« Louis Mettewie, bien plus qu’un boulevard » : une exposition en plein air (17/06 au 22/09/2022, vernissage le 16/06) et une publication (éd. Couleur Livres)

Au XIXème siècle, un libéral progressiste était perçu comme un homme de gauche. Louis Mettewie en était un…

Ce jeudi 16 juin 2022 de 15h à 17h, le Centre d’Histoire et de Sociologie des gauches a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition « LOUIS METTEWIE, bien plus qu’un boulevard », en présence d’Anne Morelli, commissaire de l’exposition. Voir le carton d’invitation : Mettewie_carton_invitation.pdf

L’exposition sera visible, en plein air et gratuitement, du 17 juin au 22 septembre 2022, au parc du Karreveld.

Un ouvrage collectif (sous la dir. d’Anne Morelli) accompagne l’exposition : « Louis Mettewie, bien plus qu’un boulevard. Un bourgmestre visionnaire à Molenbeek », éd. Couleur Livres (pour commander : bon-commande-mettewie-A4-quadri.pdf).

Retour sur la figure la figure singulière et méconnue de Louis Mettewie, par Anne Morelli, interviewée sur BX1 à l’occasion de l’inauguration de l’exposition : cliquer ici pour voir l’interview.


« Louis Mettewie ? C’est un boulevard à Bruxelles ? Oui, mais ce nom n’est pas que celui de cette artère de plus de 2 km qui traverse le nord de la capitale. C’est celui d’un homme-orchestre. Certes bourgmestre de Molenbeek mais aussi précurseur dans divers domaines.
En 1897, il construit et dépose un brevet de vélo pliant (« Belgica ») que l’armée belge adoptera pour ses régiments cyclistes. Il construit dans ses ateliers de Molenbeek, et met en vente des automobiles (« Belgica » également), d’abord électriques (en 1899 !) puis à pétrole (1901). Il crée à Bruxelles le premier « Salon de l’auto » (1902) et s’avère un industriel de grande stature. Mais il donne congé à « ses » ouvriers le Premier Mai, leur permettant ainsi d’aller manifester car, politiquement, c’est un libéral progressiste, qui lutte afin que tout le monde (même les femmes !) ait le droit de voter à égalité, ce qui est une revendication de la gauche avant la Première Guerre mondiale.

Il développe, modernise et assainit sa commune, crée des parcs, de nouvelles voiries et des centaines de logements sociaux. Philosophiquement, il est libre-penseur et franc-maçon, défenseur de la liberté de pensée et d’expression, mais qui reçoit les hommages reconnaissants des bonnes soeurs de sa commune… Un patriote qui, pendant la Première guerre mondiale, affronte les occupants pour défendre ses administrés menacés de déportation. Un « super-kastar », comme l’appelait le Pourquoi Pas ? (19
août 1921), à découvrir dans son incroyable modernité et toutes ses contradictions. »

Vous pouvez d’ores et déjà commander l’ouvrage via le bon de commande suivant : bon-commande-mettewie-A4-quadri.pdf

Exposition et publication initiées par le MoMuse, La Fonderie et le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB.

Militants et militantes communistes dans le 20e siècle tourmenté – Journée d’étude – 1er avril 2022 (10h-17h)

Journée d’étude du groupe de contact FNRS-FRS « Sociobiographie des militant.es du mouvement ouvrier en Belgique ».

Vendredi 1er avril 2022 au Bois du Cazier, Auditorium Amercoeur

10 h – 17 h.

À l’occasion du centenaire de la création du Parti communiste de Belgique, la journée d’étude du groupe de contact FNRS-FRS « Sociobiographie des militant.es du mouvement ouvrier en Belgique » sera consacrée aux profils des militants et militantes communistes :

• 9 h 45 -10 h – : Accueil des participants
• 10 h – 10 h 15 : Introduction de la journée par Eric Geerkens, professeur à l’ULiège et président du groupe de contact FRS-FNRS.
• 10 h 15 – 10 h 45 : « Profils des partisans armés, auteurs de l’exploit de la Résistance au Bois du Cazier, le 27 avril 1942 » par Jean-Louis Delaet, historien, directeur du Bois du Cazier.
• 10 h 45 – 12h 15 : « Étude sur les profils des militants syndicaux communistes des ACEC-Charleroi » par Adrian Thomas, historien, Centre d’histoire et de sociologie des gauches – suivi d’une discussion sur les engagements syndicaux, avec Francine Bolle, Robin Bruyère, Rik Hemmerijckx.
• 12 h 15 – 13 h 15 : Pause déjeuner
• 13 h 15 – 14 h 45 : « Les étudiants et intellos marxistes, révolutionnaires pour la vie ? » par José Gotovitch, professeur honoraire de l’ULB – suivi d’une discussion sur les engagements culturels-intellectuels, avec Paul Aron, Pierre Gillis, Theun Vonckx
• 14 h 45 – 15 h 15 : Pause-café
• 15 h 15 – 16 h 45 : « Les communistes au Pays de Liège… quelle spécificité par rapport aux autres sous-régions de Belgique ? Discussion comparative » par Jules Pirlot, historien, président du CArCoB – suivi d’une discussion sur les dynamiques communistes régionales, avec François d’Agostino, Roel Jacobs, Luc Peiren, Jean Puissant.
• 16 h 45 – 17 h : conclusions de la journée par Mateo Alaluf, sociologue (ULB), vice-président de l’Institut Marcel Liebman.

Inscription obligatoire (avant le mardi 29 mars minuit) via le lien : https://framaforms.org/inscription-journee-detudes…. Les conférences et les pause-café sont gratuites, mais une participation aux frais de 8€50 vous sera demandée pour les sandwichs et boissons de midi à verser préalablement sur le compte du Bois du Cazier : BE53 0682 0668 0553, avec en communication « Midi 1er avril + votre nom et prénom ». Le versement fait office de validation d’inscription (en cas d’intolérance alimentaire vous pouvez contacter Renée Dresse : renee.dresse@carhop.be).

!! Le formulaire d’inscription contient également des champs où vous pourrez indiquer vos propositions/demandes de covoiturage, n’hésitez pas à les compléter !!

Où? Auditorium Amercœur, au Bois du Cazier. Adresse : Rue du Cazier 80, 6001 Charleroi.Accès en transports en commun depuis la Gare de Charleroi Sud via :
– Bus 1: départ aux heures 20 et 50, descendre à Marcinelle, Rue Petite Chenevière.
– Bus 52 : départ aux heures 41 et 17 descendre à Marcinelle Cazier.

Lien vers l’événement Facebook : https://fb.me/e/4uu4uu2FG

Pour télécharger le programme (avec toutes les informations pratiques) : Invitation_JE_2022_DBMOB.pdf

Histoire du gauchisme – L’héritage de Mai 68, avec Philippe Buton, 10/02/2022 (12h-14h)

Dans le cadre des séminaires du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB, nous accueillerons Philippe Buton (Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Reims) qui viendra nous parler de son dernier livre Histoire du gauchisme – l’héritage de Mai 68 (éd. Perrin, 2021, 560p.).

Mai 68. Sous les pavés, le gauchisme. En à peine quelques semaines, ce courant politique devient le porte-parole de la jeunesse et partant de toute une génération. Sous cette bannière se rassemblant les mouvances anarchiste, maoïste et trotskyste, divisées en de multiples groupes qui émergent à la fin des années 1960 (Gauche prolétarienne, Ligue communiste, ORA, OCI, PCMLF…). Mais derrière ce gauchisme politique se déploie aussi tout un gauchisme culturel, avide de secouer le vieux monde et de changer la vie. Que reste-t-il aujourd’hui dans notre société de cette force politique et de ces aspirations libertaires ?
Dans cette synthèse historique totalement inédite, Philippe Buton répond à cette question et à bien d’autres avec une grande clarté. Retraçant l’aventure du gauchisme, il montre que ce mouvement a certes été uni, notamment autour d’une croyance en une révolution proche et radicale, mais aussi profondément divisé par une multitude de querelles.

Le séminaire est organisé avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Où ? Salle Geremek, à l’Institut d’études européennes, Université libre de Bruxelles, 39 Avenue F.D. Roosevelt, 1050 Ixelles.

Quand ? Jeudi 10 mars, de 12h à 14h

Entrée gratuite.

Hommage à Cécile Draps, avocate et militante communiste, décédée le 8 décembre dernier.

Actualité du Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier en Belgique : hommage (par Elie Teicher, Université de Liège) à Cécile Draps, avocate et militante communiste, décédée le 8 décembre dernier. Ses engagements ont été multiples : défense des militants de la Guerre d’Algérie, luttes sociales en Belgique (e.a. grève des femmes de la FN-Herstal), etc. Un parcours à découvrir sur le site du Maitron :

https://maitron.fr/spip.php?article244375

La Commune de Paris, il y a 150 ans. Quelles relectures aujourd’hui ? Du 26 avril au 16 mai 2021 – Colloque en ligne & exposition en plein air

!!Méthode de connexion aux conférences en ligne (du 3 mai au 8 mai)!!

La participation aux conférences ne demande aucune inscription préalable.

Il est possible de suivre les conférences :

– Sur notre chaine Youtube (aucune ouverture de compte n’est nécessaire) :

-> Pour suivre en direct la conférence du vendredi 7 mai (Session 3, avec Chloé Leprince et Quentin Deluermoz), cliquez sur : https://youtu.be/x8s04SRicuc

-> Pour suivre en direct la conférence du samedi 8 mai (Session 4, avec Dominique Villaeys-Poirré et Eric Toussaint), cliquez sur https://youtu.be/cL8p9SDgeNk

-> pour (re)voir la conférence du lundi 3 mai (Session 1, avec Jean-Louis Robert, Laure Godineau et Marc César), il vous suffit de cliquer sur le lien suivant : https://youtu.be/JnFnpmSz-Sw

-> pour (re)voir la conférence du mercredi 5 mai (Session 2, avec Jean-Michel Dufays et Francis Sartorius) le lien est le suivant : https://youtu.be/WFH8LUyNjdM

– Sur nos pages Facebook de l’Institut Marcel Liebman et du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches : les annonces des conférences du lundi 3 mai et mercredi 7 mai sont déjà publiées (si vous avez un compte Facebook, vous pouvez dès à présent demander qu’un rappel vous soit envoyé en cliquant sur le bouton prévu à cet effet).

Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

***

Depuis l’écrasement de la Commune de 1871, des dizaines d’ouvrages ont été consacrés à son histoire. Mais chaque époque pose des questions différentes face à cet événement exceptionnel qui annonçait les révolutions du XXème siècle.

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et l’Institut Marcel Liebman, se proposent de donner la parole à des chercheurs et à des militants qui interrogent de manière novatrice la Commune et sa répression.

Tandis qu’une offensive conservatrice demande de ne plus évoquer le souvenir de la Commune, nous avons choisi de nourrir la réflexion sur cet événement fondateur à travers un colloque organisé sous la forme d’une série de conférences en ligne.

En clôture du colloque et en collaboration avec La Maison du Livre, nous vous proposons également une soirée littéraire autour de la Commune.  

Le colloque sera accompagné de l’exposition « Vive la Commune ! », visible en plein air sur l’avenue Paul Héger (Campus du Solbosch). Cette exposition retrace l’histoire de la Commune à travers des photographies actuelles de Paris, sur lesquelles des artistes ont dessiné les acteurs (imaginaires) de la Commune. L’exposition a été conçue, avec le soutien du Collectif Krasnyi, par Sixtine d’Ydewalle, doctorante sur le communalisme, les dessinateurs Manu Scordia et Thibaut Dramaix et le photographe Karim Brikci-Nigassa.

L’exposition a été montée avec le soutien de la Commission culturelle (ULB-Culture) et l’aide logistique de l’Association des Cercles Étudiants.

Le colloque est organisé avec le soutien financier du FNRS et de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Du 26 avril au 16 mai : Exposition en plein air « Vive la Commune »

Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, en haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires)

Lundi 26 avril :  17h30 – Inauguration de l’exposition

Intermède musical par « Le chant des Cerises » (Chansons contestataires d’hier et d’aujourd’hui)

Emission spéciale « Histoire de savoir » sur Radio Campus.  

Table de presse en collaboration avec les Presses universitaires de Bruxelles (PUB) avec une sélection d’ouvrages récents de nos intervenants au colloque.

!!! Inscription (obligatoire!) inauguration exposition en plein air « Vive la Commune! » !!!

Elle débutera à 17h30 jusque 19h à l’ULB, dans le haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires) en présence des artistes qui l’ont conçue. Elle se fera dans le respect des normes sanitaires, c’est-à-dire par groupes de 10 personnes maximum, avec port du masque obligatoire. Chaque personne inscrite recevra un mail avec une lettre (A,B,…) correspondant au groupe où elle sera attendue. Certains commenceront la visite de l’exposition par le haut de l’avenue Héger, d’autres en sens inverse.

!!! IMPORTANT !!! Si vous comptez nous rejoindre, envoyez un mail de réservation à : anne.morelli@ulb.be

Colloque académique en ligne du lundi 3 mai au samedi 8 mai 2021

(En soirée de 17h à 18h30)

Lundi 3 mai (présidence : Nicolas Veschueren)

  • 17h : Histoire et mémoire de la Commune – Jean-Louis Robert (professeur émérite, Université Paris 1 et président d’honneur des Amies et Amis de la Commune)
  • 17h30 : Relecture de la Commune, écrire l’histoire de la Commune de Paris – Marc César (enseignant et chercheur à l’Université Paris 13) et Laure Godineau (maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 13)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mercredi 5 mai (présidence de séance : Anne Morelli)

  • 17h – Les francs-maçons et la Commune – Jean-Michel Dufays (Historien, Haute Ecole Bruxelles-Brabant)
  • 17h30 – Les proscrits de la Commune présents en Belgique, des personnalités très diverses – Francis Sartorius (Historien, auteur du livre Les Communards en exil. Etat de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs 1871-1880)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai (présidence de séance : Francine Bolle)

  • 17h – De la figure de la « pétroleuse » à la conquête d’une souveraineté dans l’évènement, les femmes dans la Commune de Paris – Chloé Leprince (journaliste à France Culture, réédition de Les « Pétroleuses » d’Edith Thomas chez Folio en mars 2021, étudiante ENS- EHESS).
  • 17h30 – Une histoire mondiale de la Commune – Quentin Deluermoz (professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris, laboratoire ICT)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai à 20h15 : Rencontre avec le Collectif Krasnyi (en ligne, par l’UPJB)

  • à 20h15, l’Union des progressistes juifs de Belgique organise, en lien avec le colloque, une rencontre en ligne avec des membres du Collectif Krasnyi qui viendront, entre autres, présenter l’exposition « Vive la Commune ! », visible à l’ULB (en plein air) du 27 avril au 16 mai 2021. Plus d’informations seront prochainement disponibles sur la page : Agenda | UPJB.    

Samedi 8 mai (présidence de séance : Gabriel Maissin)

  • 17h – Rosa Luxemburg et la Commune de Paris – Dominique Villaeys-Poirré (auteure du Blog « Comprendre avec Rosa Luxemburg »)
  • 17h30 – Un militant du XXIème siècle peut-il encore s’inspirer des solutions préconisées par la Commune ? L’exemple de la dette et du crédit –Eric Toussaint (docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mardi 11 mai : soirée de clôture à la Maison du Livre

!!! Etant donné que la situation sanitaire empêche la tenue de cet événement en présentiel, celui-ci est reporté à l’automne prochain !!!

(Rue de Rome 24-28 – 1060 Bruxelles)

Soirée littéraire autour de la Commune(Sous réserve de possibilité d’organisation en présentiel)

Avec Paul Lidsky (écrivain, auteur de « Les écrivains contre la Commune – Suivi de Les artistes pour la Commune », éd. La Découverte, rééd. augm. 2021) et Paul Aron (professeur de littérature et théorie littéraire à l’Université Libre de Bruxelles)

Lectures de textes sur la Commune (par Isabelle Dumont, comédienne).

Informations pratiques

Les conférences auront lieu en ligne en direct et seront diffusées simultanément sur Youtube, sur la page Colloques-conférences Replay – YouTube  (la création d’un compte n’est pas nécessaire) et sur Facebook (les événements seront annoncés sur les pages du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et de l’Institut Marcel Liebman). Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

Pour l’inauguration de l’exposition et la soirée de clôture, les informations pratiques et modalités d’inscriptions dépendront des règles sanitaires en vigueur et seront donc communiquées au plus tard la semaine précédant ces événements.

Extrait de l’exposition "Vive la Commune !"

Extrait de l’exposition Vive la Commune !

« Bois du Cazier et Résistance » du 17 octobre au 6 décembre 2020

Les Partisans armés dans la région de Charleroi

L’événement retrace le vol d’explosifs du 27 avril 1942 au Bois du Cazier par les Partisans armés et s’étendra à l’attitude des ouvriers ainsi qu’aux faits commis par la Résistance dans le bassin de Charleroi, ceci dans le cadre du 75e anniversaire de la Victoire sur le nazisme.

Le 16 octobre
18h00 :
Pose d’une plaque commémorative, en souvenir des douze Partisans armés qui ont œuvré à l’acte du 27 avril 1942.

Du 17 octobre au 6 décembre
Exposition « Bois du Cazier et Résistance » dans le Musée de l’industrie, présentant au public des panneaux explicatifs historiques ainsi que des vitrines avec documents papiers et objets, extraits de films, etc. La publication d’une brochure (40 pages) accompagnera l’exposition.

L’exposition a été réalisée en collaboration avec le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB.

Le 29 octobre à 19h00
Projection du film documentaire sur les Résistants, Le chant du Rossignol, des frères Dardenne, suivie d’une séance de questions/réponses. Projection en présence des réalisateurs ! (sur réservation uniquement : reservation@leboisducazier.be)

Pour toute information supplémentaire voir : http://www.leboisducazier.be/event/bdc-resistance/?event_date=2020-10-16

!! Nouvelle revue !! *Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions*

Pourquoi une nouvelle revue d’histoire du mouvement ouvrier ?

Si l’histoire et la mémoire sont fréquemment évoquées dans la presse et dans les discours, celles du mouvement ouvrier y sont quasiment inexistantes. Rares sont les revues qui se consacrent à cet aspect majeur de l’histoire contemporaine. La revue Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) se propose de combler cette lacune.

Son comité de rédaction, composé d’historiens,d’enseignants et de militants vise, en effet, à défendre et à faire connaître la mémoire et l’histoire du mouvement ouvrier, de ses courants, de ses victoires comme de ses défaites.Pluraliste et attaché à la démocratie ouvrière, il acceptera l’échange, la contradiction et le débat, en écartant tout ce qui relève de la distorsion des faits et de l’instrumentalisation de l’histoire.La revue traitera des combats du mouvement La revue traitera des combats du mouvement ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire des opprimés contre leurs oppresseurs et la continuité des mouvements de pensée et la continuité des mouvements de pensée et des révolutions qui ont contribué à des révolutions qui ont contribué à l’émancipation de l’humanité. De Spartacus aux mouvements anti-impérialistes, des Lumières aux quatre Internationales ouvrières, de la Commune de Paris aux révolutions russe, espagnole et hongroise, elle abordera tous les thèmes, tous les événements, toutes les figures historiques s’y rattachant. La lutte de classes étant internationale, elle s’attachera à évoquer le mouvement ouvrier sur les cinq continents. Ses colonnes seront donc ouvertes à des historiens et à des militants d’autres pays.Minorée ou calomniée par l’historiographie bourgeoise, l’histoire du mouvement ouvrier a été particulièrement marquée au XXe siècle par les monstrueuses falsifications staliniennes. Elles furent le prélude à l’extermination physique de courants entiers du mouvement ouvrier – parmi lesquels des communistes de différentes tendances et notamment les partisans de Trotsky et de la IVe Internationale, mais aussi des socialistes et des anarchistes. Une des tâches de notre revue sera de rétablir la vérité historique sur les victimes de ces falsifications.

Revue d’histoire, comme le précise son sous-titre, Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions peut traiter d’événements récents mais elle s’interdit les « sujets d’actualité » à la mode qui instrumentalisent l’histoire plus qu’ils ne la servent et soulèvent des polémiques qui n’ont de scientifique que l’apparence.

Pluraliste, cette revue n’est rattachée à aucun regroupement politique, les membres de son comité de rédaction pouvant avoir par ailleurs leurs propres engagements. Elle est destinée au public le plus large. Non seulement aux historiens, mais aux salariés, aux étudiants, aux militants, à tous les passionnés d’histoire, à tous ceux qui considèrent le savoir comme un outil d’émancipation, à tous ceux qui, en dépit de l’obscurantisme ambiant, n’ont pas renoncé à apprendre, elle n’a d’autre ambition que d’offrir une histoire honnête, purgée des falsifications accumulées des décennies durant. Cette revue sera votre revue. Comme vous ne l’ignorez pas, en histoire comme en politique, le nerf de la guerre reste l’argent. Soucieux de notre indépendance, nous n’y intégrerons aucun encart publicitaire. Elle sera financée par ses lecteurs, en premier lieu par les abonnements.

En conclusion, abonnez-vous au plus vite!

Michel Lefebvre, enseignant d’histoire-géographie

Éric Aunoble, historien (université de Genève)

Rémy Janneau, professeur d’histoire

Jean-Pierre Plisson, photographe

Gisèle Grammare, artiste plasticienne et universitaire

Roger Revuz, agrégé d’histoire-géographie

Alain Cuenot, historien

Jean-Numa Ducange, professeur d’histoire (université de Rouen)

Jean-Pierre Molénat, historien

Dominique Ferré, rédacteur et militant

Hervé Chuberre, militant syndical et politique, professeur à l’ENSSAT (Rennes I – Lannion)

Pierre Cise, économiste

Loïc Le Bars, historien

Donna Kesselman, universitaire, sociologue du travail

François de Massot, président du CERMTRI de 1989 à 2015Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) Sommaire du №1 (fin 2020)

Bicentenaire de la naissance de Friedrich Engels

• Engels : Un portrait (Jérémie Daire) 

• Engels et le républicanisme (Jean-Numa Ducange) 

• Engels et la question de la femme (Alain Cuenot) 

• Le socialisme utopique, antithèse du «scientifique» ? (Pierre-Henri Lagedamon) 

• Retours sur « La guerre des paysans en Allemagne » (Rachel Renault) 

• Sur «Dialectique de la nature» (Jean Quétier) 

• Quelques parutions récentes en Allemagne sur Engels (Jean Numa Ducange)

• Sur le livre «Engels. Le gentleman révolutionnaire» de Tristram Hunt (Roger Revuz)

Varia

• Naissance et développement de la grève en France dans les années 1860 (Julien Grimaud) 

• Benjamin Péret, homme d’un seul tenant (Jean-Pierre Plisson)

• Le trotskisme en Chine : Sur les derniers écrits de Chen Duxiu (Rémy Janneau)

• Les débuts du mouvement ouvrier en Chine (Apo Leong)

• L  assassinat de Trotski (Vadim Rogovine)

• Buffon et l’âge biblique de la Terre (Hervé Chuberre)

L’inconnu·e du Maitron (Julien Chuzeville)

Lu, Vu…

• Trotski et ses camarades d’Aleksandr Reznik

• La loyauté à tout prix de Sonia Combe 

• Autour du massacre de Peterloo (1819)…

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Abonnement pour 4 numéros (2 ans) : 40 € (Abonnement de soutien : 50 € – Abonnement jeunes : 35€)

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Adresser les abonnements à AMOLCER chez Bernard CHEVREAU / 4 rue Henri Dunant / 33600 PESSAC

Mardi 10 mars 2020, à 18h : « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » – Par Christian Phéline

Aside

Le 10 mars (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera Christian Phéline, co-auteur avec Agnès Spiquel-Courdille, de l’ouvrage « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » (Gallimard, 2017 – 394 pages).

Lors de ce séminaire, notre invité évoquera donc le bref – et méconnu – engagement d’Albert Camus au Parti communiste algérien :

« À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son « goût de la justice », adhère à ce qui deviendra l’année suivante le Parti communiste d’Algérie (PCA) et s’attache à la création d’une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail.

L’expérience, où il s’était promis de « garder les yeux ouverts », ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l’écrivain à l’égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd’hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfm publié de l’ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Camus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s’être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l’Étoile nord-africaine ; et qu’en ce temps de procès de Moscou, la mesure s’inscrit dans une longue série d’exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu’après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les « Libéraux » de l’après-1954.

Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d’une culture méditerranéenne et attentes d’une algérianité pluraliste, en même temps qu’il côtoie « l’absurde et l’inutile » auxquels, face aux réalités d’appareil, s’expose un engagement sincère. »-

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre (sans inscription) et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : lien vers l’événement Facebook

Programme des séminaires du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches 2019-2020

Chaque année une série de séminaires du CHSG présente des travaux récents sur l’histoire ou la sociologie de la gauche. Les séminaires sont ouverts à tou.te.s et l’accès est gratuit.

Programme complet des cinq séminaires de 2019-2020 ci-dessous. Une présentation détaillé de chaque séminaire est ajoutée au fur et à mesure dans la rubrique « séminaires » de ce site : http://chsg.ulb.ac.be/actualites/seminaires

Résister à la propagande de guerre ! Dix principes élémentaires. Exposition du 6 novembre au 19 décembre 2019, à l’ULB

TENTOONSTELLING – OORLOGSPROPAGANDA WEERSTAAN ! TIEN ELEMENTAIRE PRINCIPES –Webinvitation en webflyer in Nederlands

Vernissage le 5 novembre 2019 à 17h, Hall de l’auditoire Henri La Fontaine, bâtiment K, Campus du Solbosch (invitation vernissage), avec les
interventions de :

  • Messieurs Grégory Laurent (ULB-Culture)
  • Michel Jaupart (Directeur général a.i. du War Heritage Institute),
  • Docteur Jean-Louis Seillier (initiateur et coordinateur du projet)
  • Monsieur Pierre Galand (militant pour la paix).
  • Interprétation en live de la chanson « Le déserteur », de Boris Vian par Jean-Louis Aisse

Affiche en pdf

Dossier de presse

Dossier pédagogique