La Commune de Paris, il y a 150 ans. Quelles relectures aujourd’hui ? Du 26 avril au 16 mai 2021 – Colloque en ligne & exposition en plein air

!!Méthode de connexion aux conférences en ligne (du 3 mai au 8 mai)!!

La participation aux conférences ne demande aucune inscription préalable.

Il est possible de suivre les conférences :

– Sur notre chaine Youtube (aucune ouverture de compte n’est nécessaire) :

-> Pour suivre en direct la conférence du vendredi 7 mai (Session 3, avec Chloé Leprince et Quentin Deluermoz), cliquez sur : https://youtu.be/x8s04SRicuc

-> Pour suivre en direct la conférence du samedi 8 mai (Session 4, avec Dominique Villaeys-Poirré et Eric Toussaint), cliquez sur https://youtu.be/cL8p9SDgeNk

-> pour (re)voir la conférence du lundi 3 mai (Session 1, avec Jean-Louis Robert, Laure Godineau et Marc César), il vous suffit de cliquer sur le lien suivant : https://youtu.be/JnFnpmSz-Sw

-> pour (re)voir la conférence du mercredi 5 mai (Session 2, avec Jean-Michel Dufays et Francis Sartorius) le lien est le suivant : https://youtu.be/WFH8LUyNjdM

– Sur nos pages Facebook de l’Institut Marcel Liebman et du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches : les annonces des conférences du lundi 3 mai et mercredi 7 mai sont déjà publiées (si vous avez un compte Facebook, vous pouvez dès à présent demander qu’un rappel vous soit envoyé en cliquant sur le bouton prévu à cet effet).

Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

***

Depuis l’écrasement de la Commune de 1871, des dizaines d’ouvrages ont été consacrés à son histoire. Mais chaque époque pose des questions différentes face à cet événement exceptionnel qui annonçait les révolutions du XXème siècle.

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et l’Institut Marcel Liebman, se proposent de donner la parole à des chercheurs et à des militants qui interrogent de manière novatrice la Commune et sa répression.

Tandis qu’une offensive conservatrice demande de ne plus évoquer le souvenir de la Commune, nous avons choisi de nourrir la réflexion sur cet événement fondateur à travers un colloque organisé sous la forme d’une série de conférences en ligne.

En clôture du colloque et en collaboration avec La Maison du Livre, nous vous proposons également une soirée littéraire autour de la Commune.  

Le colloque sera accompagné de l’exposition « Vive la Commune ! », visible en plein air sur l’avenue Paul Héger (Campus du Solbosch). Cette exposition retrace l’histoire de la Commune à travers des photographies actuelles de Paris, sur lesquelles des artistes ont dessiné les acteurs (imaginaires) de la Commune. L’exposition a été conçue, avec le soutien du Collectif Krasnyi, par Sixtine d’Ydewalle, doctorante sur le communalisme, les dessinateurs Manu Scordia et Thibaut Dramaix et le photographe Karim Brikci-Nigassa.

L’exposition a été montée avec le soutien de la Commission culturelle (ULB-Culture) et l’aide logistique de l’Association des Cercles Étudiants.

Le colloque est organisé avec le soutien financier du FNRS et de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Du 26 avril au 16 mai : Exposition en plein air « Vive la Commune »

Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, en haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires)

Lundi 26 avril :  17h30 – Inauguration de l’exposition

Intermède musical par « Le chant des Cerises » (Chansons contestataires d’hier et d’aujourd’hui)

Emission spéciale « Histoire de savoir » sur Radio Campus.  

Table de presse en collaboration avec les Presses universitaires de Bruxelles (PUB) avec une sélection d’ouvrages récents de nos intervenants au colloque.

!!! Inscription (obligatoire!) inauguration exposition en plein air « Vive la Commune! » !!!

Elle débutera à 17h30 jusque 19h à l’ULB, dans le haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires) en présence des artistes qui l’ont conçue. Elle se fera dans le respect des normes sanitaires, c’est-à-dire par groupes de 10 personnes maximum, avec port du masque obligatoire. Chaque personne inscrite recevra un mail avec une lettre (A,B,…) correspondant au groupe où elle sera attendue. Certains commenceront la visite de l’exposition par le haut de l’avenue Héger, d’autres en sens inverse.

!!! IMPORTANT !!! Si vous comptez nous rejoindre, envoyez un mail de réservation à : anne.morelli@ulb.be

Colloque académique en ligne du lundi 3 mai au samedi 8 mai 2021

(En soirée de 17h à 18h30)

Lundi 3 mai (présidence : Nicolas Veschueren)

  • 17h : Histoire et mémoire de la Commune – Jean-Louis Robert (professeur émérite, Université Paris 1 et président d’honneur des Amies et Amis de la Commune)
  • 17h30 : Relecture de la Commune, écrire l’histoire de la Commune de Paris – Marc César (enseignant et chercheur à l’Université Paris 13) et Laure Godineau (maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 13)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mercredi 5 mai (présidence de séance : Anne Morelli)

  • 17h – Les francs-maçons et la Commune – Jean-Michel Dufays (Historien, Haute Ecole Bruxelles-Brabant)
  • 17h30 – Les proscrits de la Commune présents en Belgique, des personnalités très diverses – Francis Sartorius (Historien, auteur du livre Les Communards en exil. Etat de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs 1871-1880)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai (présidence de séance : Francine Bolle)

  • 17h – De la figure de la « pétroleuse » à la conquête d’une souveraineté dans l’évènement, les femmes dans la Commune de Paris – Chloé Leprince (journaliste à France Culture, réédition de Les « Pétroleuses » d’Edith Thomas chez Folio en mars 2021, étudiante ENS- EHESS).
  • 17h30 – Une histoire mondiale de la Commune – Quentin Deluermoz (professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris, laboratoire ICT)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai à 20h15 : Rencontre avec le Collectif Krasnyi (en ligne, par l’UPJB)

  • à 20h15, l’Union des progressistes juifs de Belgique organise, en lien avec le colloque, une rencontre en ligne avec des membres du Collectif Krasnyi qui viendront, entre autres, présenter l’exposition « Vive la Commune ! », visible à l’ULB (en plein air) du 27 avril au 16 mai 2021. Plus d’informations seront prochainement disponibles sur la page : Agenda | UPJB.    

Samedi 8 mai (présidence de séance : Gabriel Maissin)

  • 17h – Rosa Luxemburg et la Commune de Paris – Dominique Villaeys-Poirré (auteure du Blog « Comprendre avec Rosa Luxemburg »)
  • 17h30 – Un militant du XXIème siècle peut-il encore s’inspirer des solutions préconisées par la Commune ? L’exemple de la dette et du crédit –Eric Toussaint (docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mardi 11 mai : soirée de clôture à la Maison du Livre

!!! Etant donné que la situation sanitaire empêche la tenue de cet événement en présentiel, celui-ci est reporté à l’automne prochain !!!

(Rue de Rome 24-28 – 1060 Bruxelles)

Soirée littéraire autour de la Commune(Sous réserve de possibilité d’organisation en présentiel)

Avec Paul Lidsky (écrivain, auteur de « Les écrivains contre la Commune – Suivi de Les artistes pour la Commune », éd. La Découverte, rééd. augm. 2021) et Paul Aron (professeur de littérature et théorie littéraire à l’Université Libre de Bruxelles)

Lectures de textes sur la Commune (par Isabelle Dumont, comédienne).

Informations pratiques

Les conférences auront lieu en ligne en direct et seront diffusées simultanément sur Youtube, sur la page Colloques-conférences Replay – YouTube  (la création d’un compte n’est pas nécessaire) et sur Facebook (les événements seront annoncés sur les pages du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et de l’Institut Marcel Liebman). Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

Pour l’inauguration de l’exposition et la soirée de clôture, les informations pratiques et modalités d’inscriptions dépendront des règles sanitaires en vigueur et seront donc communiquées au plus tard la semaine précédant ces événements.

Extrait de l’exposition "Vive la Commune !"

Extrait de l’exposition Vive la Commune !

« Bois du Cazier et Résistance » du 17 octobre au 6 décembre 2020

Les Partisans armés dans la région de Charleroi

L’événement retrace le vol d’explosifs du 27 avril 1942 au Bois du Cazier par les Partisans armés et s’étendra à l’attitude des ouvriers ainsi qu’aux faits commis par la Résistance dans le bassin de Charleroi, ceci dans le cadre du 75e anniversaire de la Victoire sur le nazisme.

Le 16 octobre
18h00 :
Pose d’une plaque commémorative, en souvenir des douze Partisans armés qui ont œuvré à l’acte du 27 avril 1942.

Du 17 octobre au 6 décembre
Exposition « Bois du Cazier et Résistance » dans le Musée de l’industrie, présentant au public des panneaux explicatifs historiques ainsi que des vitrines avec documents papiers et objets, extraits de films, etc. La publication d’une brochure (40 pages) accompagnera l’exposition.

L’exposition a été réalisée en collaboration avec le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB.

Le 29 octobre à 19h00
Projection du film documentaire sur les Résistants, Le chant du Rossignol, des frères Dardenne, suivie d’une séance de questions/réponses. Projection en présence des réalisateurs ! (sur réservation uniquement : reservation@leboisducazier.be)

Pour toute information supplémentaire voir : http://www.leboisducazier.be/event/bdc-resistance/?event_date=2020-10-16

!! Nouvelle revue !! *Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions*

Pourquoi une nouvelle revue d’histoire du mouvement ouvrier ?

Si l’histoire et la mémoire sont fréquemment évoquées dans la presse et dans les discours, celles du mouvement ouvrier y sont quasiment inexistantes. Rares sont les revues qui se consacrent à cet aspect majeur de l’histoire contemporaine. La revue Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) se propose de combler cette lacune.

Son comité de rédaction, composé d’historiens,d’enseignants et de militants vise, en effet, à défendre et à faire connaître la mémoire et l’histoire du mouvement ouvrier, de ses courants, de ses victoires comme de ses défaites.Pluraliste et attaché à la démocratie ouvrière, il acceptera l’échange, la contradiction et le débat, en écartant tout ce qui relève de la distorsion des faits et de l’instrumentalisation de l’histoire.La revue traitera des combats du mouvement La revue traitera des combats du mouvement ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire des opprimés contre leurs oppresseurs et la continuité des mouvements de pensée et la continuité des mouvements de pensée et des révolutions qui ont contribué à des révolutions qui ont contribué à l’émancipation de l’humanité. De Spartacus aux mouvements anti-impérialistes, des Lumières aux quatre Internationales ouvrières, de la Commune de Paris aux révolutions russe, espagnole et hongroise, elle abordera tous les thèmes, tous les événements, toutes les figures historiques s’y rattachant. La lutte de classes étant internationale, elle s’attachera à évoquer le mouvement ouvrier sur les cinq continents. Ses colonnes seront donc ouvertes à des historiens et à des militants d’autres pays.Minorée ou calomniée par l’historiographie bourgeoise, l’histoire du mouvement ouvrier a été particulièrement marquée au XXe siècle par les monstrueuses falsifications staliniennes. Elles furent le prélude à l’extermination physique de courants entiers du mouvement ouvrier – parmi lesquels des communistes de différentes tendances et notamment les partisans de Trotsky et de la IVe Internationale, mais aussi des socialistes et des anarchistes. Une des tâches de notre revue sera de rétablir la vérité historique sur les victimes de ces falsifications.

Revue d’histoire, comme le précise son sous-titre, Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions peut traiter d’événements récents mais elle s’interdit les « sujets d’actualité » à la mode qui instrumentalisent l’histoire plus qu’ils ne la servent et soulèvent des polémiques qui n’ont de scientifique que l’apparence.

Pluraliste, cette revue n’est rattachée à aucun regroupement politique, les membres de son comité de rédaction pouvant avoir par ailleurs leurs propres engagements. Elle est destinée au public le plus large. Non seulement aux historiens, mais aux salariés, aux étudiants, aux militants, à tous les passionnés d’histoire, à tous ceux qui considèrent le savoir comme un outil d’émancipation, à tous ceux qui, en dépit de l’obscurantisme ambiant, n’ont pas renoncé à apprendre, elle n’a d’autre ambition que d’offrir une histoire honnête, purgée des falsifications accumulées des décennies durant. Cette revue sera votre revue. Comme vous ne l’ignorez pas, en histoire comme en politique, le nerf de la guerre reste l’argent. Soucieux de notre indépendance, nous n’y intégrerons aucun encart publicitaire. Elle sera financée par ses lecteurs, en premier lieu par les abonnements.

En conclusion, abonnez-vous au plus vite!

Michel Lefebvre, enseignant d’histoire-géographie

Éric Aunoble, historien (université de Genève)

Rémy Janneau, professeur d’histoire

Jean-Pierre Plisson, photographe

Gisèle Grammare, artiste plasticienne et universitaire

Roger Revuz, agrégé d’histoire-géographie

Alain Cuenot, historien

Jean-Numa Ducange, professeur d’histoire (université de Rouen)

Jean-Pierre Molénat, historien

Dominique Ferré, rédacteur et militant

Hervé Chuberre, militant syndical et politique, professeur à l’ENSSAT (Rennes I – Lannion)

Pierre Cise, économiste

Loïc Le Bars, historien

Donna Kesselman, universitaire, sociologue du travail

François de Massot, président du CERMTRI de 1989 à 2015Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) Sommaire du №1 (fin 2020)

Bicentenaire de la naissance de Friedrich Engels

• Engels : Un portrait (Jérémie Daire) 

• Engels et le républicanisme (Jean-Numa Ducange) 

• Engels et la question de la femme (Alain Cuenot) 

• Le socialisme utopique, antithèse du «scientifique» ? (Pierre-Henri Lagedamon) 

• Retours sur « La guerre des paysans en Allemagne » (Rachel Renault) 

• Sur «Dialectique de la nature» (Jean Quétier) 

• Quelques parutions récentes en Allemagne sur Engels (Jean Numa Ducange)

• Sur le livre «Engels. Le gentleman révolutionnaire» de Tristram Hunt (Roger Revuz)

Varia

• Naissance et développement de la grève en France dans les années 1860 (Julien Grimaud) 

• Benjamin Péret, homme d’un seul tenant (Jean-Pierre Plisson)

• Le trotskisme en Chine : Sur les derniers écrits de Chen Duxiu (Rémy Janneau)

• Les débuts du mouvement ouvrier en Chine (Apo Leong)

• L  assassinat de Trotski (Vadim Rogovine)

• Buffon et l’âge biblique de la Terre (Hervé Chuberre)

L’inconnu·e du Maitron (Julien Chuzeville)

Lu, Vu…

• Trotski et ses camarades d’Aleksandr Reznik

• La loyauté à tout prix de Sonia Combe 

• Autour du massacre de Peterloo (1819)…

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Adresse postale :

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Abonnement pour 4 numéros (2 ans) : 40 € (Abonnement de soutien : 50 € – Abonnement jeunes : 35€)

Paiement par virement (IBAN FR97 3000 2018 4600 0007 1442 E30 – BIC : CRLYFRPP) ou chèque à l’ordre de AMOLCER

Adresser les abonnements à AMOLCER chez Bernard CHEVREAU / 4 rue Henri Dunant / 33600 PESSAC

Mardi 10 mars 2020, à 18h : « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » – Par Christian Phéline

En passant

Le 10 mars (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera Christian Phéline, co-auteur avec Agnès Spiquel-Courdille, de l’ouvrage « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » (Gallimard, 2017 – 394 pages).

Lors de ce séminaire, notre invité évoquera donc le bref – et méconnu – engagement d’Albert Camus au Parti communiste algérien :

« À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son « goût de la justice », adhère à ce qui deviendra l’année suivante le Parti communiste d’Algérie (PCA) et s’attache à la création d’une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail.

L’expérience, où il s’était promis de « garder les yeux ouverts », ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l’écrivain à l’égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd’hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfm publié de l’ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Camus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s’être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l’Étoile nord-africaine ; et qu’en ce temps de procès de Moscou, la mesure s’inscrit dans une longue série d’exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu’après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les « Libéraux » de l’après-1954.

Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d’une culture méditerranéenne et attentes d’une algérianité pluraliste, en même temps qu’il côtoie « l’absurde et l’inutile » auxquels, face aux réalités d’appareil, s’expose un engagement sincère. »-

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre (sans inscription) et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : lien vers l’événement Facebook

Programme des séminaires du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches 2019-2020

Chaque année une série de séminaires du CHSG présente des travaux récents sur l’histoire ou la sociologie de la gauche. Les séminaires sont ouverts à tou.te.s et l’accès est gratuit.

Programme complet des cinq séminaires de 2019-2020 ci-dessous. Une présentation détaillé de chaque séminaire est ajoutée au fur et à mesure dans la rubrique « séminaires » de ce site : http://chsg.ulb.ac.be/actualites/seminaires

Résister à la propagande de guerre ! Dix principes élémentaires. Exposition du 6 novembre au 19 décembre 2019, à l’ULB

TENTOONSTELLING – OORLOGSPROPAGANDA WEERSTAAN ! TIEN ELEMENTAIRE PRINCIPES –Webinvitation en webflyer in Nederlands

Vernissage le 5 novembre 2019 à 17h, Hall de l’auditoire Henri La Fontaine, bâtiment K, Campus du Solbosch (invitation vernissage), avec les
interventions de :

  • Messieurs Grégory Laurent (ULB-Culture)
  • Michel Jaupart (Directeur général a.i. du War Heritage Institute),
  • Docteur Jean-Louis Seillier (initiateur et coordinateur du projet)
  • Monsieur Pierre Galand (militant pour la paix).
  • Interprétation en live de la chanson « Le déserteur », de Boris Vian par Jean-Louis Aisse

Affiche en pdf

Dossier de presse

Dossier pédagogique

Travail syndical et influence du PCB au sein de la FGTB liégeoise dans les années 1970-1980 – Séminaire du CHSG

Pour son cinquième et dernier séminaire de l’année académique, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera ce mardi 7 mai 2019 (18h-20h) le lauréat du Prix du CArCoB 2017, l’historien liégeois Robin Bruyère pour un exposé sur le thème « Travail syndical et influence du PCB au sein de la FGTB liégeoise dans les années 1970-1980 » :

« Crise économique, restructurations d’entreprises et de « secteurs nationaux », grandes vagues de luttes sociales, victoire politique et progression idéologique du néo-libéralisme: les années 1970 et 1980 mettent les forces de gauche à rude épreuve, tant les partis politiques que les organisations syndicales.

Alors que tout prédisait un « lent et inévitable » effondrement du communisme en Belgique des années 1960 aux années 1990, on constate une croissance de l’influence communiste dans les syndicats en région liégeoise durant ces mêmes années. Plusieurs grandes luttes sociales dans le bassin liégeois furent dirigées ou purent compter sur le soutien indéfectible du Parti Communiste et de ses militants syndicaux. Comment expliquer cette influence communiste dans la FGTB? Quel est l’ethos d’un syndicaliste communiste de l’époque, ses modes d’action ? ».

Extrait du rapport du Jury du Prix CArCoB 2017 : « Le travail de Robin BRUYÈRE déploie une problématique et un questionnement d’une très grande ampleur, qu’il aborde au travers d’une enquête minutieuse portant sur les textes et les témoignages. Il donne la parole à ceux qui ne l’ont que rarement et sauve de la sorte la trace d’acteurs de terrain, le plus souvent négligés par l’histoire des organisations. Il définit ainsi des types d’engagements qui varient selon les options politiques et idéologiques et, montre-t-il, également à l’intérieur d’un même parti. Il pose parfaitement l’évolution des générations. Il ose aborder la question d’un « ethos » des militants communistes et en constate la variété. Il établit le lien entre les gens qui pensent et les gens qui font, allant ainsi au cœur de la question : « qu’est-ce que la politique ? ». Son engagement personnel qui affleure sans hypocrisie, ne compromet en rien son analyse. » (Eric Geerkens, promoteur de ce travail de master qui s’est abstenu dans la discussion de ce dossier). 

Comme lors de chaque séminaire, l’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Arthur Doucy, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles) : plan

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : https://www.facebook.com/events/336109600596770/

Vous trouverez également l’agenda de nos activités sur le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches :  http://chsg.ulb.ac.be/actualites

Une pasionaria rouge, L’extraordinaire destin de Milda Bulle – Conférence CHSG le jeudi 4 avril 2019

Quatrième séminaire du cycle 2019, le jeudi 4 avril 2019 (de 18h à 20h)

Conférence-discussion

Une pasionaria rouge, L’extraordinaire destin de Milda Bulle

(éd. Creaphis, décembre 2018, 127 p., 12 euros). 

avec Christian Bromberger

(anthropologue, professeur émérite à l’université d’Aix-Marseille, ancien directeur de l’Institut français de recherche en Iran et membre de l’Institut universitaire de France).

« Milda est une figure remarquable, aujourd’hui oubliée, de la révolution russe et des premières années du régime soviétique. Partie d’un hameau de Courlande, en Lettonie, devenue militante, puis combattante les armes à la main lors de la guerre civile dans le Caucase, passée par l’Iran pour y enfiévrer une révolution, gradée (elle fut la première, ou une des premières, à porter le titre de Kombrig, équivalent à général de brigade), décorée, apparatchik dans les organes du pouvoir à Moscou, féministe, oratrice, auteure d’ouvrages de propagande, promotrice de la culture, de deux théâtres et d’un opéra, dans la République de Bachkirie (entre la Volga et les monts d’Oural), elle fut en 1938 victime des purges staliniennes. On évoquera les étapes de cette trajectoire tumultueuse, les raisons de l’oubli de ce personnage méconnu, les leçons que l’on peut tirer de cette destinée hors du commun« .

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Henri Janne, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 15ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles, voir Plan.

Voir aussi l’événement créé sur Facebook pour l’occasion :https://www.facebook.com/events/2027804617331794/. N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts ainsi qu’à nous suivre sur la page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/CentreHistoireSociologiedesGauches/  Le programme complet des séminaires de l’année 2019 est disponible sur notre site internet : http://chsg.ulb.ac.be/actualites

Par ailleurs, veuillez déjà noter dans vos agendas le séminaire organisé par le Groupe de contact FNRS “Travail et émancipation sociale”, sur le thème : « Le travail aujourd’hui : quelles luttes et mobilisations ? Quelles représentations collectives ? Au nom de quoi ? », qui se tiendra le 29 avril 2019, de 14h à 17h30, à l’Université libre de Bruxelles, salle Henri Janne, 15ème étage de l’Institut de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 BruxellesEntrée libre.

Séminaire du jeudi 21 mars (18h-20h) : Guillaume DUROU (Québec), « L’exception confirme la force : penser la violence d’État aujourd’hui à partir des expériences ouvrières du 19eme siècle au Québec


Pour son troisième séminaire de l’année, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB a l’honneur d’accueillir, en collaboration avec AmericaS (http://msh.ulb.ac.be/equipes/americas/), le professeur de sociologie Guillaume Durou, de la Faculté Saint-Jean de l’Université d’Alberta, Canada.

En juin 1878, la ville de Québec est le théâtre d’une grève violente provoquant la mobilisation policière et militaire la plus importante depuis les rébellions républicaines de 1837 et 1838. Le chaos qui règne fait craindre alors une Commune. Cet épisode ne fait pourtant pas exception puisque l’État fera appel à l’armée tout au long du 19e siècle afin de préserver l’ordre social. Cette présentation se divise en trois axes. D’abord, il s’agira de proposer une analyse diachronique des grèves et du mouvement ouvrier québécois au 19e siècle en prenant soin d’insister sur les épisodes de violence entre l’État et les travailleurs. Ensuite, en présentant quelques évènements à partir de cas spécifiques, il sera possible de dévoiler une dynamique de la répression intimement liée à la transition au capitalisme canadien. Enfin, nous nous interrogerons sur les violences aujourd’hui à travers le prisme de l’histoire et de la sociologie.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Arthur Doucy, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles : voir Plan).

Voir aussi l’événement créé sur Facebook pour l’occasion : https://www.facebook.com/events/270821627148887/ . N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts ainsi qu’à nous suivre sur la page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/CentreHistoireSociologiedesGauches/

Mardi 12 mars 2019, 18h : projection-discussion « Stan et Ulysse, l’esprit inventif » en présence du réalisateur Benjamin Hennot et de l’historienne Bénédicte Rochet (Université de Namur)

Pour son second séminaire de l’année 2019, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauche vous propose d’assister, le mardi 12 mars (18h-20h), à la projection du film

Stan et Ulysse, l’esprit inventif (de Benjamin Hennot)

(2018 YC ALIGATOR FILM-RTBF-WIP-GSARA)

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur ainsi que Bénédicte Rochet (historienne, Université de Namur) sur le thème « La Résistance : mémoire criblée, mémoire ciblée ».

Synopsis du film

Bruxelles 1940. André, 16 ans, rejoint Marcel qui en compte 18. Tous deux s’engagent dans un groupe de Résistance très autonome, le Groupe D du Service Hotton, et se rebaptisent l’un Stan, l’autre Ulysse.

En 1942, ils installent un maquis dans la région de Chimay et Couvin. La population les soutient, l’Occupant les craint. Et pour cause : le « sabotage und widerstandgruppe Franckson » multiplie les coups d’éclat.

Attaques de locomotives, incendies de dépôts de bois-carburant, hold-up, duels au revolver, embuscades meurtrières, neutralisation de bourgmestres rexistes, coupures du câble Berlin-Paris, fusils et poudres en tous genres : Stan & Ulysse, l’esprit inventif inaugure au sein du documentaire un sous-genre inédit : le Western-Wallonie de Francophonie (WWF), ou western-documentaire, ou encore tutoriel apache.

Stan et Ulysse nous racontent une aventure qui sent la poudre et le plastic, où la plus noble éthique se mêle à la plus narquoise des ironies.

Entrée GRATUITE – ULB, Maison des Arts, 56 avenue Jeanne, 1050 Ixelles. Cliquez ici pour voir le plan

Lien vers l’évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/1076047025912052/

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