Militants et militantes communistes dans le 20e siècle tourmenté – Journée d’étude – 1er avril 2022 (10h-17h)

Journée d’étude du groupe de contact FNRS-FRS « Sociobiographie des militant.es du mouvement ouvrier en Belgique ».

Vendredi 1er avril 2022 au Bois du Cazier, Auditorium Amercoeur

10 h – 17 h.

À l’occasion du centenaire de la création du Parti communiste de Belgique, la journée d’étude du groupe de contact FNRS-FRS « Sociobiographie des militant.es du mouvement ouvrier en Belgique » sera consacrée aux profils des militants et militantes communistes :

• 9 h 45 -10 h – : Accueil des participants
• 10 h – 10 h 15 : Introduction de la journée par Eric Geerkens, professeur à l’ULiège et président du groupe de contact FRS-FNRS.
• 10 h 15 – 10 h 45 : « Profils des partisans armés, auteurs de l’exploit de la Résistance au Bois du Cazier, le 27 avril 1942 » par Jean-Louis Delaet, historien, directeur du Bois du Cazier.
• 10 h 45 – 12h 15 : « Étude sur les profils des militants syndicaux communistes des ACEC-Charleroi » par Adrian Thomas, historien, Centre d’histoire et de sociologie des gauches – suivi d’une discussion sur les engagements syndicaux, avec Francine Bolle, Robin Bruyère, Rik Hemmerijckx.
• 12 h 15 – 13 h 15 : Pause déjeuner
• 13 h 15 – 14 h 45 : « Les étudiants et intellos marxistes, révolutionnaires pour la vie ? » par José Gotovitch, professeur honoraire de l’ULB – suivi d’une discussion sur les engagements culturels-intellectuels, avec Paul Aron, Pierre Gillis, Theun Vonckx
• 14 h 45 – 15 h 15 : Pause-café
• 15 h 15 – 16 h 45 : « Les communistes au Pays de Liège… quelle spécificité par rapport aux autres sous-régions de Belgique ? Discussion comparative » par Jules Pirlot, historien, président du CArCoB – suivi d’une discussion sur les dynamiques communistes régionales, avec François d’Agostino, Roel Jacobs, Luc Peiren, Jean Puissant.
• 16 h 45 – 17 h : conclusions de la journée par Mateo Alaluf, sociologue (ULB), vice-président de l’Institut Marcel Liebman.

Inscription obligatoire (avant le mardi 29 mars minuit) via le lien : https://framaforms.org/inscription-journee-detudes…. Les conférences et les pause-café sont gratuites, mais une participation aux frais de 8€50 vous sera demandée pour les sandwichs et boissons de midi à verser préalablement sur le compte du Bois du Cazier : BE53 0682 0668 0553, avec en communication « Midi 1er avril + votre nom et prénom ». Le versement fait office de validation d’inscription (en cas d’intolérance alimentaire vous pouvez contacter Renée Dresse : renee.dresse@carhop.be).

!! Le formulaire d’inscription contient également des champs où vous pourrez indiquer vos propositions/demandes de covoiturage, n’hésitez pas à les compléter !!

Où? Auditorium Amercœur, au Bois du Cazier. Adresse : Rue du Cazier 80, 6001 Charleroi.Accès en transports en commun depuis la Gare de Charleroi Sud via :
– Bus 1: départ aux heures 20 et 50, descendre à Marcinelle, Rue Petite Chenevière.
– Bus 52 : départ aux heures 41 et 17 descendre à Marcinelle Cazier.

Lien vers l’événement Facebook : https://fb.me/e/4uu4uu2FG

Pour télécharger le programme (avec toutes les informations pratiques) : Invitation_JE_2022_DBMOB.pdf

La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? – Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie – avec P.-E. Babin – jeudi 24 mars 2022 (18h-20h), ULB

Le 24 mars 2022, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB et l’Institut Marcel Liebman auront le plaisir d’accueillir Paul-Emmanuel Babin (Faculté de droit de l’Université de Lille) pour une conférence sur le thème « La guerre d’Algérie en Belgique. Une résistance aux marges du conflit? – Les réseaux belges de soutien pendant la guerre d’Algérie ».

Écrire l’Histoire d’un réseau de l’ombre revient à le sortir de l’oubli. A l’aube du soixantenaire de l’indépendance de l’Algérie, quel est le sens que nous pouvons donner au combat des Belges aux côtés des Algériens ? Faut-il parler d’oppositions intellectuelles, de résistance belge ou bien encore de « Justes » par rapport au colonialisme ? Doit-on au contraire considérer qu’en Belgique, il ne s’agissait que d’une minorité placée aux marges d’un conflit ? D’un côté la dimension européenne du combat des Algériens et d’un autre côté, le choix assumé de militants de gauche, invitent à restituer les enjeux de ce « Front du Nord », dont les rangs sont à présent clairsemés. »

Où ? Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, local NA4 203 (square Jean Servais, le bâtiment NA est accolé au bâtiment de la bibliothèque des Sciences humaines – Simone Veil. https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus

!! Inscription vivement recommandée !! (Nombre de places limitées, premiers inscrits, premiers servis) : https://framaforms.org/inscription-conference-les-reseaux…

Conférence organisée avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles.

Histoire du gauchisme – L’héritage de Mai 68, avec Philippe Buton, 10/02/2022 (12h-14h)

Dans le cadre des séminaires du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB, nous accueillerons Philippe Buton (Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Reims) qui viendra nous parler de son dernier livre Histoire du gauchisme – l’héritage de Mai 68 (éd. Perrin, 2021, 560p.).

Mai 68. Sous les pavés, le gauchisme. En à peine quelques semaines, ce courant politique devient le porte-parole de la jeunesse et partant de toute une génération. Sous cette bannière se rassemblant les mouvances anarchiste, maoïste et trotskyste, divisées en de multiples groupes qui émergent à la fin des années 1960 (Gauche prolétarienne, Ligue communiste, ORA, OCI, PCMLF…). Mais derrière ce gauchisme politique se déploie aussi tout un gauchisme culturel, avide de secouer le vieux monde et de changer la vie. Que reste-t-il aujourd’hui dans notre société de cette force politique et de ces aspirations libertaires ?
Dans cette synthèse historique totalement inédite, Philippe Buton répond à cette question et à bien d’autres avec une grande clarté. Retraçant l’aventure du gauchisme, il montre que ce mouvement a certes été uni, notamment autour d’une croyance en une révolution proche et radicale, mais aussi profondément divisé par une multitude de querelles.

Le séminaire est organisé avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Où ? Salle Geremek, à l’Institut d’études européennes, Université libre de Bruxelles, 39 Avenue F.D. Roosevelt, 1050 Ixelles.

Quand ? Jeudi 10 mars, de 12h à 14h

Entrée gratuite.

Hommage à Cécile Draps, avocate et militante communiste, décédée le 8 décembre dernier.

Actualité du Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier en Belgique : hommage (par Elie Teicher, Université de Liège) à Cécile Draps, avocate et militante communiste, décédée le 8 décembre dernier. Ses engagements ont été multiples : défense des militants de la Guerre d’Algérie, luttes sociales en Belgique (e.a. grève des femmes de la FN-Herstal), etc. Un parcours à découvrir sur le site du Maitron :

https://maitron.fr/spip.php?article244375

!!! ANNULÉ !!! Séminaire : « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge », par Anne Mathieu (7 décembre 2021, 18h-20h)

En raison de la situation sanitaire, nous sommes contraints d’annuler ce séminaire. Nous espérons pouvoir le reporter au printemps prochain.

Notre second séminaire de l’année 2021-2022 se tiendra le mardi 7 décembre 2021 de 18h à 20h. Nous accueillerons Anne Mathieu (Maîtresse de conférences, Université de Lorraine, Etudes culturelles, Nancy) pour un exposé autour de « Magdeleine Paz et l’affaire Victor Serge ».

Présentation de la conférence :

Journaliste importante de l’entre-deux-guerres, militante pionnière du droit des étrangers et précurseure de l’anticolonialisme, Magdeleine Paz (1889-1973) fut également une figure de l’antistalinisme et la cheville ouvrière de la campagne pour la libération du célèbre écrivain et intellectuel Victor Serge.

Cette conférence s’appuiera sur les articles qu’elle publia dans divers périodiques pour dénoncer l’emprisonnement de Victor Serge ainsi que sur sa correspondance avec Marcel Martinet, ancien responsable littéraire de L’Humanité, essayiste et écrivain. Autant de textes qui n’ont été republiés qu’en 2015 assortis d’un choix de ces lettres pour la première fois rendues accessibles, dans l’anthologie que Anne Mathieu a consacrée à Magdeleine Paz[1]. La conférence analysera ces textes et lettres mais aussi les autres que sa recherche a exhumés, au travers d’une analyse discursive thématique, lexicale et rhétorique.

Une analyse qui montrera comment Magdeleine Paz s’est opposée à la toute-puissance du parti communiste français et soviétique et combien elle a été pour son époque une rebelle et une figure courageuse. Elle est pourtant demeurée largement dans les coulisses de l’Histoire des intellectuels, tout juste mentionnée dans les ouvrages qui rendent compte de cette fameuse « affaire ».

Informations pratiques :

Sur inscription (nombre de places limitées, par ordre d’inscription, maximum 30). Port du masque obligatoire toute la durée de la conférence. Gel hydroalcoolique à disposition à l’entrée.

Lien pour l’inscription : https://framaforms.org/inscription-chsg-magdeleine-paz-et-laffaire-victor-serge-anne-mathieu-1636720853

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302


[1] Magdeleine Paz, Je suis l’étranger. Reportages, suivis de documents sur l’Affaire Victor Serge, Textes réunis, annotés et présentés par Anne Mathieu, Biographie chronologique par Anne Mathieu, Paris, éditions de la Thébaïde, décembre 2015, 396 p.

Séminaire « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 », avec Lucas Raucq et Jean Puissant – jeudi 14 octobre 2021 (18h-20h)

!!!! Inscriptions jusqu’au jeudi 14 octobre, 16h, à l’adresse suivante :

https://framaforms.org/inscription-chsg-jeudi-14-octobre-2021-a-18h-emeutes-autonomie-ouvriere-prehistoire-du-droit-du

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches a le plaisir de vous annoncer la reprise de ses séminaires en présentiel.

Pour le premier séminaire de l’année 2021-2022 qui se tiendra le jeudi 14 octobre 2021 de 18h à 20h, nous accueillerons Lucas Raucq (Historien, ULB) pour un exposé sur le thème « Émeutes, autonomie ouvrière et préhistoire du droit du travail : la grève des mineurs borains de l’été 1861 ».

La discussion sera animée par Jean Puissant (professeur honoraire, ULB), notamment auteur de L’évolution du mouvement ouvrier socialiste dans le Borinage (Académie royale de Belgique, 1982)

« Durant l’été 1861, l’effervescence règne dans ce petit bout de Belgique qu’est le Borinage : étroit réduit industriel glissé entre la frontière française et le chef-lieu de la province de Hainaut, Mons. En effet, une goutte d’eau bien atypique vient de faire déborder le vase de la résilience maintes fois éprouvée de la classe ouvrière locale et l’a poussée à l’émeute : l’affichage de règlements d’atelier sur les murs de ses charbonnages !

Sur ces affiches, les « maîtres de fosses » ont inscrit ce qu’ils appellent « le bon ordre industriel », en fait les normes de travail qu’ils souhaitaient voir s’appliquer dans le quotidien des travaux miniers. Ce nouvel ordre des choses, les ouvriers et ouvrières ne semblent pourtant pouvoir l’encadrer, il froisse au plus haut point leur sens du juste et de l’injuste, ainsi que leur autonomie jusque-là relativement sauvegardée sur les lieux de leur labeur…

La grève et les émeutes qui l’accompagnèrent ébranlèrent la société belge de l’époque et suscita des débats pionniers – mais mort-nés – quant aux questions du droit et de la règlementation du travail.

Cet événement et ses répercussions ont laissé en outre à l’historien de multiples indices sur ce qui constituait la norme et le normal au travail à la fois aux yeux du maître et à ceux de l’ouvrier charbonnier : un point d’accès vers ce qui composait les cultures respectives de ces deux classes sociales ? »

Lien vers l’événement Facebook : https://fb.me/e/2D4pJ1Kg6

Lieu : ULB, Campus du Solbosch, Bâtiment NA (à côté de la Bibliothèque des Sciences humaines), local NA4.302

La conférence est ouverte à toutes et tous, GRATUITE, mais sur inscription (le nombre de places est limité à la capacité du local, par ordre d’inscription. Vous serez averti.e par mail si nous dépassons la capacité d’accueil de la salle et que votre inscription ne peut plus être prise en compte) : https://framaforms.org/inscription-chsg-jeudi-14-octobre-2021-a-18h-emeutes-autonomie-ouvriere-prehistoire-du-droit-du

Règles sanitaires en vigueur à l’Université : port du masque obligatoire toute la durée de la conférence. Gel hydroalcoolique à disposition à l’entrée.

Contact : chsg@ulb.be

La Commune de Paris, il y a 150 ans. Quelles relectures aujourd’hui ? Du 26 avril au 16 mai 2021 – Colloque en ligne & exposition en plein air

!!Méthode de connexion aux conférences en ligne (du 3 mai au 8 mai)!!

La participation aux conférences ne demande aucune inscription préalable.

Il est possible de suivre les conférences :

– Sur notre chaine Youtube (aucune ouverture de compte n’est nécessaire) :

-> Pour suivre en direct la conférence du vendredi 7 mai (Session 3, avec Chloé Leprince et Quentin Deluermoz), cliquez sur : https://youtu.be/x8s04SRicuc

-> Pour suivre en direct la conférence du samedi 8 mai (Session 4, avec Dominique Villaeys-Poirré et Eric Toussaint), cliquez sur https://youtu.be/cL8p9SDgeNk

-> pour (re)voir la conférence du lundi 3 mai (Session 1, avec Jean-Louis Robert, Laure Godineau et Marc César), il vous suffit de cliquer sur le lien suivant : https://youtu.be/JnFnpmSz-Sw

-> pour (re)voir la conférence du mercredi 5 mai (Session 2, avec Jean-Michel Dufays et Francis Sartorius) le lien est le suivant : https://youtu.be/WFH8LUyNjdM

– Sur nos pages Facebook de l’Institut Marcel Liebman et du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches : les annonces des conférences du lundi 3 mai et mercredi 7 mai sont déjà publiées (si vous avez un compte Facebook, vous pouvez dès à présent demander qu’un rappel vous soit envoyé en cliquant sur le bouton prévu à cet effet).

Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

***

Depuis l’écrasement de la Commune de 1871, des dizaines d’ouvrages ont été consacrés à son histoire. Mais chaque époque pose des questions différentes face à cet événement exceptionnel qui annonçait les révolutions du XXème siècle.

Le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et l’Institut Marcel Liebman, se proposent de donner la parole à des chercheurs et à des militants qui interrogent de manière novatrice la Commune et sa répression.

Tandis qu’une offensive conservatrice demande de ne plus évoquer le souvenir de la Commune, nous avons choisi de nourrir la réflexion sur cet événement fondateur à travers un colloque organisé sous la forme d’une série de conférences en ligne.

En clôture du colloque et en collaboration avec La Maison du Livre, nous vous proposons également une soirée littéraire autour de la Commune.  

Le colloque sera accompagné de l’exposition « Vive la Commune ! », visible en plein air sur l’avenue Paul Héger (Campus du Solbosch). Cette exposition retrace l’histoire de la Commune à travers des photographies actuelles de Paris, sur lesquelles des artistes ont dessiné les acteurs (imaginaires) de la Commune. L’exposition a été conçue, avec le soutien du Collectif Krasnyi, par Sixtine d’Ydewalle, doctorante sur le communalisme, les dessinateurs Manu Scordia et Thibaut Dramaix et le photographe Karim Brikci-Nigassa.

L’exposition a été montée avec le soutien de la Commission culturelle (ULB-Culture) et l’aide logistique de l’Association des Cercles Étudiants.

Le colloque est organisé avec le soutien financier du FNRS et de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

Du 26 avril au 16 mai : Exposition en plein air « Vive la Commune »

Université libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, en haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires)

Lundi 26 avril :  17h30 – Inauguration de l’exposition

Intermède musical par « Le chant des Cerises » (Chansons contestataires d’hier et d’aujourd’hui)

Emission spéciale « Histoire de savoir » sur Radio Campus.  

Table de presse en collaboration avec les Presses universitaires de Bruxelles (PUB) avec une sélection d’ouvrages récents de nos intervenants au colloque.

!!! Inscription (obligatoire!) inauguration exposition en plein air « Vive la Commune! » !!!

Elle débutera à 17h30 jusque 19h à l’ULB, dans le haut de l’avenue Paul Héger (près des Presses universitaires) en présence des artistes qui l’ont conçue. Elle se fera dans le respect des normes sanitaires, c’est-à-dire par groupes de 10 personnes maximum, avec port du masque obligatoire. Chaque personne inscrite recevra un mail avec une lettre (A,B,…) correspondant au groupe où elle sera attendue. Certains commenceront la visite de l’exposition par le haut de l’avenue Héger, d’autres en sens inverse.

!!! IMPORTANT !!! Si vous comptez nous rejoindre, envoyez un mail de réservation à : anne.morelli@ulb.be

Colloque académique en ligne du lundi 3 mai au samedi 8 mai 2021

(En soirée de 17h à 18h30)

Lundi 3 mai (présidence : Nicolas Veschueren)

  • 17h : Histoire et mémoire de la Commune – Jean-Louis Robert (professeur émérite, Université Paris 1 et président d’honneur des Amies et Amis de la Commune)
  • 17h30 : Relecture de la Commune, écrire l’histoire de la Commune de Paris – Marc César (enseignant et chercheur à l’Université Paris 13) et Laure Godineau (maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 13)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mercredi 5 mai (présidence de séance : Anne Morelli)

  • 17h – Les francs-maçons et la Commune – Jean-Michel Dufays (Historien, Haute Ecole Bruxelles-Brabant)
  • 17h30 – Les proscrits de la Commune présents en Belgique, des personnalités très diverses – Francis Sartorius (Historien, auteur du livre Les Communards en exil. Etat de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs 1871-1880)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai (présidence de séance : Francine Bolle)

  • 17h – De la figure de la « pétroleuse » à la conquête d’une souveraineté dans l’évènement, les femmes dans la Commune de Paris – Chloé Leprince (journaliste à France Culture, réédition de Les « Pétroleuses » d’Edith Thomas chez Folio en mars 2021, étudiante ENS- EHESS).
  • 17h30 – Une histoire mondiale de la Commune – Quentin Deluermoz (professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris, laboratoire ICT)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Vendredi 7 mai à 20h15 : Rencontre avec le Collectif Krasnyi (en ligne, par l’UPJB)

  • à 20h15, l’Union des progressistes juifs de Belgique organise, en lien avec le colloque, une rencontre en ligne avec des membres du Collectif Krasnyi qui viendront, entre autres, présenter l’exposition « Vive la Commune ! », visible à l’ULB (en plein air) du 27 avril au 16 mai 2021. Plus d’informations seront prochainement disponibles sur la page : Agenda | UPJB.    

Samedi 8 mai (présidence de séance : Gabriel Maissin)

  • 17h – Rosa Luxemburg et la Commune de Paris – Dominique Villaeys-Poirré (auteure du Blog « Comprendre avec Rosa Luxemburg »)
  • 17h30 – Un militant du XXIème siècle peut-il encore s’inspirer des solutions préconisées par la Commune ? L’exemple de la dette et du crédit –Eric Toussaint (docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international)
  • 18h – Questions du public aux orateurs

Mardi 11 mai : soirée de clôture à la Maison du Livre

!!! Etant donné que la situation sanitaire empêche la tenue de cet événement en présentiel, celui-ci est reporté à l’automne prochain !!!

(Rue de Rome 24-28 – 1060 Bruxelles)

Soirée littéraire autour de la Commune(Sous réserve de possibilité d’organisation en présentiel)

Avec Paul Lidsky (écrivain, auteur de « Les écrivains contre la Commune – Suivi de Les artistes pour la Commune », éd. La Découverte, rééd. augm. 2021) et Paul Aron (professeur de littérature et théorie littéraire à l’Université Libre de Bruxelles)

Lectures de textes sur la Commune (par Isabelle Dumont, comédienne).

Informations pratiques

Les conférences auront lieu en ligne en direct et seront diffusées simultanément sur Youtube, sur la page Colloques-conférences Replay – YouTube  (la création d’un compte n’est pas nécessaire) et sur Facebook (les événements seront annoncés sur les pages du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches et de l’Institut Marcel Liebman). Les questions pourront être posées en commentaire et seront relayées aux orateurs par notre équipe.

Pour l’inauguration de l’exposition et la soirée de clôture, les informations pratiques et modalités d’inscriptions dépendront des règles sanitaires en vigueur et seront donc communiquées au plus tard la semaine précédant ces événements.

Extrait de l’exposition "Vive la Commune !"

Extrait de l’exposition Vive la Commune !

« Bois du Cazier et Résistance » du 17 octobre au 6 décembre 2020

Les Partisans armés dans la région de Charleroi

L’événement retrace le vol d’explosifs du 27 avril 1942 au Bois du Cazier par les Partisans armés et s’étendra à l’attitude des ouvriers ainsi qu’aux faits commis par la Résistance dans le bassin de Charleroi, ceci dans le cadre du 75e anniversaire de la Victoire sur le nazisme.

Le 16 octobre
18h00 :
Pose d’une plaque commémorative, en souvenir des douze Partisans armés qui ont œuvré à l’acte du 27 avril 1942.

Du 17 octobre au 6 décembre
Exposition « Bois du Cazier et Résistance » dans le Musée de l’industrie, présentant au public des panneaux explicatifs historiques ainsi que des vitrines avec documents papiers et objets, extraits de films, etc. La publication d’une brochure (40 pages) accompagnera l’exposition.

L’exposition a été réalisée en collaboration avec le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB.

Le 29 octobre à 19h00
Projection du film documentaire sur les Résistants, Le chant du Rossignol, des frères Dardenne, suivie d’une séance de questions/réponses. Projection en présence des réalisateurs ! (sur réservation uniquement : reservation@leboisducazier.be)

Pour toute information supplémentaire voir : http://www.leboisducazier.be/event/bdc-resistance/?event_date=2020-10-16

!! Nouvelle revue !! *Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions*

Pourquoi une nouvelle revue d’histoire du mouvement ouvrier ?

Si l’histoire et la mémoire sont fréquemment évoquées dans la presse et dans les discours, celles du mouvement ouvrier y sont quasiment inexistantes. Rares sont les revues qui se consacrent à cet aspect majeur de l’histoire contemporaine. La revue Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) se propose de combler cette lacune.

Son comité de rédaction, composé d’historiens,d’enseignants et de militants vise, en effet, à défendre et à faire connaître la mémoire et l’histoire du mouvement ouvrier, de ses courants, de ses victoires comme de ses défaites.Pluraliste et attaché à la démocratie ouvrière, il acceptera l’échange, la contradiction et le débat, en écartant tout ce qui relève de la distorsion des faits et de l’instrumentalisation de l’histoire.La revue traitera des combats du mouvement La revue traitera des combats du mouvement ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire ouvrier qui s’inscrivent dans la lutte séculaire des opprimés contre leurs oppresseurs et la continuité des mouvements de pensée et la continuité des mouvements de pensée et des révolutions qui ont contribué à des révolutions qui ont contribué à l’émancipation de l’humanité. De Spartacus aux mouvements anti-impérialistes, des Lumières aux quatre Internationales ouvrières, de la Commune de Paris aux révolutions russe, espagnole et hongroise, elle abordera tous les thèmes, tous les événements, toutes les figures historiques s’y rattachant. La lutte de classes étant internationale, elle s’attachera à évoquer le mouvement ouvrier sur les cinq continents. Ses colonnes seront donc ouvertes à des historiens et à des militants d’autres pays.Minorée ou calomniée par l’historiographie bourgeoise, l’histoire du mouvement ouvrier a été particulièrement marquée au XXe siècle par les monstrueuses falsifications staliniennes. Elles furent le prélude à l’extermination physique de courants entiers du mouvement ouvrier – parmi lesquels des communistes de différentes tendances et notamment les partisans de Trotsky et de la IVe Internationale, mais aussi des socialistes et des anarchistes. Une des tâches de notre revue sera de rétablir la vérité historique sur les victimes de ces falsifications.

Revue d’histoire, comme le précise son sous-titre, Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions peut traiter d’événements récents mais elle s’interdit les « sujets d’actualité » à la mode qui instrumentalisent l’histoire plus qu’ils ne la servent et soulèvent des polémiques qui n’ont de scientifique que l’apparence.

Pluraliste, cette revue n’est rattachée à aucun regroupement politique, les membres de son comité de rédaction pouvant avoir par ailleurs leurs propres engagements. Elle est destinée au public le plus large. Non seulement aux historiens, mais aux salariés, aux étudiants, aux militants, à tous les passionnés d’histoire, à tous ceux qui considèrent le savoir comme un outil d’émancipation, à tous ceux qui, en dépit de l’obscurantisme ambiant, n’ont pas renoncé à apprendre, elle n’a d’autre ambition que d’offrir une histoire honnête, purgée des falsifications accumulées des décennies durant. Cette revue sera votre revue. Comme vous ne l’ignorez pas, en histoire comme en politique, le nerf de la guerre reste l’argent. Soucieux de notre indépendance, nous n’y intégrerons aucun encart publicitaire. Elle sera financée par ses lecteurs, en premier lieu par les abonnements.

En conclusion, abonnez-vous au plus vite!

Michel Lefebvre, enseignant d’histoire-géographie

Éric Aunoble, historien (université de Genève)

Rémy Janneau, professeur d’histoire

Jean-Pierre Plisson, photographe

Gisèle Grammare, artiste plasticienne et universitaire

Roger Revuz, agrégé d’histoire-géographie

Alain Cuenot, historien

Jean-Numa Ducange, professeur d’histoire (université de Rouen)

Jean-Pierre Molénat, historien

Dominique Ferré, rédacteur et militant

Hervé Chuberre, militant syndical et politique, professeur à l’ENSSAT (Rennes I – Lannion)

Pierre Cise, économiste

Loïc Le Bars, historien

Donna Kesselman, universitaire, sociologue du travail

François de Massot, président du CERMTRI de 1989 à 2015Mouvement ouvrier, lutte de classes et révolutions (revue d’histoire) Sommaire du №1 (fin 2020)

Bicentenaire de la naissance de Friedrich Engels

• Engels : Un portrait (Jérémie Daire) 

• Engels et le républicanisme (Jean-Numa Ducange) 

• Engels et la question de la femme (Alain Cuenot) 

• Le socialisme utopique, antithèse du «scientifique» ? (Pierre-Henri Lagedamon) 

• Retours sur « La guerre des paysans en Allemagne » (Rachel Renault) 

• Sur «Dialectique de la nature» (Jean Quétier) 

• Quelques parutions récentes en Allemagne sur Engels (Jean Numa Ducange)

• Sur le livre «Engels. Le gentleman révolutionnaire» de Tristram Hunt (Roger Revuz)

Varia

• Naissance et développement de la grève en France dans les années 1860 (Julien Grimaud) 

• Benjamin Péret, homme d’un seul tenant (Jean-Pierre Plisson)

• Le trotskisme en Chine : Sur les derniers écrits de Chen Duxiu (Rémy Janneau)

• Les débuts du mouvement ouvrier en Chine (Apo Leong)

• L  assassinat de Trotski (Vadim Rogovine)

• Buffon et l’âge biblique de la Terre (Hervé Chuberre)

L’inconnu·e du Maitron (Julien Chuzeville)

Lu, Vu…

• Trotski et ses camarades d’Aleksandr Reznik

• La loyauté à tout prix de Sonia Combe 

• Autour du massacre de Peterloo (1819)…

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Adresser les abonnements à AMOLCER chez Bernard CHEVREAU / 4 rue Henri Dunant / 33600 PESSAC

Mardi 10 mars 2020, à 18h : « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » – Par Christian Phéline

Aside

Le 10 mars (18h-20h), Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’ULB accueillera Christian Phéline, co-auteur avec Agnès Spiquel-Courdille, de l’ouvrage « Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 » (Gallimard, 2017 – 394 pages).

Lors de ce séminaire, notre invité évoquera donc le bref – et méconnu – engagement d’Albert Camus au Parti communiste algérien :

« À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son « goût de la justice », adhère à ce qui deviendra l’année suivante le Parti communiste d’Algérie (PCA) et s’attache à la création d’une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail.

L’expérience, où il s’était promis de « garder les yeux ouverts », ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l’écrivain à l’égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd’hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfm publié de l’ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Camus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s’être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l’Étoile nord-africaine ; et qu’en ce temps de procès de Moscou, la mesure s’inscrit dans une longue série d’exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu’après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les « Libéraux » de l’après-1954.

Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d’une culture méditerranéenne et attentes d’une algérianité pluraliste, en même temps qu’il côtoie « l’absurde et l’inutile » auxquels, face aux réalités d’appareil, s’expose un engagement sincère. »-

L’exposé sera suivi d’une discussion avec la salle.

L’accès au séminaire est libre (sans inscription) et ouvert à tou.te.s.

Lieu : Campus du Solbosch, Bâtiment NA (jouxtant la bibliothèque des Sciences humaines), 4ème étage, local NA4.303. Entrée Square Jean Servais. Voir plan du campus : https://www.ulb.be/fr/plans-et-acces/solbosch

Les séminaires sont organisés avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles.  

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