!! Nouvelle revue !! *Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions*

Pourquoi une nouvelle revue d’histoire du mouvement ouvrier ?

Si l’histoire et la mémoire sont fréquemment évoquées dans la presse et dans les discours, celles du mouvement ouvrier y sont quasiment inexistantes. Rares sont les revues qui se consacrent à cet aspect majeur de l’histoire contemporaine. La revue Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) se propose de combler cette lacune.

Son comité de rédaction, composé d’historiens,d’enseignants et de militants vise, en effet, à défendre et à faire connaître la mémoire et l’histoire du mouvement ouvrier, de ses courants, de ses victoires comme de ses défaites.Pluraliste et attaché à la démocratie ouvrière, il acceptera l’échange, la contradiction et le débat, en écartant tout ce qui relève de la distorsion des faits et de l’instrumentalisation de l’histoire.La revue traitera des combats du mouvement La revue traitera des combats du mouvement ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire des opprimés contre leurs oppresseurs et la continuité des mouvements de pensée et la continuité des mouvements de pensée et des révolutions qui ont contribué à des révolutions qui ont contribué à l’émancipation de l’humanité. De Spartacus aux mouvements anti-impérialistes, des Lumières aux quatre Internationales ouvrières, de la Commune de Paris aux révolutions russe, espagnole et hongroise, elle abordera tous les thèmes, tous les événements, toutes les figures historiques s’y rattachant. La lutte de classes étant internationale, elle s’attachera à évoquer le mouvement ouvrier sur les cinq continents. Ses colonnes seront donc ouvertes à des historiens et à des militants d’autres pays.Minorée ou calomniée par l’historiographie bourgeoise, l’histoire du mouvement ouvrier a été particulièrement marquée au XXe siècle par les monstrueuses falsifications staliniennes. Elles furent le prélude à l’extermination physique de courants entiers du mouvement ouvrier – parmi lesquels des communistes de différentes tendances et notamment les partisans de Trotsky et de la IVe Internationale, mais aussi des socialistes et des anarchistes. Une des tâches de notre revue sera de rétablir la vérité historique sur les victimes de ces falsifications.

Revue d’histoire, comme le précise son sous-titre, Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions peut traiter d’événements récents mais elle s’interdit les « sujets d’actualité » à la mode qui instrumentalisent l’histoire plus qu’ils ne la servent et soulèvent des polémiques qui n’ont de scientifique que l’apparence.

Pluraliste, cette revue n’est rattachée à aucun regroupement politique, les membres de son comité de rédaction pouvant avoir par ailleurs leurs propres engagements. Elle est destinée au public le plus large. Non seulement aux historiens, mais aux salariés, aux étudiants, aux militants, à tous les passionnés d’histoire, à tous ceux qui considèrent le savoir comme un outil d’émancipation, à tous ceux qui, en dépit de l’obscurantisme ambiant, n’ont pas renoncé à apprendre, elle n’a d’autre ambition que d’offrir une histoire honnête, purgée des falsifications accumulées des décennies durant. Cette revue sera votre revue. Comme vous ne l’ignorez pas, en histoire comme en politique, le nerf de la guerre reste l’argent. Soucieux de notre indépendance, nous n’y intégrerons aucun encart publicitaire. Elle sera financée par ses lecteurs, en premier lieu par les abonnements.

En conclusion, abonnez-vous au plus vite!

Michel Lefebvre, enseignant d’histoire-géographie

Éric Aunoble, historien (université de Genève)

Rémy Janneau, professeur d’histoire

Jean-Pierre Plisson, photographe

Gisèle Grammare, artiste plasticienne et universitaire

Roger Revuz, agrégé d’histoire-géographie

Alain Cuenot, historien

Jean-Numa Ducange, professeur d’histoire (université de Rouen)

Jean-Pierre Molénat, historien

Dominique Ferré, rédacteur et militant

Hervé Chuberre, militant syndical et politique, professeur à l’ENSSAT (Rennes I – Lannion)

Pierre Cise, économiste

Loïc Le Bars, historien

Donna Kesselman, universitaire, sociologue du travail

François de Massot, président du CERMTRI de 1989 à 2015Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) Sommaire du №1 (fin 2020)

Bicentenaire de la naissance de Friedrich Engels

• Engels : Un portrait (Jérémie Daire) 

• Engels et le républicanisme (Jean-Numa Ducange) 

• Engels et la question de la femme (Alain Cuenot) 

• Le socialisme utopique, antithèse du «scientifique» ? (Pierre-Henri Lagedamon) 

• Retours sur « La guerre des paysans en Allemagne » (Rachel Renault) 

• Sur «Dialectique de la nature» (Jean Quétier) 

• Quelques parutions récentes en Allemagne sur Engels (Jean Numa Ducange)

• Sur le livre «Engels. Le gentleman révolutionnaire» de Tristram Hunt (Roger Revuz)

Varia

• Naissance et développement de la grève en France dans les années 1860 (Julien Grimaud) 

• Benjamin Péret, homme d’un seul tenant (Jean-Pierre Plisson)

• Le trotskisme en Chine : Sur les derniers écrits de Chen Duxiu (Rémy Janneau)

• Les débuts du mouvement ouvrier en Chine (Apo Leong)

• L  assassinat de Trotski (Vadim Rogovine)

• Buffon et l’âge biblique de la Terre (Hervé Chuberre)

L’inconnu·e du Maitron (Julien Chuzeville)

Lu, Vu…

• Trotski et ses camarades d’Aleksandr Reznik

• La loyauté à tout prix de Sonia Combe 

• Autour du massacre de Peterloo (1819)…

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Abonnement pour 4 numéros (2 ans) : 40 € (Abonnement de soutien : 50 € – Abonnement jeunes : 35€)

Paiement par virement (IBAN FR97 3000 2018 4600 0007 1442 E30 – BIC : CRLYFRPP) ou chèque à l’ordre de AMOLCER

Adresser les abonnements à AMOLCER chez Bernard CHEVREAU / 4 rue Henri Dunant / 33600 PESSAC

Mardi 10 mars 2020, à 18h : « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » – Par Christian Phéline

En passant

Le 10 mars (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera Christian Phéline, co-auteur avec Agnès Spiquel-Courdille, de l’ouvrage « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » (Gallimard, 2017 – 394 pages).

Lors de ce séminaire, notre invité évoquera donc le bref – et méconnu – engagement d’Albert Camus au Parti communiste algérien :

« À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son « goût de la justice », adhère à ce qui deviendra l’année suivante le Parti communiste d’Algérie (PCA) et s’attache à la création d’une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail.

L’expérience, où il s’était promis de « garder les yeux ouverts », ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l’écrivain à l’égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd’hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfm publié de l’ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Camus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s’être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l’Étoile nord-africaine ; et qu’en ce temps de procès de Moscou, la mesure s’inscrit dans une longue série d’exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu’après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les « Libéraux » de l’après-1954.

Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d’une culture méditerranéenne et attentes d’une algérianité pluraliste, en même temps qu’il côtoie « l’absurde et l’inutile » auxquels, face aux réalités d’appareil, s’expose un engagement sincère. »-

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre (sans inscription) et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : lien vers l’événement Facebook

De quoi Gramsci est-il le nom en France ? – Anthony Crezegut (Centre d’Histoire Sciences Po, Paris) – Séminaire CHSG, mardi 18 février à 18h

Le 18 février (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB aura le plaisir d’accueillir l’historien Anthony Crezegut (Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris) pour un exposé sur le thème de la réception des écrits de Gramsci en France :

« En 2020 la cote de la marque “Gramsci” est au plus haut sur les marchés de biens symboliques en France, et en période d’hyperinflation on peut craindre une dévaluation à terme de cette « monnaie d’échange ».

Sa « valeur d’usage » reste toutefois élevée. Ainsi si elle a été usée prématurément par les présidents Mitterrand, Giscard d’Estaing ou Chirac dans leurs projets de socialisme démocratique en dialogue avec l’eurocommunisme, néo-libéralisme ou néo-conservatisme proches de la « nouvelle droite » via des entrepreneurs politico-médiatiques divers, elle a été recyclée récemment par les présidents Sarkozy, Hollande ou Macron dans l’optique de la « bataille des idées » ou « culturelles », qui sont souvent des spectres de Gramsci alimentés par la fameuse polémique des années 1970 autour de la Nouvelle droite.

De cet auteur plus souvent cité que lu en France, de l’aveu de Foucault, il reste l’impression qu’il sert de marqueur identitaire sur la base d’une production imaginaire, si ce n’est fantasmatique où le projet de Gramsci – une analyse réflexive sur sa propre condition d’intellectuel face à la rupture avec les couches subalternes et le désastre de la gauche face au fascisme – semble en arrière-plan. Ce qui l’emporte en France reste un projet d’affirmation d’une politisation du pouvoir spirituel (intellectuel) ou de spiritualisation du pouvoir temporel (politique), afin de conquérir l’autorité morale, la suprématie métapolitique dans la société. ».

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

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Programme des séminaires du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches 2019-2020

Chaque année une série de séminaires du CHSG présente des travaux récents sur l’histoire ou la sociologie de la gauche. Les séminaires sont ouverts à tou.te.s et l’accès est gratuit.

Programme complet des cinq séminaires de 2019-2020 ci-dessous. Une présentation détaillé de chaque séminaire est ajoutée au fur et à mesure dans la rubrique « séminaires » de ce site : http://chsg.ulb.ac.be/actualites/seminaires

La chute du Mur de Berlin : de l’événement à l’histoire – 18 novembre – 18h

A partir du visionnage de reportages réalisés en 1989, les journalistes Jean-Marie Chauvier et Willy Estersohn viennent témoigner de leur expérience des événements de novembre 1989.

📆 Date : 18/11/2019
⌚ Heure : 18:00
📍 Lieu : Université libre de Bruxelles – AW1.121, voir Plan du campus (entrée par le Square Jean Servais)

Entrée libre – ouvert à tou.te.s

Personne de contact : Nicolas Verschueren | niversch@ulb.ac.be

Résister à la propagande de guerre ! Dix principes élémentaires. Exposition du 6 novembre au 19 décembre 2019, à l’ULB

TENTOONSTELLING – OORLOGSPROPAGANDA WEERSTAAN ! TIEN ELEMENTAIRE PRINCIPES –Webinvitation en webflyer in Nederlands

Vernissage le 5 novembre 2019 à 17h, Hall de l’auditoire Henri La Fontaine, bâtiment K, Campus du Solbosch (invitation vernissage), avec les
interventions de :

  • Messieurs Grégory Laurent (ULB-Culture)
  • Michel Jaupart (Directeur général a.i. du War Heritage Institute),
  • Docteur Jean-Louis Seillier (initiateur et coordinateur du projet)
  • Monsieur Pierre Galand (militant pour la paix).
  • Interprétation en live de la chanson « Le déserteur », de Boris Vian par Jean-Louis Aisse

Affiche en pdf

Dossier de presse

Dossier pédagogique

Travail syndical et influence du PCB au sein de la FGTB liégeoise dans les années 1970-1980 – Séminaire du CHSG

Pour son cinquième et dernier séminaire de l’année académique, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera ce mardi 7 mai 2019 (18h-20h) le lauréat du Prix du CArCoB 2017, l’historien liégeois Robin Bruyère pour un exposé sur le thème « Travail syndical et influence du PCB au sein de la FGTB liégeoise dans les années 1970-1980 » :

« Crise économique, restructurations d’entreprises et de « secteurs nationaux », grandes vagues de luttes sociales, victoire politique et progression idéologique du néo-libéralisme: les années 1970 et 1980 mettent les forces de gauche à rude épreuve, tant les partis politiques que les organisations syndicales.

Alors que tout prédisait un « lent et inévitable » effondrement du communisme en Belgique des années 1960 aux années 1990, on constate une croissance de l’influence communiste dans les syndicats en région liégeoise durant ces mêmes années. Plusieurs grandes luttes sociales dans le bassin liégeois furent dirigées ou purent compter sur le soutien indéfectible du Parti Communiste et de ses militants syndicaux. Comment expliquer cette influence communiste dans la FGTB? Quel est l’ethos d’un syndicaliste communiste de l’époque, ses modes d’action ? ».

Extrait du rapport du Jury du Prix CArCoB 2017 : « Le travail de Robin BRUYÈRE déploie une problématique et un questionnement d’une très grande ampleur, qu’il aborde au travers d’une enquête minutieuse portant sur les textes et les témoignages. Il donne la parole à ceux qui ne l’ont que rarement et sauve de la sorte la trace d’acteurs de terrain, le plus souvent négligés par l’histoire des organisations. Il définit ainsi des types d’engagements qui varient selon les options politiques et idéologiques et, montre-t-il, également à l’intérieur d’un même parti. Il pose parfaitement l’évolution des générations. Il ose aborder la question d’un « ethos » des militants communistes et en constate la variété. Il établit le lien entre les gens qui pensent et les gens qui font, allant ainsi au cœur de la question : « qu’est-ce que la politique ? ». Son engagement personnel qui affleure sans hypocrisie, ne compromet en rien son analyse. » (Eric Geerkens, promoteur de ce travail de master qui s’est abstenu dans la discussion de ce dossier). 

Comme lors de chaque séminaire, l’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Arthur Doucy, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles) : plan

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts via vos réseaux sociaux : https://www.facebook.com/events/336109600596770/

Vous trouverez également l’agenda de nos activités sur le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches :  http://chsg.ulb.ac.be/actualites

L’actualité de Rosa Luxemburg, dialogue entre politique et histoire

Colloque international – 25 & 26 avril 2019

(Université libre de Bruxelles et Maison du Livre)

L’année 2019 sera celle du centenaire de l’assassinat de Rosa Luxemburg. Diverses activités commémoratives sont déjà annoncées un peu partout en Europe et dans le monde. A cette occasion, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches (Université libre de Bruxelles), la Maison du Livre, le Centre des Archives du Communisme en Belgique, l’Institut Marcel Liebman et la Formation Léon Lesoil coorganisent un colloque de réflexion critique autour de quatre thèmes majeurs qui ont marqué la pensée et l’action de Rosa Luxemburg : la « fin du capitalisme », la « Démocratie radicale », l’ « Auto-détermination des peuples et impérialisme » et la question de la « grève générale ».

Au-delà de l’aspect commémoratif, il s’agira surtout d’interroger de poser, par le biais d’interventions de spécialistes internationaux issus de diverses disciplines (historiens, politologues, philosophes, économistes et sociologues), la question de l’originalité et de l’actualité de la pensée de Rosa Luxemburg, un siècle après sa mort.

Programme

Jeudi 25 avril (Maison du Livre, rue de Rome 24, 1060 Saint-Gilles)

18h-18h30 : Lionel Richard (Professeur émérite, Université de Picardie Jules-Verne, auteur de nombreux livres sur la culture allemande du XXe siècle, collaborateur au Magazine littéraire et au Monde diplomatique), « Dimension culturelle de la révolution en Allemagne – rôle de Spartakus »

18h30-19h : Martine Leibovici (Maitre de conférences-HDR émérite en philosophie politique, Université Paris Diderot-Paris 7), « Rosa Luxemburg et le côté formel de la démocratie »

19h-20h : Pause repas (bar et petite restauration sur place)

20h – Projection du film « Rosa Luxemburg » de Margarethe von Trotta (Allemagne, 1986, 123min.)

Vendredi 26 avril (Campus du Solbosch, ULB)

Matinée (Salle Henri Janne, 15è ét. de l’Institut de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles : plan)

9h-9h30 – Exposé introductif : « Socialisme et révolution en Allemagne », par Antoine Chollet (Université de Lausanne, Institut d’études politiques, historiques et internationales) ;  

9h30- 10h30 : « Capitalisme, impérialisme, globalisation : les apports de Rosa Luxemburg » – Présidence : Gabriel Maissin (économiste, UCL)  

  • Prof. Marlyse Pouchol (Université de Reims et membre du Clersé CNRS, UMR 8019, Université de Lille 1), « Accumulation du capital et impérialisme selon Rosa Luxemburg »
  • Dr. Jelle Versieren (Universiteit Antwerpen) « La dialectique du capital chez Rosa Luxemburg et la phase actuelle de la financiarisation » (Rosa Luxemburg: the dialectic of capital and the current phase of financialization)

10h30-11h – Discussion

11h-11h30 Pause

11h30-13h00 : « Auto-détermination des peuples et impérialisme » – Présidence : Francine Bolle (historienne, ULB)

  • Jean Vogel (président de l’Institut Marcel Liebman, Professeur de Science politique, Université Libre de Bruxelles), « L’anti-impérialisme réactionnaire et ses avatars »
  • Dominique Villaeys-Poirré (animatrice du blog Comprendre avec Rosa Luxemburg, coordinatrice du tome 6 des Œuvres complètes de Rosa Luxemburg, OCRL Agone-Smolny), « Penser, agir contre le colonialisme, le militarisme, l’impérialisme »

13h-14h Pause 

Après-midi (Campus du Solbosch, local R42.2.110 : voir plan)

14h15-15h45 : « Démocratie » – Présidence : Martin Deleixhe/Florence Delmotte (FUSL).

  • James Muldoon (University of Exeter, Political Science Department), « Socialist Republicanism in the German Revolution »
  • Vincent Presumey (auteur de Paul Levi : L’Occasion manquée, Éditions de Matignon, 2017), « Après Rosa Luxemburg : démocratie, république et révolution chez Paul Lévi. »

15h45 – 16h05 : Présentation de la réédition de l’œuvre de Rosa Luxemburg, par le collectif d’édition Smolny.

16h05-16h30 Pause-café

16h30-18h : « grève générale et mouvements sociaux aujourd’hui » – Table ronde (présidence Mateo Alaluf, sociologue, ULB) avec : Felipe Vankeirsbilck (CSC); Daniel Richard (FGTB); Anja Deschoemacker (Collectif Rosa) ; Stéphanie Servais  (gilets jaunes Liège) ; Elodie Doppagne (gilets jaunes Bruxelles); Betty Masure (CGSPACOD).

Entrée gratuite – Table de presse

Inscription souhaitée via
chsg@ulb.ac.be ou institut.liebman@ulb.ac.be

Site internet : http://www.institut-liebman.be/

Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/2208279739265150/

Colloque organisé avec le soutien du FNRS, de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB et du Centre de recherche « Mondes modernes et contemporains ».

Une pasionaria rouge, L’extraordinaire destin de Milda Bulle – Conférence CHSG le jeudi 4 avril 2019

Quatrième séminaire du cycle 2019, le jeudi 4 avril 2019 (de 18h à 20h)

Conférence-discussion

Une pasionaria rouge, L’extraordinaire destin de Milda Bulle

(éd. Creaphis, décembre 2018, 127 p., 12 euros). 

avec Christian Bromberger

(anthropologue, professeur émérite à l’université d’Aix-Marseille, ancien directeur de l’Institut français de recherche en Iran et membre de l’Institut universitaire de France).

« Milda est une figure remarquable, aujourd’hui oubliée, de la révolution russe et des premières années du régime soviétique. Partie d’un hameau de Courlande, en Lettonie, devenue militante, puis combattante les armes à la main lors de la guerre civile dans le Caucase, passée par l’Iran pour y enfiévrer une révolution, gradée (elle fut la première, ou une des premières, à porter le titre de Kombrig, équivalent à général de brigade), décorée, apparatchik dans les organes du pouvoir à Moscou, féministe, oratrice, auteure d’ouvrages de propagande, promotrice de la culture, de deux théâtres et d’un opéra, dans la République de Bachkirie (entre la Volga et les monts d’Oural), elle fut en 1938 victime des purges staliniennes. On évoquera les étapes de cette trajectoire tumultueuse, les raisons de l’oubli de ce personnage méconnu, les leçons que l’on peut tirer de cette destinée hors du commun« .

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Henri Janne, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 15ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles, voir Plan.

Voir aussi l’événement créé sur Facebook pour l’occasion :https://www.facebook.com/events/2027804617331794/. N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts ainsi qu’à nous suivre sur la page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/CentreHistoireSociologiedesGauches/  Le programme complet des séminaires de l’année 2019 est disponible sur notre site internet : http://chsg.ulb.ac.be/actualites

Par ailleurs, veuillez déjà noter dans vos agendas le séminaire organisé par le Groupe de contact FNRS “Travail et émancipation sociale”, sur le thème : « Le travail aujourd’hui : quelles luttes et mobilisations ? Quelles représentations collectives ? Au nom de quoi ? », qui se tiendra le 29 avril 2019, de 14h à 17h30, à l’Université libre de Bruxelles, salle Henri Janne, 15ème étage de l’Institut de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 BruxellesEntrée libre.

Séminaire du jeudi 21 mars (18h-20h) : Guillaume DUROU (Québec), « L’exception confirme la force : penser la violence d’État aujourd’hui à partir des expériences ouvrières du 19eme siècle au Québec


Pour son troisième séminaire de l’année, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB a l’honneur d’accueillir, en collaboration avec AmericaS (http://msh.ulb.ac.be/equipes/americas/), le professeur de sociologie Guillaume Durou, de la Faculté Saint-Jean de l’Université d’Alberta, Canada.

En juin 1878, la ville de Québec est le théâtre d’une grève violente provoquant la mobilisation policière et militaire la plus importante depuis les rébellions républicaines de 1837 et 1838. Le chaos qui règne fait craindre alors une Commune. Cet épisode ne fait pourtant pas exception puisque l’État fera appel à l’armée tout au long du 19e siècle afin de préserver l’ordre social. Cette présentation se divise en trois axes. D’abord, il s’agira de proposer une analyse diachronique des grèves et du mouvement ouvrier québécois au 19e siècle en prenant soin d’insister sur les épisodes de violence entre l’État et les travailleurs. Ensuite, en présentant quelques évènements à partir de cas spécifiques, il sera possible de dévoiler une dynamique de la répression intimement liée à la transition au capitalisme canadien. Enfin, nous nous interrogerons sur les violences aujourd’hui à travers le prisme de l’histoire et de la sociologie.

L’accès au séminaire est libre et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Salle Arthur Doucy, Campus du Solbosch, Institut de Sociologie, bâtiment S, 12ème étage, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles : voir Plan).

Voir aussi l’événement créé sur Facebook pour l’occasion : https://www.facebook.com/events/270821627148887/ . N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous et à inviter vos contacts ainsi qu’à nous suivre sur la page facebook du CHSG : https://www.facebook.com/CentreHistoireSociologiedesGauches/