic of capital and the current phase of financialization)

10h30-11h – Discussion

11h-11h30 Pause

11h30-13h00 : « Auto-détermination des peuples et impérialisme » – Présidence : Francine Bolle (historienne, ULB)

  • Jean Vogel (président de l’Institut Marcel Liebman, Professeur de Science politique, Université Libre de Bruxelles), « L’anti-impérialisme réactionnaire et ses avatars »
  • Dominique Villaeys-Poirré (animatrice du blog Comprendre avec Rosa Luxemburg, coordinatrice du tome 6 des Œuvres complètes de Rosa Luxemburg, OCRL Agone-Smolny), « Penser, agir contre le colonialisme, le militarisme, l’impérialisme »

13h-14h Pause 

Après-midi (Campus du Solbosch, local R42.2.110 : voir plan)

14h15-15h45 : « Démocratie » – Présidence : Martin Deleixhe/Florence Delmotte (FUSL).

  • James Muldoon (University of Exeter, Political Science Department), « Socialist Republicanism in the German Revolution »
  • Vincent Presumey (auteur de Paul Levi : L’Occasion manquée, Éditions de Matignon, 2017), « Après Rosa Luxemburg : démocratie, république et révolution chez Paul Lévi. »

15h45 – 16h05 : Présentation de la réédition de l’œuvre de Rosa Luxemburg, par le collectif d’édition Smolny.

16h05-16h30 Pause-café

16h30-18h : « grève générale et mouvements sociaux aujourd’hui » – Table ronde (présidence Mateo Alaluf, sociologue, ULB) avec : Felipe Vankeirsbilck (CSC); Daniel Richard (FGTB); Anja Deschoemacker (Collectif Rosa) ; Stéphanie Servais  (gilets jaunes Liège) ; Elodie Doppagne (gilets jaunes Bruxelles); Betty Masure (CGSPACOD).

Entrée gratuite – Table de presse

Inscription souhaitée via
chsg@ulb.ac.be ou institut.liebman@ulb.ac.be

Site internet : http://www.institut-liebman.be/

Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/2208279739265150/

Colloque organisé avec le soutien du FNRS, de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB et du Centre de recherche « Mondes modernes et contemporains ».

Mardi 12 mars 2019, 18h : projection-discussion « Stan et Ulysse, l’esprit inventif » en présence du réalisateur Benjamin Hennot et de l’historienne Bénédicte Rochet (Université de Namur)

Pour son second séminaire de l’année 2019, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauche vous propose d’assister, le mardi 12 mars (18h-20h), à la projection du film

Stan et Ulysse, l’esprit inventif (de Benjamin Hennot)

(2018 YC ALIGATOR FILM-RTBF-WIP-GSARA)

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur ainsi que Bénédicte Rochet (historienne, Université de Namur) sur le thème « La Résistance : mémoire criblée, mémoire ciblée ».

Synopsis du film

Bruxelles 1940. André, 16 ans, rejoint Marcel qui en compte 18. Tous deux s’engagent dans un groupe de Résistance très autonome, le Groupe D du Service Hotton, et se rebaptisent l’un Stan, l’autre Ulysse.

En 1942, ils installent un maquis dans la région de Chimay et Couvin. La population les soutient, l’Occupant les craint. Et pour cause : le « sabotage und widerstandgruppe Franckson » multiplie les coups d’éclat.

Attaques de locomotives, incendies de dépôts de bois-carburant, hold-up, duels au revolver, embuscades meurtrières, neutralisation de bourgmestres rexistes, coupures du câble Berlin-Paris, fusils et poudres en tous genres : Stan & Ulysse, l’esprit inventif inaugure au sein du documentaire un sous-genre inédit : le Western-Wallonie de Francophonie (WWF), ou western-documentaire, ou encore tutoriel apache.

Stan et Ulysse nous racontent une aventure qui sent la poudre et le plastic, où la plus noble éthique se mêle à la plus narquoise des ironies.

Entrée GRATUITE – ULB, Maison des Arts, 56 avenue Jeanne, 1050 Ixelles. Cliquez ici pour voir le plan

Lien vers l’évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/1076047025912052/

Plus d’informations concernant le film sur le site : https://www.stanetulysse.com/a-propos