Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches organise un séminaire le 13 novembre 2025 L’espéranto, une langue commune pour la gauche de demain ? avec Tabatha Fabri. La séance sera présidée par Kristine Tytgat (VUB), présidente de la Fédération belge de l’espéranto / Belga Esperanto-Federacio.
L’espéranto est une langue internationale créée en 1887 par un Juif polonais. Dès le début, l’espéranto est créé comme un projet philosophie et politique pour faire passer des idées de pacifisme et d’internationalisme et de solidarité entre les peuples. Mais quels sont ses liens avec les mouvements de gauche ? En quoi l’espéranto pourrait être une langue commune pour la gauche ?
L’espérantisme est composé de divers mouvements et sous-mouvements. Le mouvement qui nous intéresse est le mouvement espérantiste ouvrier, engagé pour des valeurs de gauche, en principal l’opposition au nationalisme.
La conférence consistera en un panorama historique en trois temps.
La période anarchiste espérantiste (1904-1908), représentée par la communauté bruxelloise L’Expérience.
L’association anationale mondiale SAT (à partir de 1921) et de la correspondance qu’elle organise avec le monde entier, y compris entre Bruxelles et l’Union Soviétique, tout en affirmant un rejet radical et spécifique du nationalisme.
Enfin, l’après Seconde Guerre mondiale, afin de comprendre les enjeux du revirement neutralisant d’un mouvement qui cherche à se reconstruire après une interdiction.
La conférence ne s’arrête pas sur le panorama historique. La conclusion et le débat nous permettront d’ouvrir la question de l’anti-impérialisme et des contre-hégémonies linguistiques et culturelles.
Tabatha Fabri est historienne, diplômée d’un Master à l’ULB. Son mémoire, intitulé L’internationalisme et la langue internationale “espéranto” : L’internationalisme, le sennaciismo et la nation dans les mouvements espérantistes d’extrême-gauche à Bruxelles (1904–1972), défendu en 2023-2024 sous la direction de Nicolas Verschueren, explore les liens entre idéologies internationalistes et pratiques politiques dans les milieux militants espérantistes. Actuellement doctorante à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), elle poursuit ses recherches sur l’espérantisme de gauche, en élargissant cette fois le cadre géographique de son étude. Ses travaux interrogent les dynamiques transnationales, les réseaux militants et les usages politiques de la langue espéranto dans les mouvements ouvriers. Elle a présenté ses recherches dans plusieurs congrès espérantistes, tels que Retoso,Virtuala Kongreso,SAT Kongreso, ainsi qu’aux Journées des jeunes historiens. Elle interviendra également au colloque Langues et Savoirs où elle présentera le rôle de l’espéranto comme outil pour une vision alternative de l’internationalisme.
Kristine Tytgat est philologue en langues germaniques et slaves, elle a enseigné à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), au département de linguistique appliquée jusqu’en 2018. Elle préside la Fédération belge de l’espéranto / Belga Esperanto-Federacio.
Le séminaire aura lieu le jeudi 13 novembre 2025 à l’ULB, Campus du Solbosch, bâtiment S, salle Henri Janne, 15ème étage, S.S.15.331
Cette publication, coordonnée par Martin Georges (membre de notre Institut), reprend les actes de la journée d’étude autour du socialisme belge, tenue le 15 mars 2024 à l’ULB. Elle a été coorganisée par l’institut Marcel Liebman, l’unité de recherche Mondes modernes et contemporains de l’Université libre de Bruxelles (MMC – ULB), le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG), ainsi que la Société d’études jaurésiennes, grâce au soutien du Fonds national de la recherche scientifique belge (FNRS), de l’ULB-Faculté de Philosophie et Sciences sociales, de la Fondation Jean Jaurès et du centre Bibliothèque et archives de l’Institut Emile Vandervelde
L’objectif de cette journée d’étude fut d’étudier la représentation et la place du mouvement ouvrier belge dans l’espace européen. Plutôt qu’une étude de cas classique, centrée sur les composantes du mouvement ouvrier, les intervenants et intervenantes ont cherché à élargir la focale pour étudier, questionner, analyser, la place imaginaire et effective qu’occupa le mouvement ouvrier belge dans un cadre inter– et transnational.
Table des matières complète du numéro :
– Introduction, Jean Puissant et Martin Georges
– Exceptionnalité du socialisme belge dans le mouvement ouvrier international (1885-1914), Martin Georges
– Le « parti modèle » de la Deuxième internationale ? Influence du Parti ouvrier belge (POB/BWP) et de ses coopératives sur les organisations socialistes, Hendrik Defoort, Martin Georges
– Les rapports entre le Parti ouvrier belge et les syndicats avant la Première Guerre mondiale : un modèle belge ?, Francine Bolle
– Le POB face à la question congolaise dans une perspective internationale (1907-1908), Elisa Marcobelli
– Le mouvement ouvrier belge et l’OIT durant l’entre-deux-guerres :histoire d’une affinité élective, Adeline Blaszkiewicz-Maison
– Les Belges au cœur du Bureau socialiste international : d’un hommage à un bras de fer, 1900-1914, Andrea Benedetti
– Giacomo Matteotti dans l’ombre de Jean Jaurès ? Perspectives sur les symboles politiques dans le monde socialiste belge d’entre-deux-guerres, Jeoffrey Liénart
– Le « modèle » caché : socialistes belges et français au temps de Jaurès, Christophe Prochasson
Ecoute collective et discussion autour du podcast d’Anouchka Trocker, Marie Chartron et Jean-Michel Chaumont, réalisé à partir du dossier (archives du Parti Communiste Français) de la résistante Claire Couesnon.
Atelier coorganisé par le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG) de l’ULB et le Centre des Archives du communisme en Belgique (CArCoB).
Présentation :
« Malgré mon amertume et mon désespoir, écrit Claire Couesnon en février 1944 dans une longue lettre au Parti Communiste Français, je vous préviens que mon mari a été exécuté par erreur et que le traître sévit encore. J’exige aussi que l’honneur de Paul Couesnon soit rétabli. »
Fondée sur cette lettre saisissante, l’émission retrace le parcours en résistance de Paul et Claire et aborde également les répercussions pour leur fille Maryvonne, née en 1942 et dont le témoignage a été recueilli pour la réalisation du podcast. On découvre chez ces militants communistes une intensité d’engagement et de loyauté aujourd’hui difficilement concevable alors qu’elle était chose courante il y a quelques décennies à peine. Faut-il s’en réjouir ou le déplorer ? On peut à tout le moins en prendre acte.
Paul, mari exécuté de Claire, et sa fille Maryvonne, été 1943, quelques mois avant l’exécution de Paul
Informations pratiques :
Lieu : CArCoB, Rue de la Caserne 33 (1er étage), 1000 BRUXELLES
Inscription obligatoire : contact@carcob.eu (nombre de places limitées à 20 personnes)
Le Cahier III, « Matteotti & nous – Centenaire de l’assassinat du député socialiste italien Giacomo Matteotti » est désormais disponible en pdf [accès libre, téléchargeable] via le lien suivant : MaTribune.be.
Cette publication de l’IRW-CGSP (Interrégionale wallonne de la Centrale générale des services publics) rassemble les textes issus de la journée d’étude du mercredi 5 juin 2024 organisée par le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’Université libre de Bruxelles (ULB) à l’occasion du centenaire de l’assassinat, le 10 juin 1924, par le régime fasciste italien, du député socialiste Giacomo Matteotti.
SOMMAIRE :
4/ Préface – Matteotti et nous – Patrick Lebrun
6/ Pourquoi on DOIT se souvenir de Matteotti – Anne Morelli
8/ Le plus grand martyr de l’antifascisme ? – Pierre M. Delpu
12/ Le souvenir de Giacomo Matteotti à l’étranger – Giacomo Colaprice
16/ Unité d’action pour Matteotti dans la presse anarchiste italienne en exil (Paris, 1924) – Isabelle Felici
20/ Le culte de Giacomo Matteotti chez les socialistes belges – Joffrey Liénart
24/ L’attitude des communistes belges face à l’assassinat de Giacomo Matteotti – François Belot
28/ Les évocations de la figure de Matteotti dans la presse de la Commission syndicale (1924-1939) – Francine Bolle
34/ La mémoire de Matteotti en Italie après le fascisme – Stefano Gallo
38/ En guise de conclusion…
Coordination scientifique du Cahier : Anne Morelli, professeure honoraire de l’ULB.
Un compte-rendu de la journée d’étude Matteotti du 5 juin 2024 organisée par le CHSG est également disponible en accès libre sur le blog de l’historien François Saint-Lager : https://blogs.mediapart.fr/…/bon-anniversaire-giacomo
Du Communisme et des communistes en Belgique. Nouvelles approches critiques ? Omtrent het communisme en de communisten in België. Nieuwe kritische benaderingen?
Atelier de recherche – 22 octobre 2025
organisé par le CegeSoma (Archives de l’Etat OD4) en collaboration avec le CArCoB/Dacob Cet après-midi d’étude tire son nom, ce n’est pas un hasard, d’un recueil d’essais de José Gotovitch (1940-2024). Ancien directeur du CegeSoma, professeur à l’ULB et cheville ouvrière du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et du CArCoB, José Gotovitch a incarné comme nul autre l’histoire croisée de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide. Un peu plus d’un an après sa mort, nous souhaitons explorer de nouvelles pistes de recherche et nous focaliser sur des méthodologies innovantes et des sources récemment mises à jour.
Bien que l’accent soit mis sur l’histoire du communisme en Belgique, l’objectif est également de l’envisager en tant que phénomène intrinsèquement transnational. Nous encourageons particulièrement les propositions qui abordent les relations (commerciales) avec l’Europe de l’Est et les divers mouvements de solidarité avec ce que l’on appelle le « tiers-monde ». Plus largement, il s’agit aussi d’aborder la question de la relation des communistes belges avec les pratiques discursives et les principes d’organisation des mouvements postcoloniaux d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique. Nous souhaitons également mettre l’accent sur le rôle des communistes au sein des diverses organisations (trans)nationales de survivants des camps de concentration nazis.
En ce qui concerne les nouvelles méthodologies, nous nous référons, par exemple, à des pratiques contemporaines de l’histoire orale (au-delà de l’histoire sociale ou institutionnelle) et au travail des historiens français Claude Pennetier et Bernard Pudal sur « Le sujet communiste. Identités militantes et laboratoires du « moi ». La recherche innovante peut également s’appuyer sur des sources récemment dévoilées. Il s’agit, par exemple, des archives de recherche de Gotovitch récemment transférées au Dacob/CArCoB et de la riche collection de « Journaux et manuscrits » du CegeSoma.
Les personnes intéressées peuvent soumettre un bref résumé (300 mots) à widukind.deridder@kuleuven.be et chantal.kesteloot@arch.bejusqu’au 15 juin 2025. Les propositions sélectionnées recevront une réponse au plus tard le 30 juin. L’atelier se tiendra en anglais, en français et en néerlandais. Les contributions seront ensuite rassemblées dans un numéro thématique.
Du mercredi 23 au lundi 28 avril se tiendra le festival de Création-Factori: « Terres de verre… de Charleroi à Momignies Paroles, vécus, luttes et créations » . Pour la deuxième édition de son festival, le collectif CREATION a décidé de mettre en valeur un sujet incontournable de l’histoire sociale, ouvrière et industrielle de nos régions : le verre. Grâce à une dynamique collaborative entre Momignies et Charleroi, le Collectif CREATION proposera différentes activités coconstruites en vue de faire honneur à la très riche histoire du verre dans nos régions en s’intéressant aux trajectoires de vie des ouvriers qui ont mené à divers mouvements de luttes mais également en rendant hommage aux incroyables productions qui faisaient – et font encore – la fierté des travailleurs du verre.
Programme complet ci-dessous
Programme
MERCREDI 23/04/2025
@ la Ruche verrière Place Edmond Gilles 20 à 6042 Lodelinsart 15h00 – 15h45 : Accueil par Julie Patte (échevine culture de la Ville de Charleroi), Aline Bingen et Francine Bolle (ULB/ Collectif CREATIONFACTORI) • Capsules audio Retour Verre le Futur avec des témoignages d’anciens verriers
• Balade sonore historique géolocalisée A tra-verre Lodelinsart pour découvrir le patrimoine et l’histoire sociale verrière de Lodelinsart. Les capsules audio et la balade sonore ont été réalisées par les artistes Julien Poidevin (enseignant en création sonore à la Haute école des arts de Mons – Art²) et Jacky Druaux (Maison du Conte de Charleroi), des chercheurs.euses de l’ULB et l’Institut Marcel Liebman ASBL (coordination et accompagnement des artistes). Elles ont été réalisées avec le soutien de La Wallonie (appel à projet « Un futur pour la culture »).
• Exposition participative Terres de verre… de Charleroi à Momignies par les stagiaires de la FUNOC
• Publication Mobilisations collectives et dynamiques d’accès au pouvoir d’achat – Actes du colloque (festival CREATION-FACTORI, édition 2023, édition CARHOP 2025)
15h45 – 17h30 : • Balades historiques en groupe A tra-verre Lodelinsart (balades sur inscription à 15h45 et 16h15, nombre de places limitées à 25 personnes par session)
• Écoute libre des capsules audio Retour Verre le Futur (diverses modalités d’écoute – casques audio en nombre limité, n’hésitez à apporter votre propre casque audio si vous en avez un)
17h30 – 18h30 : Échanges post-activités entre participants, artistes, maisons de jeunes, historiens et anciens travailleurs du secteur verrier (FEC /Centrale générale). Echanges animés par Anne Pilette (Article 27 ASBL).
18h30-19h30 : Verre de l’amitié et concert du groupe « Le Chant des Cerises »
VENDREDI 25/04/2025
@ le Quai 10 Quai Arthur Rimbaud 10 à 6000 Charleroi (Sur inscription, nombre de places limitées)
13h00 – 15h30 : Projection du film L’Acier a coulé dans nos veines (de Christine Pireaux et Thierry Michel, 105 min, janvier 2025) suivie d’un échange avec Thierry Michel, réalisateur du film.
16h00 – 18h00 : Table ronde Répondre aux défis sociaux, économiques et écologiques dans le secteur de l’Industrie (divers intervenants sont conviés à s’exprimer sur leurs pratiques au sein de leur entreprise), organisée par le MOC-CIEP, CSC, FEC :
Intervenant.es :
Mauro Celauro (délégué principal chez Aperam)
Calogero Terrana (délégué AGC CSC)
Un délégué AGC FGTB
Margaux Monforti (Cleantech)
Modératrice du débat : Phanny Moray
SAMEDI 26/04/2025
@ Château des Hamendes Chaussée du Château Mondron 159 à 6040 Jumet 9h30 – 17h30 : • Visite guidée du Château Mondron (Visites guidées sur inscription à 10h00 et à 16h00, nombre de places limitées à 25 personnes) • Exposition participative Vers hier au cœur du contraste par la Maison de jeunes de Momignies, Vie féminine et Article 27
• Exposition participative Terres de verre… de Charleroi à Momignies par les stagiaires de la FUNOC
• Exposition 1886. Quand le peuple se révolte… par le Collectif 1886 et Association culturelle Joseph Jacquemotte (Visites guidées sur inscription à 10h00,11h30 et 15h30)
13h45 – 15h30 : Conférence Industrie du verre et luttes sociales en 1886 à Charleroi par Jean-Louis Delaet et Pauline De Cock, animation par Francine Bolle (sur inscription, nombre de places limitées à 90 personnes – Durant la conférence, l’accès au Château sera impossible).
DIMANCHE 27/04/2025
@ Musée du Verre Bois du Cazier 80 à 6001 Marcinelle L’entrée du site du Bois du Cazier est payante au tarif de 9,00 €
11h00 et 14h00 : Visite guidée du Musée du Verre (Visites guidées sur inscription, nombre de places limitées à 20 personnes)
15h15 – 16h00 : Visite guidée Découverte des réserves du Musée (Visite guidée sur inscription, nombre de places limitées à 10 personnes)
13h00 – 17h00 : Démonstration de filage au chalumeau dans les forges
LUNDI 28/04/2025
@ Centre Culturel de Momignies Route de Macon 5 à 6590 Momignies 13h30 – 14h00 : Accueil du Centre Culturel de Momignies
14h00 – 16h00 : Qu’est-ce qu’il se passe à La Docherie et à Momignies ? » Regards des jeunes sur leur lieu de vie. Projection du film co-réalisé par les jeunes d’Espace Jeunes : On m’avait dit. La Docherie hier, aujourd’hui et demain (coproduction par Article 27, V-KET Prod. et l’Espace Jeunes : Maison Médicale La Glaise – CPAS de Charleroi)
LUNDI 28/04/2025
@ Château Ferme de Macon Place Yvon Paul 9 à 6591 Momignies (Sur inscription, nombre de places limitées)
16h00 – 16h30 : Accueil par Jean-Marc Monin (Bourgmestre de Momignies) et Aline Bingen et Francine Bolle (ULB/Collectif CREATIONFACTORI)
16h30 – 17h30 : Inauguration des expositions (qui resteront accessibles sur le site du 28 avril au 04 mai 2025)
• Exposition photos Une place sur les étagères : éclats de l’industrie verrière dans les foyers de Momignies
• Exposition participative Vers hier au cœur du contraste par la Maison de jeunes de Momignies, Vie féminine et Article 27
• Exposition 1886. Quand le peuple se révolte… par le Collectif 1886 et Association culturelle Joseph Jacquemotte
• Exposition participative Terres de verre… de Charleroi à Momignies par les stagiaires de la FUNOC
• Animation Trésors de la commune de Momignies racontés par un ancien travailleur de la verrerie
17h30 – 18h30 : Verre de l’amitié et visite libre des expositions
18h30-19h30 : Concert du groupe GAM
En réunissant des acteurs issus des mondes de la recherche, de l’éducation permanente et de la conservation et de la valorisation d’archives, le collectif CREATION entend mobiliser l’histoire comme outil pour éclairer les évolutions contemporaines du travail, de l’insertion et de la reconversion professionnelle et territoriale.
Le vendredi 11 avril 2025 de 13h à 17h, la journée d’étude (6ème édition) du groupe de contact FRS-FNRS sera consacrée à la réflexion sur les apports du film documentaire pour l’élaboration de notices biographiques.
La journée d’étude se tiendra le vendredi 11 avril 2025 de 13h à 17h à l’ULiège, Faculté de Philosophie et Lettres, salle Lumière, bâtiment A1, local 2/52, 7, Place du Vingt-Août, 4000 Liège.
Programme de la journée
> 13 h 30 – 13 h 50 : Introduction par Eric Geerkens, professeur à l’ULiège et président du groupe de contact FRS-FNRS.
> 13 h 50 – 14 h 20 : Présentation introductive sur Les sources cinématographiques pour l’historien.ne, par Bénédicte Rochet, directrice du département Histoire de l’UNamur, membre du groupe de recherche « Histoire, sons et images » Les sources cinématographiques pour l’historien.ne : défis et richesses, par Anne Roekens, professeure à l’UNamur, membre du groupe de recherche « Histoire, sons et images »
> 14 h 20 – 14 h 40 : Une histoire familiale : Paul Renotte et Jeanne Massart, par Jules Pirlot, historien, président du CArCoB
> 14 h 40 – 15 h 20 : Le rêve de Fanny (extraits choisis), avec une présentation du réalisateur, Jean-Christophe Yu, par Jules Pirlot
> 15 h 20 – 15 h 35 : Pause-café.
> 15 h 35 – 16 h 00 : Réaliser l’histoire de sa famille, par Jean-Christophe Yu
> 16 h00 – 16 h 50 : Table ronde sur le thème « Que peuvent apporter les sources audiovisuelles au travail biographique du type Maitron ? », animée par Eric Geerkens, avec Xavier Garcia Bardon, maitre d’enseignement à l’ULB, membre du Centre de recherche en Cinéma et Arts du Spectacle CiASp, Marie-Thérèse Coenen, historienne au CARHOP asbl, et échanges avec les participant.es présent.es dans la salle.
> 16 h 50 – 17 h 00 : Conclusions
Gratuit mais inscription souhaitée auprès de Renée Dresse, coordinatrice du DBMOB : renee.dresse@carhop.be
Le lundi 10 février 2025 de 18h à 20h, le Centre d’histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB, en collaboration avec le Cercle d’Histoire coorganisent une rencontre avec Pierre-Marie Delpu (Universitat de València, codirecteur du programme de recherche AMAPOL – Aspects du MArtyre POLitique, Europe méridionale, 1800-1939), sur le thème Quels héros et quels martyrs pour la gauche?
Historien des révolutions sud-européennes du XIXe siècle, Pierre Delpu vient de publier en novembre 2024 un ouvrage intitulé « Les nouveaux martyrs -XVIIIème-XXème siècle » (éditions Passés / Composés, 336p.) qui a déjà fait l’objet de nombreuses émissions radio et d’articles dans la presse écrite. Le séminaire sera l’occasion de présenter l’ouvrage avec une attention particulière sur la construction des héros et des martyrs au sein de la gauche et tout particulièrement au sein du monde ouvrier.
La conférence se tiendra le lundi 10 février de 18h à 20h, à la salle Henri Janne (S.15.331), bâtiment S, 15ème étage (44 avenue Jeanne, 1050 Bruxelles, Plan du campus du Solbosch, entrée 4)
Entrée libre, ouvert à tou.tes.
La rencontre est organisée avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.
Présentation de l’ouvrage :
La modernité n’a pas aboli les martyrs. Autrefois morts pour Dieu, aujourd’hui morts pour la nation, pour la vertu, pour la morale, bref, pour «la cause». Du XVIIIe au XXe siècle, Pierre M. Delpu revient sur ce phénomène en s’attachant à la figure des nouveaux martyrs, femmes et hommes, en France, mais aussi en Espagne, en Italie et plus généralement dans l’Europe entière. Leur sacrifice pour la collectivité sera mis au service de la construction de récits nationaux, et parfois même transnationaux. Ce phénomène s’est accéléré avec les vagues insurrectionnelles et le début des mouvements internationalistes placés sous le sceau de la fraternité.
Notre Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG) de l’ULB est aussi désormais sur Mastodon. Nous y annoncerons nos activités (colloques, conférences, séminaires, expo,… N’hésitez pas à nous suivre et à inviter vos contacts à le faire : https://mastodon.social/@Centrehistoiresociologiegauche
N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous,
Le Centre d’histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB, l’Université ouverte et l’Institut Marcel Liebman ont le plaisir de vous convier à une rencontre avec Hugues Le Paige (journaliste et réalisateur belge) autour de son dernier ouvrage « L’héritage perdu du Parti communiste italien. Une histoire du communisme démocratique » (paru en mars 2024 aux éditions Les impressions nouvelles). La conférence se tiendra le 17 décembre 2024, de 16h à 18h, sur le Campus de Charleroi et sera animée par Anne Morelli (professeure honoraire de l’ULB).
Adresse complète : BPS22, Campus de l’UCharleroi, 31 Boulevard Solvay à 6000 Charleroi (bâtiment La Maçonnerie, auditoire Maç0.02). Plan et accès : https://campusucharleroi.be/mobilite/
C’était le parti communiste le plus puissant et aussi le plus original d’Europe occidentale. À la fin des années 1970, le Parti Communiste Italien représentait près d’un tiers des électeurs de la péninsule, il gérait de nombreuses villes et régions et exerçait son hégémonie sur le monde culturel. Il se distinguait par une participation politique massive et sans précédent de ses militants. Il faisait rêver la gauche européenne.
Sa décision de se saborder alors qu’il demeurait une force politique majeure a désespéré des centaines de milliers de militants et a rendu la gauche italienne à jamais orpheline. Cet essai analyse les raisons d’une disparition qui continue d’interroger les historiens. Le « communisme démocratique » inspiré par le marxisme singulier d’Antonio Gramsci a été élaboré par son emblématique secrétaire général Enrico Berlinguer (1922-1984), disparu avant d’être allé au bout de son projet. Mais son héritage doit encore parler à une gauche européenne en déshérence. Précurseur d’une écologie sociale, Berlinguer a été le premier à mettre l’accent sur la nécessité de construire une nouvelle alliance entre les exclus et le mouvement ouvrier traditionnel. C’est lui aussi qui mit en avant le rôle déterminant du mouvement des femmes sans lequel, disait-il, il ne peut y avoir de révolution. C’est bien cet « héritage perdu » et les leçons que l’on peut en tirer pour aujourd’hui qui sont au centre de cet essai.
N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous !